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Revue annuelle du Programme PNUD au Burundi : Des contributions significatives dans plusieurs domaines

56 213 406 USD (114 850 902 584 BIF) provenant de ses ressources propres (21%) et des ressources mobilisées auprès des partenaires (79%) est le montant déjà investi par le PNUD au Burundi pour l’année en cours jusqu’au 15 décembre 2022 dans le cadre de son programme Pays 2019-2023. Les interventions du PNUD au Burundi sont significatives dans plusieurs domaines

Mathieu Ciowela, Représentant Résident du PNUD au Burundi : « La contribution du PNUD au Burundi a été significative dans plusieurs domaines. Un montant de 114 850 584 BIF est déjà investi pour l’année 2022 ».

    

Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Burundi a organisé du 15 au 16 décembre 2022 en Mairie de Bujumbura une revue annuelle 2022 de son programme Pays 2019-2023. C’était dans le cadre d’analyser les résultats déjà atteints jusqu’en 2022, d’apprécier les progrès vers le changement et de définir les priorités pour 2023, dernière année du Programme Pays 2019-2023. 

Dans son discours d’ouverture, Mathieu Ciowela, Représentant Résident du PNUD au Burundi a d’abord rappelé que le programme de coopération du PNUD a fait l’objet d’une évaluation du Bureau Indépendant du PNUD basé à New York et que les conclusions ont été présentées devant les partenaires au cours de l’atelier de lancement du processus d’élaboration du nouveau Programme Pays 2024-2027 qui devra être présenté au Conseil d’administration des Nations Unies à la session de septembre 2023.  « Dans ce cadre, nous allons intensifier des consultations avec tous les partenaires tant techniques que ceux au développement et toutes les couches de la société pour recueillir leurs appréciations de l’appui du PNUD ainsi que leurs avis de manière à alimenter l’élaboration du nouveau cadre », explique-t-il.

Environ 115 milliards de FBu déjà engagés par le PNUD

Mathieu Ciowela fait savoir que la contribution du PNDU au Burundi a été significative dans plusieurs domaines. Il précise que le PNUD a déjà investi au Burundi pour l’année 2022 un montant de 56 213 406 USD (114 850 902 584 BIF). 21% de ce montant proviennent de ses ressources propres tandis que 79% des ressources sont mobilisées auprès des partenaires. Le Représentant Résident du PNUD au Burundi réitère ses remerciements et sa reconnaissance aux partenaires (Union Européenne, Coopération Suisse, Fonds Mondial, Fonds de consolidation de la Paix, Belgique) pour la confiance faite au PNUD.

Mathieu Ciowela fait savoir que des améliorations ont été faites dans plusieurs domaines. Il cite entre autres l’élaboration des cadres stratégiques et de planification ainsi que la fourniture des services conseils et stratégiques sur les chantiers prioritaires de développement et au regard de la vision des autorités nationales, l’amélioration de l’accès aux indicateurs de suivi des politiques et stratégies afin de permettre aux décideurs de bien orienter les décisions pour le bien-être de la population, l’amélioration de l’accès des populations vulnérables en particulier les femmes et les jeunes aux services financiers en vue de leur autonomisation et de l’amélioration de leurs moyens de subsistance.

Il y a également le renforcement de la fourniture des services publics de qualité et de proximité, notamment la sécurisation foncière, la digitalisation de l’état civil au niveau communal et l’extension des guichets uniques provinciaux. Le PNUD au Burundi a également contribué à la facilitation de l’accès des communautés à la justice et aux droits et le désengorgement des arriérés judiciaires et des prisons, et à l’amélioration de la cohésion sociale entre les communautés.

Le domaine de l’environnement n’a pas été laissé de côté 

Cette organisation des Nations Unies a aidé dans la réduction de la vulnérabilité des zones à haut risque au changement climatique et aux catastrophes naturelles et dans l’intensification de l’engagement des communautés autour de la protection et de la préservation de l’environnement ainsi que dans la dissémination de la culture du risque auprès des communautés. Il a en outre contribué dans la promotion des énergies renouvelables avec l’installation prochaine des mini réseaux et des plateformes multifonctionnelles dans onze villages hors réseaux. 

La santé, un domaine pleinement soutenu

Dans le domaine de la santé, grâce aux subventions du Fonds Mondial (FM), le PNUD a investi dans la poursuite des efforts en vue de l’éradication de trois maladies dont le paludisme, le VIH/SIDA et la tuberculose.

