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Quand IFDC vise le développement inclusif

 En date du 8 mars 2024, il a été organisé à Donatus Conference Center un atelier sur le développement inclusif. Cet atelier a été organisé par l’International Fertilizer Development Center (IFDC Burundi) en marge de la célébration de la journée internationale des droits de la femme. Cette organisation s’engage à intégrer le genre dans ses projets pour atteindre un développement durable.

Marcel Nibasumba , Directeur –pays de l’IFDC Burundi :« A à travers le projet Private Seed Sector Development (PSSD) ,26 femmes ont bénéficié d’un appui de l’IFDC pour investir dans la production et la commercialisation des semences sélectionnées au cours de l’année 2023».

 

Vendredi le 8 mars 2024, International Fertilizer Development Center (IFDC Burundi) s’est joint à la communauté internationale pour célébrer la journée internationale des droits de la femme.  Dans un atelier organisé à l’intention de cette journée, Marcel Nibasumba, Directeur –Pays de IFDC a indiqué que cette organisation est sensible au genre. En effet, à travers le projet Private Seed Sector Development (PSSD) ,26 femmes ont bénéficié d’un appui de IFDC pour investir dans la production et la commercialisation des semences sélectionnées au cours de l’année 2023. Par conséquent, elles ont pu distribuer les semences à plus de 18 000 agriculteurs.

Parallèlement, le projet d’Appui à la Gestion Responsable et Intégrée de la Fertilité des Sols (PAGRIS) a appuyé les hommes et les femmes issus de 70 mille ménages. Ils ont intégré les pratiques de protection de leurs terres cultivables pour booster la production. « Aujourd’hui, nous célébrons ce succès. C’est aussi une occasion de réajuster les objectifs pour atteindre un développement inclusif », a déclaré le patron de IFDC au Burundi devant les employés, les partenaires et les bénéficiaires des projets réalisés par IFDC

Le projet PSSD-IFDC contribue à l’autonomisation de la femme

Mme Jeanne Nkurunziza, une des bénéficiaires du projet PSSD de IFDC fait savoir qu’elle est actuellement autonome grâce à l’appui de IFDC.  Cette entrepreneure de la commune Bisoro en province de Mwaro a commencé par exploiter deux hectares, puis cinq hectares et, maintenant, elle exploite huit hectares de champs de pommes de terre. Elle dispose de 82 tonnes de pommes de terre issues de la récolte de la saison culturale 2024 A.

«Auparavant, j’étais  une pauvre veuve qui exploitait un lopin de terre. Par après, j’ai pensé à booster la production en exploitant  2 ha .Malheureusement, je ne pouvais pas avoir des clients pour ma production» se lamente Mme Nkurunziza.

Le  projet PSSD de IFDC lui a appris non seulement les stratégies  d’augmenter  la production, mais aussi les stratégies de  commercialisation des semences sélectionnées  issues de sa production.   Elle parcourait les collines  environnantes pour aider et sensibiliser les agriculteurs à  moderniser l’exploitation de  leurs champs de pomme de terre  car la majorité de ces agriculteurs pratiquaient une agriculture de subsistance. Le résultat  de cette activité est que ces agriculteurs  ont augmenté la production et ont pris l’option de planter toujours des semences sélectionnées.

Jeanne Nkurunziza, la bénéficiaire du projet PSSD-IFDC : « Grâce à l’appui de l’IFDC, Je vois en or le futur de mes fils. J’ai déjà acheté une terre cultivable de 3 ha. De plus, je suis connue dans toutes les collines et toutes les communes de la province de Mwaro en qualité d’entrepreneure» .

«Pendant le semis, ces agriculteurs se sont bousculés chez moi pour se procurer des semences de pommes de terre sélectionnées, car ils ont vu le bon rendement qui résulte de la modernisation de l’agriculture et l’emblavement des semences de bonne qualité » fait-elle savoir   avant de  montrer que parmi les autres stratégies  de commercialisation figurent les foires organisées dans les différentes collines de la localité    sous l’appui du projet PSSD –IFDC  pour faire connaître à tous agriculteurs qu’elle possède des semences de qualité  qui donnent une bonne production. Ainsi, avec ses 82 tonnes de pommes terre, elle n’a pas peur de manquer de clients.  Elle salue le soutien apporté par de IFDC  à son business, car elle est maintenant autonome. « Je vois en or le futur de mes trois fils. J’ai déjà acheté une terre cultivable de 3 ha. De plus, je suis connue dans toutes les collines et toutes les communes  de la province de Mwaro en qualité d’entrepreneure»,a témoigné Mme Nkurunziza dans cet atelier.

Des formations en leadership transformationnel pour un développement inclusif

En plus des formations sur la production et la multiplication des semences résilientes au changement climatique et sur  la restauration  de la fertilité du sol, L’IFDC via son projet  d’Appui à la Gestion Responsable et Intégrée de la Fertilité des Sols (PAGRIS) offre des formations sur le leadership et le développement inclusif aux bénéficiaires. Mr  Vianney Sibomana, natif  de la province de Rumonge et membre du comité du site  de protection des sols de la colline Burambi fait savoir que ces  formations lui ont été bénéfiques.

