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Semaine de l’industrialisation : Investir pour une production plus propre

L’implantation des industries de transformation sont une condition sine qua none de faire face à la pauvreté. Cependant, les produits à mettre sur le marché doivent être compétitifs. Pour y parvenir, on tiendra compte de l’aspect économique et écologique    

« Je suis pauvre parce que je n’ai pas de travail rémunéré. Je suis pauvre parce que je n’ai pas d’argent ou d’initiative. Le pays est pauvre parce qu’il n’existe pas d’initiatives, parce que la politique nationale de développement est mal conçue ou à cause d’un handicap lié au passé sombre du pays… ? », s’interroge Seth Gashaka, directeur du développement industriel. Cela dans son exposé intitulé « Promotion et Gestion des Petites et Moyennes Entreprises (PME) et Petites et Moyennes Industries (PMI) du Burundi » lors de la semaine de l’industrialisation.

Pourtant, affirme-t-il, des pays comme le Singapour se sont développés sur base de rien. Et de renchérir : « Tout commence par l’imagination dans la création d’une industrie. Viennent ensuite les machines, la matière première, l’énergie et l’eau », explique M.Gashaka avant de faire remarquer que le produit doit porter un nom protégé et certifié.

Il informe également qu’il existe des prérequis pour démarrer une entreprise. Ce sont notamment l’aval du gouvernement, l’étude de l’impact environnemental, l’élaboration d’un plan d’affaire… 

Il existe des prérequis pour débuter une entreprise. C’est notamment l’aval du gouvernement, l’étude de l’impact environnemental, élaboration du plan d’affaire.

Produire pour la compétitif

Selon M.Gashaka, les produits mis sur le marché doivent être compétitifs. Ce qui tient compte de l’aspect économique et écologique.

Pour ce qui est de l’aspect économique, il explique que le producteur doit assurer une bonne gestion de la matière première, de l’énergie et de l’eau. Au cas contraire, indique M.Gashaka, l’entreprise peut tomber en faillite.

Il invite à la symbiose industrielle. Par exemple, précise M.Gashaka, on peut produire de l’énergie à partir de la bagasse.

L’aspect écologique va de pair avec la gestion des déchets, selon toujours M.Gashaka. Il reconnait qu’il n’existe pas d’entreprise sans déchets. Le plus important est de tendre vers le principe de déchet zéro en songeant au recyclage.

« Celui-ci permet de quantifier les déchets par le tri sélectif. Ces déchets peuvent constituer à leur tour la matière première », martèle M.Gashaka. Il convie aussi à la bonne gestion des eaux. « Si elles sont déversées dans la nature sans traitement, elles détruisent les herbes. D’où, il faut prévoir les points de traitement avant de les déverser dans la nature ».

Et de conclure : « Lorsqu’on a une entreprise, il nécessaire de faire une bonne déclaration. Les bonnes statistiques facilitent l’Etat dans la planification ».

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