Environnement

L’UE au Burundi, le RPEEBU et l ’ACVE : La protection de l’environnement, leur cheval de bataille

La délégation de l’Union Européenne au Burundi, le Réseau pour la Promotion de l’Education Environnementale au Burundi (RPEEBU) et l’Action Ceinture Verte pour l’Environnement (ACVE) s’activent dans la protection de l’environnement

La délégation de l’UE au Burundi, le RPEEBU et l’ACVE) s’activent dans la protection de l’environnement

 

En marge de la semaine de la diplomatie verte organisée samedi le 18 novembre 2023, la délégation de l’Union Européenne au Burundi en collaboration avec l’Action Ceinture Verte pour l’Environnement (ACVE) et le Réseau pour la Promotion de l’Education Environnementale au Burundi (RPEEBU) ont procédé à la plantation des bambous et à l’inauguration des maisons vertes dans le jardin public de Bujumbura précisément dans la partie réservée aux enfants.

Selon Elisabetta Pietrobon, ambassadeur de la délégation de l’UE au Burundi, la semaine de la diplomatie verte est une campagne organisée pour protéger la nature et la biodiversité.

Elle explique que la raison de l’organisation de cet événement est que la population est menacée par les effets du changement climatique.  Soit, il s’observe des inondations, la montée des eaux du lac Tanganyika, le déficit hydrique, etc. Et les conséquences à l’endroit de la population sont fâcheuses, déplore Elisabetta.

Selon elle, c’est pour cela qu’on doit agir pour essayer de transformer les défis en opportunités. Et de préciser que pas mal d’actions ont été initiées en ce sens par la délégation de l’UE au Burundi à travers différents projets.

C’est, à titre illustratif, la protection et la gestion des eaux du lac Tanganyika, la protection des bassins versants, le recyclage des déchets plastiques, l’accès à l’eau potable, la vulgarisation de l’énergie verte pour la production de l’électricité, une cuisson propre, etc.

 Le RPEEBU engagé dans la promotion de l’éducation environnementale

Jean Bukuru, président du Réseau pour la Promotion de l’Education Environnementale au Burundi (RPEEBU) abonde dans le même sens.  La protection de l’environnement est une impérieuse nécessité, car la majorité des Burundais ne cessent de subir les effets de sa dégradation, explique‐ t‐ il.

Selon lui, c’est pour cela que les membres de ce réseau sont à l’œuvre depuis 2004 pour promouvoir l’éducation environnementale.  «Nous avons jugé bon d’impliquer les jeunes scolarisés dans ce combat», précise Bukuru.

Jusqu’ actuellement, il indique que déjà plus de 10 000 jeunes répartis dans les clubs de protection de l’environnement opèrent dans 92 écoles sont encadrées au niveau national dans l’optique de leur inculquer la culture de la protection de l’environnement.

Les écoles de la mairie de Bujumbura championnes dans la protection de l’environnement

La mairie de Bujumbura vient en tête avec 28 clubs, la deuxième est Bururi avec 16 clubs, la troisième Makamba avec 11 clubs, la quatrième Gitega avec 8 clubs, la cinquième Bubanza avec 5 clubs, les sixièmes sont Ngozi et Muramvya avec 4 clubs chacune, les septièmes Mwaro, Bujumbura et Kirundo avec 3 clubs et les huitièmes sont Cankuzo et Muyinga avec 2 clubs chacune. Viennent en dernière position les provinces Ruyigi, Rutana et Rumonge avec un seul club chacune.

Parmi ces derniers, certains sont des promoteurs des solutions durables entre autres le biogaz, etc.

Les jeunes scolarisés impliqués dans la protection de l’environnement

Albert Mbonerane, président fondateur de l’ACVE : »Je demande à toute la population de s’impliquer davantage dans la protection de l’environnement pour inverser la tendance. »

Les jeunes scolarisés contactés se réjouissent du fait que leurs écoles respectives les impliquent dans la protection de l’environnement. «Nous avons appris que certaines formes de catastrophes telles que les inondations, le déficit hydrique, le glissement de terrain et le phénomène de ravinement qui sont devenues légion sont liés à la dégradation de l’environnement», laissent‐ ils entendre.

Pour cette raison, ces jeunes ne cessent de planter des arbres fixateurs dans différents endroits. Ils aménagent des pépinières, recyclent les déchets plastiques, etc.

Notons que Albert Mbonerane, président fondateur de l’ACVE demande alors à toute la population de s’impliquer davantage dans la protection de l’environnement pour inverser la tendance.

Mots-clés :
A propos de l'auteur

Jean Marie Vianney Niyongabo.

Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur.
La rédaction se réserve le droit de ne pas publier les commentaires enfreignant ces règles et les règles de bonne conduite.

éditorial

Un environnement des affaires peu attractif

Un environnement des affaires peu attractif

A l’instar des autres pays, le Burundi se lance dans le redressement de son économie pour améliorer les conditions de vie des populations et réduire les inégalités sociales. Ainsi, « le pays s’est engagé sur la voie de la transformation économique de manière à augmenter et diversifier la production sans entraver l’équilibre écologique », a déclaré le président de la République Evariste Ndayishimiye lors du sommet des chefs des Etats tenu à Nairobi le mois précédents. La campagne de lutte contre la pauvreté pour aspirer à la prospérité partagée et un développement durable se heurte à des défis de taille. Même si le gouvernement s’est donné un pari de l’émergence endéans 16 ans, à travers sa nouvelle « Vision d’un Burundi Emergent en 2040 et Développé en 2060 », l’économie nationale est plus que jamais exposée aux chocs extérieures.

    Abonnez-vous à notre bulletin

    Journal n° 606

    Dossiers Pédagogiques

    Facebook

éditorial

Un environnement des affaires peu attractif

Un environnement des affaires peu attractif

A l’instar des autres pays, le Burundi se lance dans le redressement de son économie pour améliorer les conditions de vie des populations et réduire les inégalités sociales. Ainsi, « le pays s’est engagé sur la voie de la transformation économique de manière à augmenter et diversifier la production sans entraver l’équilibre écologique », a déclaré le président de la République Evariste Ndayishimiye lors du sommet des chefs des Etats tenu à Nairobi le mois précédents. La campagne de lutte contre la pauvreté pour aspirer à la prospérité partagée et un développement durable se heurte à des défis de taille. Même si le gouvernement s’est donné un pari de l’émergence endéans 16 ans, à travers sa nouvelle « Vision d’un Burundi Emergent en 2040 et Développé en 2060 », l’économie nationale est plus que jamais exposée aux chocs extérieures.
  • Journal n° 606

  • Dossiers Pédagogiques