Développement

Chemin de fer, section Uvinza-Musongati : Le lancement des travaux de construction pour bientôt

Les autorités compétentes annonceront très prochainement la date du lancement des travaux de construction du chemin de fer, section Uvinza (Tanzanie)-Musongati (Burundi). Un atelier de vérification a eu lieu à Bujumbura du 20 au 21 mars 2025 pour s’assurer que tout est en ordre

Une vingtaine de techniciens chinois sont actuellement sur le sol burundais, dans les provinces de Makamba et Rutana, pour revérifier si l’alignement initial proposé lors des études de faisabilité est toujours valable.

« Après la signature du contrat avec l’entreprise chargée de l’exécution des travaux de construction du chemin de fer, section Uvinza-Musongati, signée à Dar-es-Salaam le 29 janvier 2025, nous avons tenu une réunion d’échange pour vérifier que tout soit prêt pour le lancement des travaux », déclare Capitaine Dieudonné Dukundane, ministre des Infrastructures, de l’Equipement et des Logements Sociaux.

Cette réunion qui a permis de faire le point sur l’état d’avancement des préparatifs pour le lancement de la construction du chemin de fer, a eu lieu à Bujumbura du 20 au 21 mars 2025.

Pour le ministre en charge des infrastructures, il s’agit d’un projet complexe. « Le pays n’a jamais réalisé un projet de ce genre, tant du côté burundais que du côté de la Banque Africaine de Développement (BAD). C’est le premier projet régional que cette banque finance dans le pays », explique Capitaine Dukundane.

Ce projet implique, selon lui, un grand nombre d’acteurs. Ainsi, lors de cet atelier de vérification, l’état d’avancement des préparatifs a été examiné, notamment en ce qui concerne l’entreprise ou le consortium ayant remporté le marché, la mission de contrôle et la mobilisation des financements.

Tout va bien du côté technique

Capitaine Dukundane informe que cela fait une semaine que les experts de l’entreprise ou du consortium d’entreprises chargé de l’exécution des travaux sillonnent le corridor ou le tracé du projet. « Du côté de la Tanzanie, une équipe d’une vingtaine de techniciens chinois a déjà terminé son travail dans ce pays. Ils se trouvent actuellement au Burundi, dans les provinces de Makamba et Rutana, où passera le chemin de fer », précise-t-il. Il souligne qu’il s’agit d’un exercice classique, normal et ordinaire, visant à revérifier si l’alignement initial proposé lors des études de faisabilité est toujours valable.

Les vérifications, les contrôles et les ajustements nécessaires permettent de déterminer un alignement définitif, explique le ministre en charge des infrastructures. Pour lui, c’est sur la base de cet alignement final que seront effectués les calculs pour l’indemnisation des expropriations.

Mission de contrôle : une condition sine qua non

Capitaine Dukundane annonce que la Banque Africaine de Développement (BAD) a déjà donné son accord pour le recrutement de la mission de contrôle. « D’ailleurs, la mission de contrôle était présente lors de cette réunion », ajoute-t-il.

Il précise que ce genre de travaux ne peut pas débuter sans la mise en place d’une mission de contrôle. C’est une avancée observée au cours des deux derniers mois.

Une mobilisation de financement en bonne voie

Le ministre en charge des infrastructures assure que la mobilisation des financements suit son cours normal. Selon le rapport de la BAD, d’autres acteurs et financiers seraient intéressés à rejoindre le projet. « C’est un financement colossal. La valeur du projet de construction du chemin de fer dépasse les 2 milliards USD. Mais vu les retombées que le projet pourra générer, il est encourageant d’avoir des conditions de financement relativement abordables. Ce chemin de fer est l’une des solutions à envisager pour combler le déficit budgétaire », signale Capitaine Dukundane.

Il ajoute que, pour le lot couvrant la Tanzanie et le Burundi (lot 7 côté Tanzanie et lot 8 côté Burundi), les fonds annoncés par la BAD pourront être facilement mobilisés en attendant la disponibilité d’autres financements complémentaires.
Le ministre souligne enfin qu’un calendrier pour la pose de la première pierre a été établi lors de la réunion. Cependant, ce seront les autorités habilitées de la Tanzanie et du Burundi qui annonceront la date propice pour cette cérémonie.

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Mélance Maniragaba.

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