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Le Burundi va bénéficier le financement des projets des collectivités

RIAFCO

Jean Claude Nduwimana, directeur général du FONIC (au milieu en costume noir) :le FONIC va bénéficier le renforcement de capacités de son personnel

La 2ème Assemblé générale du Réseau des Institutions Africaines de Financement des collectivités locales (RIAFCO) dont le FONIC est membre a été organisé lundi le 5 décembre 2016.

La réunion devrait se tenir à Yaoundé au Cameroun mais, faute de moyens, cette assemblée générale a été organisée sous forme de vidéoconférence à l’Agence Universitaire de la Francophonie

Dans une salle de l’AUF, le directeur du FONIC entouré des autres cadres de cette institution ainsi que de certains employés étaient au rendez-vous pour suivre la vidéoconférence au même moment que les autres pays membres du RIAFCO. L’écran était subdivisé en quatre fenêtres où l’on pouvait voir ceux de Yaoundé(Cameroun) dont le secrétaire permanent du RIARCO qui présidait la réunion, ceux de la Côte d’Ivoire, du Maroc et du Burundi. Ceux du Gabon, bien qu’ils n’apparaissaient pas sur l’écran, suivaient eux-aussi la conférence.

Selon Jean Claude Nduwimana, directeur général du FONIC, celui-ci est une institution qui accompagne le gouvernement en matière de décentralisation. Le Burundi a via le FONIC a opté d’être membre du RIAFCO afin de bénéficier des différents avantages. Et il informe qu’en tant que membre de ce Réseau, le FONIC assure la fonction de secrétaire général au sein du RIAFCO.

Source de financement

M. Nduwimana, précise que le fait que le FONIC soit membre du RIAFCO va être bénéfique pour le pays. Il informe que le personnel du FONIC bénéficie et va continuer à bénéficier du renfoncement des capacités de la part du RIAFCO. En outre, ce réseau constitue un cadre de plaidoyer pour le financement des institutions ou des collectivités locales. Il souligne que le FONIC va bénéficier comme les autres pays membres du RIAFCO de partenaires et par conséquent du financement des projets dans les collectivités.

Il déplore cependant le fait que le Burundi n’ait pas fait partie d’une étude commanditée par le RIAFCO et mené par le Fonds Mondial de Développement des Villes dans les autres pays membres suite à la crise qui a secoué le pays en 2015. Il informe que c’est une étude approfondie qui permettrait de comprendre les possibilités de reprendre les sources de financements pour les collectivités.

Signalons que le RIAFCO est constitué de pays comme la Côte d’Ivoire, le Cameroun, le Burundi, le Gabon, le Mali, le Niger, le Madagascar, le Maroc et 2 autres pays en cours d’adhésion qui sont la Tunisie et l’Afrique du Sud .

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