Le citron est très prisé grâce à son effet antibactérien. Il aurait également des vertus thérapeutiques sur la santé de la personne. Face à la forte demande, les prix du citron s’envolent sur le marché. Les commerçants sillonnent collines et villages à la recherche des citrons dont la grande quantité est exportée vers les pays limitrophes. Les cultivateurs de ces fruits se frottent les mains
Des personnes dont des femmes et des hommes passent sur les collines et dans les villages de la commune de Rumonge à la recherche des citrons, indiquent des sources administratives.
Ils ne cherchent ni des mandarines ni des oranges, mais des citrons. De porte à porte, ils demandent où ils peuvent trouver des citronniers dans les villages et collines de la commune Rumonge.
B.N, un habitant de la colline Mugara indique que les commerçants achètent périodiquement des champs de citronniers dans lesquels ils cueillent les citrons (un système de location des cultures fréquent dans la région) ou ils achètent les citrons arrivés à maturité par pièce.
Mais, pour le moment, la ruée vers le citron dépasse l’entendement. C’est la première fois que des commerçants recherchent activement les citrons. Un seul citron coute entre 400 et 500 FBu, s’étonne un habitant de la colline Magara. Il indique que les citrons renfermeraient des vertus thérapeutiques considérables d’après les dires de certains commerçants. Avant, le citron était utilisé dans la cuisson des aliments ou pour atténuer des maux de tête et les effets de la grippe. La même source sous couvert d’anonymat précise qu’une grande quantité des citrons est exportée vers les pays limitrophes où la demande ne cesse de s’accroître.
Aujourd’hui, le citron défie toute concurrence. Le citron jaune est cher plus que les autres fruits dont l’orange, la mandarine, la mangue, la goyave et autres.
Intensifier la culture du citronnier
Les habitants de la région naturelle de l’Imbo font savoir que le commerce du citron est devenu un business parmi tant d’autres et ils s’en réjouissent. Ils demandent au ministère ayant l’agriculture dans ses attributions d’intensifier la culture des citronniers afin de combattre la pauvreté qui sévit dans certaines familles.
Aujourd’hui, le citron défie toute concurrence. Le citron jaune est cher plus que les autres fruits dont l’orange, la mandarine, la mangue, la goyave et autres.
Le prix de la papaye suit le même rythme
Un consommateur amateur de fruits rencontré au marché de Rumonge fait savoir que la papaye est un fruit qui regorge de vertus thérapeutiques qui ne sont pas connues de tous. Il indique aussi que le prix de ce fruit ne cesse d’augmenter sur le marché et suggère que sa culture soit intensifiée dans le pays.
Notre interlocuteur regrette que beaucoup de Burundais ne consomment pas les fruits par ignorance. Cependant, le Burundi est un terrain fertile pour l’horticulture. Plusieurs régions sont propices à la culture des fruits. Une certaine opinion dit que les fruits en provenance du Burundi sont très délicieux, de bonne qualité. De surcroît, ils sont très appréciés dans la sous-région.
Il déplore un clin d’œil aux ministères ayant l’agriculture et le commerce dans leurs attributions d’intensifier et de moderniser la culture des fruits au Burundi. En outre, il faudra motiver les opérateurs économiques qui veulent investir dans la transformation et le commerce des fruits.
Un autre consommateur demande que la culture de consommer les fruits soit intégrée dans les habitudes alimentaires des Burundais en vue de se prévenir contre certaines maladies dont la malnutrition observée surtout chez les enfants et les femmes enceintes.
Par rapport à l’ensemble des cultures, le citronnier est négligé. Peu d’agriculteurs s’intéressent à cette culture. Les citronniers sont moins nombreux sur les collines alors que le goût amer n’a rien à voir avec les recettes issues de ce produit.