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La femme rurale, au premier plan du développement

Les femmes rurales du Burundi jouent un rôle crucial dans la transformation économique, environnementale et sociale du développement durable. Compte tenu de leur forte présence dans la main-d’œuvre agricole de notre pays, elles contribuent à l’agriculture et à d’autres entreprises, alimentant nos économies rurales. L’autonomisation des femmes est la clé du bien-être futur des Burundais, des familles et des communautés rurales, ainsi que de notre santé économique globale 

Il y a quelques années, la vie de Francine Ngendabanka, 38 ans, était principalement confinée dans les limites de sa maison et de sa ferme. Malgré sa grande superficie de terre, elle produisait peu et elle ne savait pas comment augmenter ses récoltes. Pendant les semis, elle, comme la plupart des autres agriculteurs de sa commune, ses semences étaient dispersées dans ses champs et elles attendaient les 50 kg de haricots et 30 kilos de maïs, en moyenne, qu’elle récolterait à la fin de la saison.

Puis, en 2017, après avoir entendu les témoignages positifs des autres membres elle s’est inscrite chez One Acre Fund – TUBURA ; Une organisation agricole qui a pour but de créer un impact significatif sur la vie du plus grand nombre possible d’agriculteurs ayant de petites superficies de terre, en termes de récoltes, productivité et revenu. Pour la première fois depuis qu’elle a commencé l’agriculture, Francine a récolté 350 kg de haricots et une demi-tonne de maïs. Lorsqu’elle a tout aussi bien récolté la saison suivante, elle a commencé à fabriquer de la farine de maïs qu’elle vend à Bujumbura, et s’est imposée comme une productrice de maïs et une entrepreneure prospère.

Dans notre pays, les femmes travaillent régulièrement ensemble, en groupes et en réseaux, avec de nombreuses adhésions à des coopératives ; c’est un moyen efficace d’accéder aux actifs et aux services dont elles ont besoin pour élargir leurs opportunités. (Photo © Tubura)

L’inégalité d’accès entrave la société

Au cours de la dernière décennie, le nombre de femmes ayant accès au financement agricole et aux intrants agricoles a augmenté grâce à des programmes comme ceux de One Acre Fund – Tubura qui sert actuellement 125 ménages. Avec des opportunités de financement accrues, les agriculteurs comme Francine ont augmenté leurs rendements, dynamisant les marchés alimentaires et améliorant leurs moyens de subsistance.

Pourtant, cette progression n’est pas linéaire. Les femmes rurales ont moins accès que les hommes aux ressources productives, ce qui signifie que la mesure dans laquelle elles peuvent tirer parti de ces outils est parfois limitée. Et dans la société actuelle, il existe un écart entre les genres pour dans de nombreux domaines et services, notamment les propriétés foncières, les semences améliorées et les engrais, l’élevage, la vulgarisation et les services financiers. De plus, les femmes ont moins d’opportunités d’éducation et de formation, ce qui les empêche potentiellement d’adopter les nouvelles technologies aussi facilement que les hommes.

One Acre Fund a des politiques qui promettent d’augmenter l’accès aux ressources et aux outils pour autonomiser les femmes ; ceux-ci offrent une opportunité d’inverser les inégalités entre les sexes qui excluent les femmes de l’accès aux ressources de production. La Journée internationale des femmes rurales est un rappel pertinent qu’un avenir durable n’est pas possible sans des femmes autonomes et engagées. Nous avons un impératif moral et éthique de soutenir la participation de nos femmes et de nos filles dans leur développement social et économique.

Élargir les opportunités

Dans notre pays, les femmes travaillent régulièrement ensemble, en groupes et en réseaux, avec de nombreuses adhésions à des coopératives ; c’est un moyen efficace d’accéder aux actifs et aux services dont elles ont besoin pour élargir leurs opportunités. Soutenir les initiatives visant à élargir la portée de tels partenariats garantira qu’autant de femmes que possible en bénéficieront. Comme notre Première Dame, Son Excellence, Angeline Ndayishimiye, l’a dit lors d’un récent atelier de sensibilisation pour les femmes leaders communautaires sur l’autonomisation économique, la santé reproductive et le VIH/SIDA : « Pour atteindre l’objectif que nous nous sommes fixés, soutenons-nous les unes les autres et travaillons ensemble dans des coopératives en initiant des projets susceptibles d’améliorer la qualité de vie et de contribuer au développement du pays”.

Comme nous le savons, de nombreux agriculteurs burundais sont des femmes. Par conséquent, combler l’écart entre les genres dans l’accès aux ressources productives permettrait à notre pays de produire plus de nourriture et d’accroître les moyens de subsistance à long terme des familles agricoles et de leurs communautés. Alors que nous célébrons le rôle que jouent les femmes rurales dans notre développement, engageons-nous à permettre à un plus grand nombre de ces agriculteurs d’accéder à des intrants agricoles de qualité en élargissant les programmes existants orientés vers leur disponibilité.

Enfin, nous pouvons intégrer des mesures pour amplifier et activer le potentiel des femmes entrepreneurs rurales afin d’élargir l’accès des agricultrices aux terres agricoles, aux intrants et aux connaissances. En élaborant et en mettant en œuvre des lois et des politiques qui amplifient la promotion de l’égalité des droits, des opportunités et de la participation, nous pouvons ouvrir les portes aux femmes rurales pour contribuer à une croissance économique inclusive.

Des agricultrices comme Francine sont déterminées à tirer parti de la réussite agricole pour transformer leurs moyens de subsistance. « Avant, nous cultivions pour avoir assez à manger, mais maintenant nous voyons nos récoltes augmenter chaque année. Je travaille dur et arrive à subvenir aux besoins de ma famille pour que je sois plus qu’une femme au foyer. Je donne un bon exemple à mes filles », dit-elle. Permettre aux femmes et aux filles des zones rurales d’accéder aux ressources dont elles ont besoin pour cultiver avec succès créera des opportunités pour réaliser leurs rêves.

Ornella Hatungimana pour One Acre Fund – Tubura
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Journal Burundi Eco.

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