Economie

API : Des avancées remarquables observées

api didace-ngendakumana

Didace Ngendakumana, directeur de l’ API : « Les investisseurs doivent respecter les contenus des plans d’affaires déposés lors des demandes des certificats d’éligibilité aux avantages du code des investissements. Sinon ils s’exposent aux mesures contraignantes prévues dans les lois et règlements burundais »

Vendredi 30 septembre 2016, l’Agence de Promotion des Investissements ( API ) a présenté, lors d’un café de presse, son rapport trimestriel. Cela a été une occasion pour Didace Ngendakumana, directeur de cette agence de parler des avancées, des défis et des remèdes aux problèmes rencontrés

« L’évolution des immatriculations des sociétés et des projections de création d’emplois à la fin du mois de septembre affiche une hausse par rapport à la même période de l’an 2015. Au 27 septembre 2016, 1575 entreprises ont été immatriculées contre 1140 à la fin du mois de septembre 2015, soit une hausse de 37.2 % ». Cela ressort du rapport trimestriel présenté par Didace Ngendakumana, directeur de l’Agence de Promotion des Investissements( API ) lors d’un café de presse qu’il a animé vendredi le 30 septembre 2016. Ce rapport indique que les entreprises créées correspondent aux projections de création de 13 779 emplois contre 10 353 à la fin du mois de septembre 2015, soit une augmentation de 32 .4 %.

Dans le cadre de l’octroi des certificats d’éligibilité aux avantages du code des investissements, M. Ngendakumana fait savoir que l’API a enregistré 51 dossiers dont le montant s’élève à USD 4 681 546.85 FOB.

Les entreprises visitées

Dans le but de se rassurer des réalisations des entreprises créées et certifiées, des descentes sur terrain ont été effectuées, informe M.Ngendakumana. Celles-ci se trouvent aussi bien à Bujumbura qu’à l’intérieur du pays. Il s’est réjoui de trouver toutes les entreprises à l’œuvre. Cela a été aussi une occasion pour lui de discuter avec les entrepreneurs de leurs préoccupations et de leurs perspectives.

S’agissant du vu suivi-évaluation des entreprises créées, Ngendakumana souligne qu’en plus du suivi régulier des entreprises, l’API diligente des enquêtes et en publie les rapports. Il fait remarquer qu’au cours de ce 3ème trimestre, deux rapports ont été produits. Il s’agit de celui effectué auprès des entreprises œuvrant dans le secteur de la transformation. Ces enquêtes ont porté sur 142 entreprises pour la période 2012-2014. Parmi celles-ci, 42 seulement étaient fonctionnelles.

Dans le même cadre du suivi–évaluation sur le parc automobile exonéré dans le cadre des avantages du Code des Investissements, Sur 77 entreprises, 23 représentant un taux de 30 % n’ont pas utilisé le matériel roulant à des fins pour lesquels il a été accordé. Ngendakumana demande donc aux investisseurs de respecter les contenus des plans d’affaires déposés lors des demandes des certificats d’éligibilité aux avantages du code des investissements. Sinon, avertit-il, ils s’exposent aux mesures contraignantes prévues dans les lois et règlements burundais.

Des défis ne manquent pas

Malgré des réalisations remarquables, les défis ne manquent pas, signale M.Ngendakumana. Pour celui-ci, l’environnement ne cesse d’être en mutation et Les contraintes économiques s’accentuent face aux attentes diverses des entrepreneurs. De surcroît, poursuit-il, il est important de revoir les structures et les ressources afin de vérifier si les ajustements sont nécessaires. Pour ce faire, renchérit.

M. Ngendakumana, un audit de l’image externe et organisationnel a été réalisé. Une analyse des forces, des faiblesses, des opportunités et des menaces a été aussi faite. Tout cela dans le but de définir ce que devrait être l’API en 2022 en pensant aux besoins multiformes des investisseurs et exportateurs, aux attentes des partenaires ainsi qu’à l’évolution des relations établies, de l’économie, des technologies et de la société burundaise.

Signalons que les entreprises visitées sont PLANET HOLLYWOOD RESIDENCE, OFFIRENT, PACOBU, BUMAC, AFRITEXTILE, Community Coffee Collective (CCC), LOVIMAX, HOTEL RUHUKA, SOBRIT, BRUNDI Brewery et FATRACO.

A propos de l'auteur

Mathias Ntibarikure.

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Du jamais vu ; un déficit record a été enregistré depuis la création de l’Office Burundais des Recettes (OBR) en 2009, une institution chargée de maximiser les recettes. Un déficit de 110 milliards de FBu sur les 4 derniers mois de l’année budgétaire 2024-2025, déclaré par l’autorité compétente, ne peut pas passer inaperçu. Pire encore, parmi les causes évoquées pour expliquer cette diminution des recettes figurent des facteurs tels que le rôle crucial des agents chargés de maximiser ces recettes, la corruption et la complicité entre les contribuables et les agents, pour ne citer que ceux-là.

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