Les fortes pluies de la semaine dernière ont occasionné d’importants dégâts humains et matériels. Des salles de classe et des hectares de champs ont été endommagés dans différentes régions du Burundi.
Des infrastructures abritant l’école fondamentale Christ Roi et des hectares des champs ont subi des dommages considérables suite aux fortes pluies mêlées de vent violents à fin de semaine dernière.
La saison pluvieuse amorce un mauvais départ. Les médias locaux rapportent que des infrastructures scolaires et des hectares des champs ont subi des dommages considérables la semaine dernière, laissant ainsi de nombreux ménages dans une désolation innommable.
À titre d’illustration, en province de Kayanza, quatre réfectoires de l’école technique de Maramvya ont été décoiffées par des pluies mêlées de vents violents dans la soirée de samedi le 21 septembre 2024. Christian Ndaribanye, directeur de cette école, fait savoir que cet établissement a enregistré des pertes énormes en matériels scolaires suite à cette pluie torrentielle. Il demande à une assistance pour permettre le bon déroulement des activités scolaires et le remplacement des objets perdus.
Dans la même province, neuf salles de classe de l’école fondamentale de Bunzogi ont été détruites par les pluies mêlées de vents violents. Des matériels scolaires et des meubles ont été gravement endommagés. La direction de cette école lance un cri d’alarme à l’endroit des bonnes volontés les appelant à soutenir cet établissement, qui a déjà commencé l’année scolaire avec un manque de 100 bancs-pupitres.
Gitega : 10 salles de classe endommagées
Les fortes pluies ont également affecté les provinces du centre du pays, notamment Gitega. Au chef-lieu de cette province, dix salles de classe de l’école fondamentale Christ Roi ont été décoiffées par des orages accompagnés de vents violents l’après-midi de vendredi le 20 septembre 2024. Ces intempéries ont également occasionné deux blessés et plongé élèves et éducateurs dans la désolation. Cette école sous convention catholique doit emprunter des salles de classe ailleurs en attendant sa réhabilitation, a précisé son directeur.
La province de Cibitoke n’a pas été épargnée. Des pluies torrentielles ont frappé la zone Gahabura de la commune de Bukinanyana. Trois établissements scolaires et quinze ménages ont été gravement touchés, rapporte l’administrateur de cette commune. En outre, cinq hectares de champs ont été endommagés. Les collines Shimwe, Mikoni et Rangira ont enregistré des dégâts matériels.
L’administration communale de Bukinanyana indique que les ménages affectés ont besoin d’une assistance pour panser les plaies induites par cette catastrophe naturelle. Elle appelle le gouvernement et ses partenaires à apporter un soutien aux familles sinistrées.
Des hectares de champs endommagés dans la province de Bururi
De fortes pluies ont également frappé la province de Bururi. Dans cette province, des hectares de champs de maïs, de haricots, de patates douces et de pommes de terre ont été abîmés par les pluies diluviennes qui se sont abattues vendredi le 20 septembre 2024 sur les marais de la commune Mugama.
Les collines Kibezi, Kivumu, Mutobo, Donge-Burasira, Mpotsa et Taba ont été particulièrement touchées.
Quid des prévisions météorologiques de l’IGEBU ?
Les prévisions météorologiques de l’IGEBU annoncent une pluviométrie normale à tendance excédentaire dans une grande partie du pays pendant la période de septembre à décembre 2024. En revanche, une pluviométrie proche de la normale avec tendance déficitaire est prévue dans une partie du Bugesera, au nord du pays. L’IGEBU signale également qu’une pluviométrie normale est attendue dans la région naturelle de Bweru et dans une partie des régions de Mosso, de Buyogoma et de Bugesera.
Cette institution espère que l’ensemble des prévisions climatologiques se concrétisera, car, selon les données de l’IGEBU, le phénomène El Niño restera neutre pendant cette période, tandis que La Niña (Phénomène inverse) est attendue pour se développer.
Les changements climatiques ont touché un grand nombre de Burundais l’année dernière. Les fortes pluies observées au début de cette saison pluvieuse viennent aggraver les changements climatiques qui sont légion dans notre pays.