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Vers la maîtrise de la pénurie du carburant au Burundi ?

En marge de la visite effectuée par Audace Niyonzima, ministre en charge des Finances au Nigeria, le président  Nigerian Muhammudu Buhari promet de contribuer  à la résolution de la problématique du carburant.  C’est une bonne nouvelle pour les conducteurs

Les conducteurs se réjouissent du fait que le Nigeria promet de contribuer à la maîtrise de la pénurie du carburant au Burundi

 

Le Nigeria compte soutenir le Burundi dans la résolution de la problématique du carburant. L’annonce a été faite mardi le 3 janvier 2023 par le président Nigerian Muhammudu Buhari  lors de l’accueil du ministre des Finances, du Budget et de la Planification Economique Audace Niyonzima.

Après avoir analysé la demande du Burundi en carburant, Buhari a promis qu’il va demander à la Nigerian National Petroleum Company Limited  de se charger de cette requête.

Cette bonne nouvelle a été annoncée au moment  où il  y a réapparition de longues files d’attente devant les stations-service à Bujumbura.  A titre illustratif, mercredi le 5 janvier 2023 vers  17h, une noria de véhicules attendaient d’être servis en carburant de type essence à la station- service située à la RN9 tout près du camp de la PNB implanté à Ngagara.

Trouver l’essence n’est pas  chose facile

Les conducteurs qui avaient poussé un ouf de soulagement ces derniers jours  se disent inquiets, car seuls les véhicules qui consomment le gasoil sont servis.  Trouver l’essence n’est pas  chose facile.  Pour la plupart des conducteurs interrogés, il faut s’armer de beaucoup de chance pour trouver  ce produit.

Les conducteurs ne comprennent pas ce qui se passe. «Tantôt, on nous rassure qu’il y en a  à tire larigot. Mais après quelques heures, on nous dit que les toutes les stations-services sont à sec».

Un taximan rencontré à la zone Bwiza estime que la Regideso devrait arrêter de mentir en arguant que le carburant  de type essence ne pose plus problème aujourd’hui.  Il  s’inquiète du fait qu’il ne cesse d’acheter un litre d’essence à  plus de 10 000 FBu.  «Cela fait que nous travaillons à perte.   Nous manquons les clients, car nous sommes obligés d’augmenter le prix du transport», déplore- t- il.

Essence : l’offre est inférieure à la demande

Les pompistes interviewés indiquent que cette situation est liée aux quantités insuffisantes qu’ils reçoivent. La demande est plus élevée par rapport à l’offre.  « Le pire est que  les stations- services ne sont pas servies de façon régulière»,  se désolent- ils.  Ils déplorent  alors le fait que les véhicules peuvent passer  la nuit devant les stations -services  pour être les premièrs à la pompe. Ils s’inquiètent du fait que les pertes sont énormes : « Cette pénurie amenuise les revenus, beaucoup de gens passent plusieurs heures à rechercher le carburant. Ce qui perturbe leurs activités ».

Suite à ces désagréments, les conducteurs se réjouissent du fait que le Nigeria a promis de contribuer à la maîtrise de la pénurie du carburant au Burundi.

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