Développement

37 établissements touristiques d’hébergement classés

Le ministère du Commerce, de l’Industrie et du Tourisme a publié vendredi le 1er mars 2019 les résultats de la première phase de classification des établissements d’hébergement dans le pays. Trois établissements ont été classés cinq étoiles, neuf ont été classés quatre étoiles, neuf autres ont été classés trois étoiles et seize ont été classés deux étoiles

Jean Marie Niyokindi, ministre du Commerce, de l’Industrie et du Tourisme (au milieu) : « Pour être évalué, chaque établissement touristique devait d’abord remplir en totalité 19 critères essentiels obligatoires »

Dans le but de se joindre aux autres pays de la Communauté Est Africaine, le ministère du Commerce, de l’Industrie et du Tourisme à travers l’Office National du Tourisme a effectué la première phase de classification des établissements d’hébergement dans le pays. Sur 64 établissements touristiques d’hébergement qui ont été visités dans 11 provinces, Jean Marie Niyokindi, ministre du Commerce, de l’Industrie et du Tourisme fait savoir que 37 établissements touristiques ont été classés dont 22 en mairie de Bujumbura, 5 à Ngozi, 3 à Kayanza, 2 à Karusi, 1 à Muyinga et 1 à Muramvya. 

Les résultats de la classification

Les hôtels classés cinq étoiles Les hôtels classé quatre étoiles Les hôtels classés trois étoiles Les étoiles classés deux étoiles
1.Hôtel Club du Lac Tanganyika 2. Hotel Royal Palace 3. Hôtel   Belair résidence
1.Best outlook hotel
2.Hôtel Panoramique
3.Zion mount hotel 4.Tigers apartment hotel 5.Tropitel 6.City hill 7.Kiriri garden 8.Dolce vita 9.Rocca Golf
1. Chalet la concorde
2. Helena hôtel 3. Hôtel le paradis 4. Martha hôtel 5. Village hôtel 6. Source du Nil 7. New agena 8. Hôtel Ruhuka 9. Hôtel Buntu
1. Hôtel Hill residence 2.Hôtel des plateaux 3.King’s conference center 4.Hôtel accolade 5.Hôtel Kigobe 6.Hôtel Mandela 7.Hôtel Inarunyonga 8.Hôtel le chandelier 9.Hôtel Musumba 10.Hôtel Gahahe hills 11.Alexestel 12.Hôtel pacifique 13.Hôtel emeraude 13.Hôtel green hills 15.Hôtel Banga 16.Hôtel cercle le Girafe polyvalent

Qu’en est-il de la valeur ajoutée ?

Comme impact de ce processus de classification, Niyokindi évoque le passage de certains établissements touristiques d’hébergement de l’informel au formel avec l’acquisition de licences d’exploitation. Et d’ajouter l’amélioration de la qualité des services offerts aux clients dans les établissements ainsi que l’environnement d’accueil (signalisation, équipements à disposition des clients comme les coffres forts, les téléphones…).

Les critères à tenir compte lors de la classification

Pour être évalué,  Niyokindi précise que chaque établissement touristique d’hébergement devait d’abord remplir en totalité 19 critères essentiels obligatoires. Pendant l’évaluation, on observe le bâtiment dans tous ses aspects (surface, murs, plafond…), et mesure la taille des chambres de l’hôtel. On apprécie les rideaux, les nappes de table, les draps de lits ainsi que leur qualité).  De plus, on prend des photos, apprécie et on accorde une note en suivant le canevas élaboré et validé par la Communauté Est-Africaine. 

Pour avoir une étoile, la note minimale est 50% de 2135 points. Pour avoir deux étoiles, la note minimale est de 60% de 2400 points. Pour accéder à trois étoiles, l’hôtel devait avoir au minimum 30% de chaque section principale et 60% de 4135 points. Quant à quatre étoiles, l’hôtel devait avoir au minimum 40% de chaque section principale et 80% de 4975 points. Pour qu’un hôtel soit classé cinq étoiles, il devait avoir 50% de chaque section principale et 80% de 5575 points.

Malgré la classification des hôtels, leur bilan est négatif

Malgré cette activité louable de classification des hôtels, les propriétaires s’inquiètent du fait que le secteur de l’hôtellerie et tourisme est en pleine crise et que leur bilan est négatif. Il n’y a pas de clients. Selon le représentant de l’hôtel Club du lac Tanganyika, les banques sont sur leurs dos. Elles demandent qu’ils leur remboursent les crédits qu’elles leur ont accordés. Cette situation fait que certains établissements touristiques d’hébergement sont en liquidation. D’autres ont mis la clé sous la porte. Parmi les causes de cette situation, cet hôtelier évoque la TVA qui est exorbitant. Selon lui, les propriétaires des hôtels ne devraient pas payer la même TVA qu’une industrie de tôles ou de lait. Victor Girukwishaka,  représentant de l’hôtel Royal Palace y ajoute le billet d’avion qui est très cher. Selon lui, le ticket de 1600 USD pour un touriste européen qui veut  voyager vers le Burundi est énorme. Il préfère voyager vers les pays de l’Amérique latine  ou de l’Afrique du Nord, là où on a réduit le coût du billet d’avion pour attirer les touristes. De surcroît, le visa touristique unique au niveau des six pays membres de la Communauté Est Africaine n’est pas encore mis en place. Et de demander au ministère de tutelle de voir comment développer ce secteur qui est censé être le fer de lance de l’économie du pays.         

Niyokindi a informé que le Burundi dispose de 596 établissements touristiques d’hébergement ayant une capacité d’accueil de 7394 chambres-lits.

A propos de l'auteur

Jean Marie Vianney Niyongabo.

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