La Fédération Internationale d’Athlétisme (IAAF) a adopté un nouveau règlement demandant aux athlètes hyperandrogènes de faire baisser leur taux de testostérone.
La burundaise Francine Niyonsaba a été durement touchée par cette mesure qu’elle qualifie de discriminatoire. « …je n’ai pas choisi de naître ainsi, j’ai été créée par Dieu. Si quelqu’un a une question, qu’il le lui demande », s’exclame-t-elle sur Olympic Channel.

Francine Niyonsaba n’est pas la seule victime de cette décision. La sud-africaine Caster Semenya et Margaret Wambui du Kenya ont été testées positives à l’hyperandrogénies. Les trois athlètes et grandes figures de l’athlétisme africain ne participeront pas à la 10ème édition de la ligue de diamant (Diamond League). Cette compétition se déroule du 3 mai au 6 septembre 2019. L’IAAF leur exigent un traitement médical avant qu’elles soient alignées dans les disciplines allant de 400 m à 1000 m.
L’athlète Niyonsaba persiste et signe qu’elle ne prend des médicaments pour réduire le taux de testostérone : « J’aime comment je suis. Je resterai Francine et je ne changerai pas », rapporte le magazine en ligne Ejo. Francine Niyonsaba rappelle qu’atteindre le podium est un résultat de durs labeurs. « Courir et avoir un bon résultat, c’est juste l’entrainement. Rien que ça. Je maintiendrai ma vision. Je garderais ma passion. J’adore l’athlétisme. Je n’arrêterais pas de courir. Personne ne peut arrêter mon rêve », dit-elle.
Même si cette mesure est un coup dur pour ces athlètes, décrit le magazine Ejo, Francine Niyonsaba reste déterminée. Pour elle, les saisons changent, les circonstances aussi. Seuls les initiés savent comment s’adapter et atteindre leurs objectifs. La voie d’un recours juridique n’est pas exclue. Sur la toile, nombreux sont ceux qui soutienent la championne du 800 m. Les commentaires pullulent les réseaux sociaux pour dénoncer une mesure injuste, raciste et discriminatoire.
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