Les cours du troisième trimestre de l’année scolaire 2024-2025 débutent lundi le 28 avril 2025 pour les niveaux maternel, fondamental et post-fondamental. Les étudiants des établissements universitaires officiels, quant à eux, sont déjà au début de leur quatrième trimestre de l’année académique 2023-2024.
Ce troisième trimestre, particulièrement court, à peine un mois, sera immédiatement suivi par les examens. A l’université, il n’est pas toujours évident de suivre le rythme du programme en cours. Toutefois, une échéance nationale importante marque cette période : les élections des députés et des conseillers communaux.
Mélance Maniragaba, rédacteur en chef adjoint.
Décidément, cette période peut être à risque et générer des comportements irréfléchis, notamment chez les apprenants en âge de voter. Voter selon ses convictions est un droit, voire un devoir. Mais pour un élève ou un étudiant, cela ne doit pas se faire au détriment des études. Certains risquent de laisser de côté leurs cours pour participer à des meetings politiques. Ce n’est pas un mal en soi, à condition de le faire avec discernement.
Le troisième trimestre, bien que court, est crucial. Il sera marqué par les évaluations finales, les examens, mais aussi par des décisions importantes comme les orientations scolaires. Les perturbations possibles : absences, distractions, manque de concentration risquent d’affecter sérieusement le parcours des apprenants.
Mais les enseignants, qu’ils soient stricts ou bienveillants, même distraits par l’agitation électorale, garderont leur regard fixé sur leur mission : accompagner l’élève vers la réussite.
Pour s’en sortir, organisez-vous dès aujourd’hui : planifier les révisions, les devoirs, les travaux pratiques et les examens.
Car si, à la fin de l’année, les résultats ne sont pas à la hauteur, les regrets seront individuels. Et pourtant, chaque apprenant a un rôle actif à jouer dans sa réussite.
Quant aux éducateurs, eux aussi potentiellement affectés par le contexte politique, ils restent les premiers garants de l’équilibre entre le droit à la participation citoyenne et l’engagement éducatif. Les élèves ne sont pas censés maîtriser tous les enjeux électoraux. Il faut les accompagner, clarifier les zones d’ombre et leur rappeler inlassablement que chaque jour compte. Et le temps perdu ne se rattrape jamais.
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