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Le football féminin: Elément de promotion de la paix et de la cohésion sociale

Un président de Nyakabiga, une capitaine de Kamenge, l’équipe de football féminin « Club Imiravyo F.C » de Nyakabiga contribue au renforcement de la paix et de la cohésion sociale. Cela via la provenance de ses membres et la diversité ses activités.

« A 14 ans d’existence, l’équipe compte 26 joueuses issues de différents quartiers de la ville de Bujumbura notamment Buyenzi, Bwiza, Jabe,

Club Imiravyo F.C

Faustine Ntirampeba, la capitaine du « Club Imiravyo F.C ». « Quand on joue au football, on doit être responsable et tolérant. Sinon, on est sanctionné »

Kamenge, Nyakabiga et Rohero », fait remarquer Gandhi Nkengurutse, président de l’équipe « Club Imiravyo F.C » de Nyakabiga. Il affirme que son équipe est composée de burundaises, de rwandaises et de congolaises. Et de renchérir : « En 2014, une anglaise a joué une saison ». Pour M. Nkengurutse, la création de cette équipe avait pour objectif non seulement d’occuper les jeunes pendant les temps libres, mais aussi, en plus du physique, de les éduquer via ce jeu à s’aimer et à s’accepter socialement. En ce qui est du recrutement, il signale qu’il motive les parents des jeunes filles sans distinction aucune. Celui qui est intéressé lui confie son enfant pour qu’il soit encadré à travers le football. Bien que le président de cette équipe soit de sexe masculin, Faustine Ntirampeba, capitaine de l’équipe certifie que cela n’entrave pas les activités de l’équipe. « Plutôt c’est un tout pour rendre solide l’équipe, surtout que l’union fait la force. Un plus, c’est un grand atout quand les hommes se joignent aux femmes pour faire aboutir la cause d’une femme», dit-elle, avec un visage souriant.

Jeux et entraînement, piliers de la cohésion sociale

Gandhi Nkengurutse indique qu’à part les championnats, le « Club Imiravyo F.C » organise des matches amicaux tant à l’intérieur du pays qu’à Bujumbura. Il cite notamment le match qui a eu lieu à Cibitoke entre le « Club Imiravyo F.C » et le «Club Magara F.C » en 2013, celui qui a eu lieu à Makamba entre « Club Imiravyo F.C » et « Kerebuka F .C » en 2012, celui qui a eu lieu à Bujumbura entre « Club Imiravyo F.C » et « 11 étoiles de Kinama » en 2014 Cela pendant les vacances. « C’est pour permettre à la jeunesse de se distraire et de créer des amitiés avec les personnes des autres régions », informe-t-il. M. Nkengurutse avoue que la participation à des championnats et l’organisation des matches amicaux offrent également des opportunités de se rapprocher des administratifs, car rien ne peut se passer à leur insu. Et d’ajouter : « C’est aussi un moyen de se rapprocher des représentants des organisations supporteurs présentes lors du match ainsi que des supporteurs ». Ce qui facilite les séances d’informations, d’échanges et de sensibilisation sur la paix et la cohésion sociale. Faustine Ntirampeba, la capitaine, témoigne que le football lui a inculqué la discipline. « Quand on joue au football, on doit être responsable et tolérant. Sinon, on est sanctionné », explique-t-elle. Mme Ntirampeba annonce par ailleurs qu’elle fait souvent ses entraînements avec les garçons. Ce qui augmente son affection pour les garçons.

Notons que « Club Imiravyo F.C » est pour le moment dans la deuxième division. N’eût été le manque de moyens, notamment les bottines, les maillots, protège-tibias, son président assure qu’il pourrait faire mieux afin de contribuer au renforcement de la paix et de la cohésion sociale.

A propos de l'auteur

Mélance Maniragaba.

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