Code de la route : Le conducteur doit être dans tous ses états pour éviter les accidents

En matière de sécurité routière, chaque personne à bord d’un véhicule a une responsabilité. Les conducteurs sont en première ligne pour veiller à la sécurité des passagers. Ainsi, le législateur prévoit une série de dispositions pour guider les usagers de la route. Les conducteurs doivent s’abstenir de conduire en état d’ébriété, de recevoir ou d’émettre des appels au volant, etc

Dans notre édition du 03 avril 2020, nous avons développé certains concepts relatifs au transport en commun en général. Globalement, tout conducteur doit respecter les règles de conduite pour réduire les risques d’accidents. Burundi Eco vous partage certaines dispositions du code de la route relatives aux précautions particulières de sécurité routière imposées aux conducteurs de véhicules.

« Entre boire et conduire, il faut choisir »

L’article 190 du code de la route porte sur l’interdiction de conduire en état d’ivresse. En cas de suspicion qu’un conducteur est en état d’ébriété, l’agent de police en fonction le somme de lui fournir un échantillon de son haleine pour analyse.

Le conducteur de tout véhicule ne peut recevoir ou transmettre une communication par téléphone mobile qu’après avoir mis complètement à l’arrêt le véhicule qu’il conduit

Pour mener à bien cette activité, la loi autorise les agents de roulage à faire recours aux appareils qui déterminent le taux d’alcool dans le sang. Le conducteur dont le degré d’alcool est supérieur à 80 mg dans100 ml de sang est considéré comme se trouvant sous emprise de l’alcool. Les cas avérés d’alcoolisme chronique peuvent conduire au retrait définitif du permis de conduire au conducteur concerné tel que prescrit à l’article 193 du code de la route.

La méforme, l’ennemi du conducteur

Aux personnes âgées ou de santé fragile ainsi que les personnes susceptibles de tomber dans une crise sanitaire, le code de la route interdit de conduire au risque d’exposer la vie des personnes au danger. « Toute personne dont les facultés sont altérées au point de perdre sa concentration ou ses efforts ou ses forces au volant doit s’abstenir de conduire un véhicule automoteur. Il est en de même pour une personne en proie à la fatigue, à la distraction ou à une nervosité excessive. Il doit arrêter de conduire ou s’astreindre au repos jusqu’à la récupération complète de toutes ses facultés », renseigne le code de la route.

Les conducteurs à risque susceptibles de développer des crises subites et prévisibles liées à une maladie connue telle que l’épilepsie, le diabète, la défaillance cardiaque, les troubles visuels doivent se soumettre au contrôle régulier de leur état de santé., apprend-on du code de la route.

Ne pas jouer le rôle de « standardiste » au volant 

La loi interdit aux conducteurs de véhicules de parler au téléphone en pleine circulation. Les automobilistes doivent éviter de recevoir des appels téléphoniques qui risquent de les distraire et provoquer des accidents. Dans ce cas, le risque d’oublier qu’ils sont au volant est grand et de commettre un accident est très élevé. « Le conducteur de tout véhicule ne peut recevoir ou transmettre une communication par téléphone mobile qu’après avoir mis complètement à l’arrêt le véhicule qu’il conduit », lit-on dans le code de la route.

Le port d’une ceinture de sécurité est obligatoire

Le conducteur en circulation ainsi que les passagers et particulièrement ceux des sièges avant doivent obligatoirement porter la ceinture de sécurité. Les enfants de moins de treize ans doivent obligatoirement prendre place sur les sièges arrière du véhicule. Ils sont tenus également de porter la ceinture de sécurité durant le trajet. Pour cela, les parents doivent être vigilants quand des enfants sont à bord d’un véhicule.

Bref, le conducteur doit instinctivement adopter une attitude responsable pour ne pas mettre en danger sa vie et celle des autres personnes à bord de l’engin. A titre d’exemple, quand il traverse un lieu très fréquenté par les animaux, il doit ralentir au risque de cogner une bête en situation d’errance. Il doit se tenir à l’écart d’un animal blessé au risque de l’effrayer et, partant, de provoquer des réactions susceptibles de causer un accident. Le code de la route précise que si le conducteur a respecté ces conditions, il a droit à une réparation à charge du propriétaire de l’animal. La prudence est fortement recommandée quand on est dans la circulation.