Développement

Déviation d’un tronçon de la RN1 : A quand le début des travaux ?

Il y a deux ans, le gouvernement a pris la décision de créer une déviation de la Route Nationale No1 suite à la proximité des bureaux de la présidence. Les travaux qui devraient durer une année n’ont pas encore commencé. Mais les services habilités tranquillisent. Les études du projet sont terminées

C’est en septembre 2018 que l’accord de don a été signé entre Domitien Ndihokubwayo, ministre burundais des Finances et Li Changlin, Ambassadeur de Chine au Burundi. Cet accès de don de 300 millions de Yuans (43,68 millions USD) était destiné à financer la réalisation de la déviation de la RN1 Bujumbura-Bugarama dans le cadre du renforcement de l’amitié et de la coopération bilatérale.

La déviation du tronçon de la RN1 devra contourner les bureaux de la présidence pour déboucher sur la RN9.

Depuis le rond-point des Nations Unies, c’est de là que la déviation devrait commencer. Il faudra passer par Mutakura-Kinama-Carama et prendre la RN9 jusqu’à la rivière Gikoma. L’étroitesse de la route montre qu’il faudra aussi démolir une centaine de maisons. Selon Ir. Emile Ndayisaba, Directeur Général de l’Agence Routière Burundaise (ARB), les études relatives au projet de déviation de ce tronçon sont presque finies. Il demande aux habitants qui ont construit dans l’emprise où passera cette route de se préparer à dégager. La déviation va s’opérer au niveau de la rivière Gikoma sur une distance linéaire de 5,5 km. Le retard dans les travaux, poursuit-il, est dû à la fermeture des frontières car les ingénieurs chinois qui devraient commencer les travaux, en collaboration avec les ingénieurs burundais, sont bloqués à Nairobi. «Dès que les frontières seront réouvertes, nous sommes confiants que les travaux vont débuter. Du côté de l’Agence Routière Burundaise, tout est en place pour qu’une fois la situation débloquée, les travaux puissent commencer », fait-il savoir.

Dans les prévisions, la route devrait être construite sur quatre voies pour permettre la fluidité de la circulation sachant que cette route est fréquemment empruntée par les gros camions. Mais, après les études, il a été constaté que cela nécessiterait de gros moyens par rapport au budget y alloué.

Réhabiliter la RN1 est une urgence, mais le relief reste un grand obstacle

Les montagnes qui surplombent la RN1 sont un obstacle majeur dans la réalisation des projets de réhabilitation de cette voirie. La dégradation de l’environnement est aussi un grand défi pour la sauvegarde de cette route. Les montagnes sont dénudées et, pendant la saison pluvieuse, c’est toujours la catastrophe. Nous sommes en contact avec le ministère ayant l’environnement dans ses attributions pour qu’une fois la route mise à neuf, des travaux de reboisement puissent s’en suivre pour stabiliser les flancs de ces montagnes.

Normalement avec une circulation intense et des accidents fréquents, on devrait avoir au moins une route à trois voies. Surtout qu’avec la nouvelle capitale politique, les visites des hauts dignitaires devront être fréquentes. Ce qui va perturber la circulation. Le problème reste la réalisation de tels travaux avec les moyens nécessaires. « Dans la ligne budgétaire de l’ARB, nous allons concentrer nos efforts sur la réfection de cette route. Le projet ne peut pas être mis en application en un clic. Nous allons y aller petit à petit. Pour le tronçon Bugarama-Gitega, nous sommes en contact avec la Banque Mondiale pour voir si elle peut nous aider dans l’étude et l’exécution du projet », indique Ir Ndayisaba.

Gitega est à plus de 110 km de Bujumbura. Avec l’état défectueux de la route, cette distance se parcourt à plus d’une heure voire même deux heures. Les deux voies ne permettent pas une bonne circulation avec la fréquence de gros camions. Selon le DG de l’ARB, la mise en place de trois voies reste une préoccupation pour le gouvernement. Là aussi, le grand obstacle reste le relief.

A propos de l'auteur

Bonaparte Sengabo.

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