La hausse de prix des denrées alimentaires persiste

Les prix de certains produits alimentaires ne cessent d’augmenter. En espace d’une année, le prix des oignons a triplé. Actuellement, ils se négocient entre 7000 FBu et 8000 FBu  le kilo alors qu’au début du mois de mai 2023, ils se vendaient à 2500FBu. Un kg de viande, quant à lui est passé de 11000 FBu à 20000 FBu.

Les prix de certaines denrées alimentaires deviennent de plus en plus insoutenables sur les différents marchés de la capitale économique Bujumbura.  

Les consommateurs assistent impuissamment à la hausse de prix des produits de première   nécessité. Les prix de certaines denrées alimentaires deviennent de plus en plus insoutenables sur les différents marchés de la capitale économique Bujumbura. Une comparaison faite sur un même produit indique qu’en espace d’une année, les prix     certains produits ont doublé voire triplé.

A titre illustratif, dans un reportage effectué sur le marché  de Ngagara II communément appelé «Cotebu» le 19 avril 2023, le constat est que  le prix des oignons rouges s’est envolé jusqu’à 8000FBu par kg et celui des oignons blancs est à7000 FBu par kg. La situation est ainsi alors qu’au début du mois de mai 2023,  un kg d’oignons coûtait seulement 2500 FBu. La viande a également  connu une hausse significative. Actuellement, un kg de viande vaut 20000 FBu alors qu’en mai 2023, il valait 11000 FBu.

Les prix de certains produits plus ou moins volatiles

Pour certains produits, les prix stagnent tandis que pour d’autres, les prix  baissent  d’une façon considérable, en l’occurrence les céréales.  Au mois de mai 2023, un kg de grains de maïs s’achetait à 2200 FBu. Tandis que le 19 avril 2024, un kg de grains de maïs coûtait 1600 FBu au marché de Ngagara II soit une baisse de 600FBu. Un prix inférieur  au prix de l’Anagessa.

Les vendeurs nous ont fait savoir que le prix de vente dépend du coût d’approvisionnement. Ils font savoir qu’ils peuvent s’approvisionner à 1400FBu le kilo lorsque  ces grains de maïs proviennent des cultivateurs qui ne veulent pas  les vendre à l’Anagessa ou ceux que  l’Anagessa a rejetés puisqu’ ils ne sont pas sècs. Mais pour le riz, la tendance est autre.

Un kilo de riz en provenance de la Tanzanie (première qualité) qui s’achetait à 5600 FBu l’année passée se négocie aujourd’hui à 6500 FBu. Le riz  cultivé localement  est passé de 3700 FBu à 4000 FBu le kilo. Cela inquiète les consommateurs d’autant plus que cela s’observe surtout sur les produits de première nécessité. Le prix des haricots (Kirundo) et des tomates stagne aussi, ils valent   respectivement 3700 FBu et 3000 FBu le  kilo

Dans le tableau ci-dessous, nous avons comparé les prix de certains produits au cours du  mois de mai 2023 et ceux de ces mêmes produits en date du 19 avril 2024.