Environnement

Des rues de Bujumbura toujours jonchées de déchets

Dans certaines rues du centre-ville de Bujumbura, les caniveaux sont devenus de véritables dépotoirs d’immondices. Des déchets, surtout des sachets et des emballages en plastique, s’y observent. Les vendeurs des produits alimentaires laissent trainer les restes de ces derniers dans la rue. Même ceux qui prennent l’initiative de balayer et les travailleurs engagés par la Mairie pour faire la propreté des rues déversent les déchets dans les caniveaux

Sur certaines routes comme le boulevard de l’Uprona allant jusqu’à l’Université du Burundi, le boulevard de la Liberté passant près de la station communément appelée « Chez Katikati » et le boulevard Patrice Lumumba allant jusqu’à la cathédrale Regina Mundi depuis le centre-ville, les déchets sont balayés et entassés au bord des routes. Certains citadins se lamentent que les services chargés de collecter ces déchets brillent par leur absence.

Les déchets balayés sont par la suite entassés près des routes secondaires. Ceux qui exercent leurs activités tout près de ces routes déplorent l’insuffisance d’hygiène créée par le ramassage de ces déchets pendant la saison des pluies. Comme conséquence, ces déchets débordent lorsqu’il a plu. Ceux qui exercent leurs activités aux abords de ces routes disent qu’ils s’organisent à leur manière pour assainir le lieu bien qu’ils ne soient pas habilités à le faire. « Nous nous entendons avec les femmes chargées de balayer les différentes routes, on les paie et elles balaient l’espace, mais ce n’est pas assez, car, chaque fois, les déchets continuent à s’observer puisque ces déchets ne sont pas correctement collectés. La conséquence durant la saison pluvieuse et que les déchets débordent. »

Dans les différentes rues du centre-ville de Bujumbura, les déchets s’observent encore dans les caniveaux

Les déchets mélangés à l’eau sale débordent. Ils demandent aux services habilités de tout faire pour les évacuer.

Des conséquences fâcheuses

La mairie de Bujumbura a mis en place des équipes chargées de la propreté mais celle-ci reste un problème sérieux. Ceci est surtout dans les caniveaux où sont déposés les déchets en plastique, les sachets, ainsi que les restes des produits alimentaires (nourriture). Ces déchets freinent l’évacuation des eaux usées et de pluie. Lorsque la pluie tombe, les eaux ne sont pas bien drainées à tel point qu’elles ruissellent dans les rues et non dans les caniveaux.

Selon Michelle Keza, une vendeuse de matériel scolaire, ce sont surtout les gens qui prennent du jus et de l’eau qui jettent les emballages en plastique sur les voies publiques comme si elles faisaient fonction de dépotoirs. Elle indique que la propreté de notre ville est l’affaire de tous les citadins. Surtout que ces immondices jetées et les eaux usées qui coulent sur les voies publiques donnent une mauvaise image de la ville, qui devrait être brillante. Elle estime que c’est très bénéfique qu’au quotidien, chacun des citadins, puisse contribuer à la qualité de notre cadre de vie. Elle insiste sur le fait que chacun devrait être responsable et éviter de jeter les déchets dans les rues et dans les caniveaux.

Nécessité d’une prise de conscience collective

Le constat est que personne ne se soucie plus de la notion de l’hygiène. Les gens peuvent consommer tel ou tel autre produit et jettent les restes n’importe où. « La mise en place des poubelles publiques est le seul moyen de collecter ces déchets qui pullulent dans les caniveaux. Comme ça si elles sont là, celui qui ira à l’encontre des mesures d’hygiène pourra être sévèrement puni », fait savoir Jérémie Nahayo, un des rabatteurs sur le parking des bus de Musaga. Il y a aussi nécessité d’augmenter les agents chargés de collecterles déchets.

D’après le prénommé Didace, un cordonnier exerçant au centre-ville, l’insalubrité ne donne pas seulement une mauvaise image de la ville, mais aussi, la possibilité d’être contaminé par des maladies liées au manque d’hygiène. Il souligne surtout le cas des enfants venant de l’école ainsi que ceux en situation de rue qui se jettent dans ces caniveaux pour y récupérer différents objets. Il propose que la Mairie installe des poubelles publiques où on va jeter les emballages en plastique.

Pour rappel, CP Jimmy Hatungimana, nouveau maire de la ville de Bujumbura avait promis, lors de sa prise de fonction, de faire la propreté de la ville son cheval de bataille. Une bonne initiative, mais qui nécessite encore des efforts au vu de la situation actuelle.

A propos de l'auteur

Bonaparte Sengabo.

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