La mise en œuvre a été faite à travers les différents partenaires dont le PNLS, le PNLT, Caritas, Croix Rouge Burundi  ainsi que les structures associatives telles que l’ANSS, le SWAA, etc. Les FOSA confessionnelles, publiques, privées … participent également dans la mise en œuvre.

Le domaine technologique a été aussi touché. Le PNUD a investi dans la promotion de l’innovation et du numérique ainsi que dans l’entrepreneuriat des jeunes.

Le PNUD au Burundi est invité à ne pas se lasser mais plutôt à multiplier ses efforts pour appuyer le Gouvernement dans son combat acharné contre la pauvreté.

 

Dans le domaine de e-gouvernance, le PNUD au Burundi a contribué dans le diagnostic et l’état de lieux du système de collecte et de gestion des taxes et les recettes communales, la fourniture des équipements IT, la digitalisation de la gestion des taxes et des recettes communales, l’identification des contribuables, des matières taxables, l’identification des normes TIC, la plateforme en ligne sur les normes TIC et les cadres réglementaires.

Pour le e-commerce, le PNUD a contribué à la mise en place de la stratégie nationale de e-commerce, la création des télécentres communautaires, les procédures BBN, le commerce en ligne, la fourniture des équipements TIC, etc.

Le Représentant Résident du PNUD au Burundi remercie les acteurs et partenaires engagés à tous les niveaux (central, provincial, communal et collinaire) pour leurs contributions et disponibilité. « Ces réalisations n’auraient pas été possibles sans leur implication », reconnait Mathieu Ciowela.

Lors de cette revue annuelle 2022, il a été constaté que la mise en œuvre du Programme du PNUD au cours de l’année a fait face à certaines contraintes notamment la difficulté de mobilisation des ressources financières, la faible responsabilisation et appropriation des bénéficiaires affectant le niveau de pérennisation des acquis, la non-harmonisation des approches par les acteurs de développement, le manque de base des données pour certains projets. 

Le ministère des Finances salue l’engagement du PNUD

Francine Inarukundo, secrétaire permanent au ministère des Finances, du Budget et de la Planification au Développement qui a représenté le ministre a manifesté sa gratitude envers l’équipe du Système des Nations Unies au Burundi en général et le PNUD en particulier pour sa contribution d’une manière significative à l’amélioration du niveau de vie de la population en général et des personnes vulnérables en particulier. Selon lui, les interventions du PNUD ont induit des changements dans la vie du citoyen burundais. « Cela se manifeste à travers ses appuis multiformes en faveur du Gouvernement du Burundi », explique-t-elle avant d’ajouter que cela témoigne son engagement à soutenir le gouvernement du Burundi dans la mise en œuvre du PND 2018-2027.

Francine Inarukundo, secrétaire permanent au ministère en charge de la coopération au développement : « Les interventions du PNUD ont induit des changements dans la vie du citoyen burundais. Cela se manifeste à travers ses appuis multiformes en faveur du Gouvernement du Burundi ».

 

Francine Inarukundo invite le PNUD à ne pas se lasser mais plutôt à multiplier ses efforts pour appuyer le Gouvernement dans son combat acharné contre la pauvreté afin de parvenir à l’objectif « Burundi Pays Emergent en 2040 et Développé en 2060 ». 

Et de faire un clin d’œil : « l’impact voulu ne peut être obtenu sans qu’il y ait un engagement déterminé et une appropriation des bénéficiaires à différents niveaux en se rassurant de la bonne gestion des ressources ». 

Le Plan-Cadre de Coopération pour le Développement Durable pour la période 2023-2027 signé

Le secrétaire permanent au ministère des Finances révèle que le gouvernement du Burundi et le système des Nations Unies viennent de signer un Plan-Cadre de Coopération pour le Développement Durable pour la période 2023-2027. Ce dernier est considéré comme une feuille de route commune pour tous les partenaires au développement qui voudraient accompagner le pays de façon cohérente, collaborative, efficace et efficiente. « L’efficacité dont a besoin le Burundi devrait se traduire par un impact visible dans tous les secteurs d’activités et par une transformation positive des conditions de vie de la population burundaise sans laisser personne de côté ». Ce plan-cadre devrait acheminer tout citoyen burundais vers une société plus prospère, inclusive et résiliente d’ici 2027.

Francine Inarukundo rappelle que le Burundi est déjà entré dans une nouvelle ère où il ne connait qu’un seul et unique défi de taille qui est « la pauvreté ». Elle invite tout burundais à user toutes les approches pragmatiques possibles pour soutenir le Président de la République qui a fait de la lutte contre la pauvreté et de la croissance économique son cheval de bataille afin que « chaque bouche ait à manger et chaque poche ait de l’argent ».

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