«Avant ces formations, je vivais dans une maison d’une seule chambre. Même un visiteur  ne pouvait pas passer la nuit chez moi. En plus, j’étais très pauvre ; je ne pouvais pas payer de la nourriture à ma famille. Mais, aujourd’hui, ces formations ont changé ma vie  », atteste-t-il.  Dans sa commune natale, il est rare de voir un homme aider sa femme  à faire les travaux de ménages. Mais,lui, il les fait et collabore  étroitement avec sa femme dans la prise des décisions familiales. Son changement a suscité des polémiques à l’entourage comme quoi sa femme lui aurait  fait perdre sa masculinité. Pourtant, grâce à cette masculinité positive, il a augmenté la production et il habite  maintenant dans une maison à cinq chambres.

Des mécanismes pour améliorer l’intégration du genre

L’intégration du genre dans les projets de IFDC ne se limite pas aux bénéficiaires, mais elle  concerne aussi son staff. Le directeur-pays de IFDC  a souligné que la journée  internationale des droits de la femme  est une occasion  pour les membres du staff  d’étudier les mécanismes pour éliminer les barrières qui limitent le développement inclusif.  Il s’agit entre autres des barrières sociétales et des barrières culturelles   qui limite l’épanouissement de la femme.

Pour pallier à ce défi, IFDC a mis en place la stratégie de diversité, d’inclusion et d’équité pour supprimer le déséquilibre qui s’observe entre les hommes et les femmes  dans les postes de IFDC. «Cette stratégie consiste en une discrimination positive, c’est-à-dire qu’ à compétences égales, les femmes seront favorisées pour occuper le poste », fait savoir le patron de IFDC au Burundi. Il tient à signaler que  dans la stratégie mondiale, IFDC envisage recruter un cadre  pour développer les stratégies locales pour l’intégration du genre dans le recrutement, car les défis diffèrent d’un pays à l’autre et d’une culture à une autre. Il indique que le manque d’équilibre entre les hommes et les femmes qui constituent  le staff de IFDC va prendre fin d’ici 2025 grâce à ses initiatives.

Entretemps, il demande aux femmes œuvrant au sein  de IFDC de sensibiliser d’autres femmes à briser les stéréotypes et les barrières culturelles pour atteindre le développement durable du pays.

Le 8 mars, une journée des revendications 

Dans son exposé, Mme Consolée Barikore, chargée de la formation et du genre  à IFDC a présenté la genèse  de la journée  internationale des droits de la femme. Elle explique : « La Journée internationale des droits des femmes trouve son origine dans les manifestations des femmes de 1909 et 1911 en Europe et aux États-Unis. Elles réclamaient des meilleures conditions de travail et le droit de vote comme leurs frères.  En 1975, l’Organisation des Nations Unies célébra pour la première fois la Journée internationale des femmes-le 8 mars. C’était lors de l’Année internationale de la femme».

Ainsi, le 8 mars est  une journée de rassemblements à travers le monde et l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes. En marge de cette journée, les femmes du monde entier s’organisent  pour fêter les victoires et les acquis, mais aussi faire entendre leurs revendications et améliorer la situation des femmes. C’est aussi l’occasion de mobiliser en faveur des droits des femmes et de leur participation à la vie politique et économique. Ainsi, tous les participants  ont salué l’étape franchie dans les revendications des droits de la femme au Burundi, car plusieurs améliorations ont eu  lieu aussi bien dans les familles burundaises qu’au niveau national.

Pour les femmes  œuvrant au sein de  IFDC, C’est une journée d’évaluation  des causes de  effectif minimal des femmes qui occupent les postes au sein de cette organisation, notamment les postes techniques comme les agronomes et les chauffeurs alors qu’il y a des femmes capables pouvant occuper  ces  postes.

Toutefois, Mme Barikore salue les efforts engagés par IFDC dans l’intégration du genre dans le recrutement du personnel. Pourtant, elle demande d’étudier d’autres stratégies pour mettre fin au déséquilibre entre les genres voire atteindre l’objectif de 50% pour les employés masculins et 50 % pour les employés féminins. Elle félicite les femmes œuvrant au sein de IFDC pour leur contribution  au développement du pays et les invite à servir de modèle  pour les autres femmes burundaises.

Enfin, IFDC s’engage à soutenir le gouvernement du Burundi à travers la promotion du développement inclusif. Le Directeur- pays de IFDC remercie le ministère de l’Environnement, de l’Agriculture, de l’Elevage pour son soutien aux projets de IFDC. Ses remerciements s’adressent également aussi à l’Ambassade des Pays-Bas, le bailleur principal des projets de IFDC et aux partenaires d’implémentation, notamment l’UCODE et   TWITEZIMBERE qui contribuent énormément dans la réalisation des projets de IFDC.

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Journal Burundi Eco.

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Du jamais vu ; un déficit record a été enregistré depuis la création de l’Office Burundais des Recettes (OBR) en 2009, une institution chargée de maximiser les recettes. Un déficit de 110 milliards de FBu sur les 4 derniers mois de l’année budgétaire 2024-2025, déclaré par l’autorité compétente, ne peut pas passer inaperçu. Pire encore, parmi les causes évoquées pour expliquer cette diminution des recettes figurent des facteurs tels que le rôle crucial des agents chargés de maximiser ces recettes, la corruption et la complicité entre les contribuables et les agents, pour ne citer que ceux-là.

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