Le 11 juillet de chaque année, le monde célèbre la Journée Mondiale de la Population. Cette date a été choisie pour commémorer le jour où la population mondiale a atteint 5 milliards d’habitants, le 11 juillet 1987.
Ce jour est un moment désigné pour attirer l’attention sur l’urgence et l’importance des problèmes démographiques.
C’est aussi l’occasion de réfléchir sur les programmes de développement et sur les bénéfices que ces initiatives apportent aux populations de la planète. Cette journée permet ainsi de sensibiliser les gens aux défis auxquels fera face la population dans les années à venir.
Malheureusement, la population mondiale en général et celle du Burundi en particulier est en pleine expansion. Les démographes s’entendent pour dire qu’il y aura autour de 9,6 milliards d’humains sur la terre en 2050. Qu’en sera-t-il au Burundi ?
Au dernier recensement de 2008, la population burundaise était de 8 millions d’habitants et projections démographiques de l’ISTEEBU entre 2008-2023 montrent que la population burundaise sera de plus de 13 millions d’habitants à l’horizon 2023 si rien n’est fait pour stopper cette démographie galopante.
Bien que le Burundi ait enregistré des progrès encourageants dans le domaine de la planification familiale, certes les besoins non satisfaits demeurent préoccupants.
Peu importe le nombre d’êtres humains qui peuplent la planète, chacun devrait avoir droit à un bien-être minimal. Malheureusement, les injustices et les iniquités sont toujours monnaie courante dans notre monde.
Les gouvernements devraient s’acquitter de leurs engagements concernant l’accès universel aux services de soins de santé sexuelle et reproductive et aux droits en matière de reproduction.
D’où la raison d’être du thème de cette année « La planification familiale fait partie des droits de l’homme ». En investissant aujourd’hui dans la planification familiale, nous investissons dans la santé et le bien-être de millions de femmes pour les générations futures.