L’actualité régionale de cette semaine reste marquée par la décision de la présidente de la Tanzanie, Samia Suluhu Hassan d’annuler les célébrations de la fête de l’indépendance. En République Démocratique du Congo (RDC) la crise humanitaire sévit dans les camps de déplacés alors que les hostilités se poursuivent à l’Est du pays. Au Kenya, une église ordonne à ses fidèles le port des robes étriquées

La présidente de la Tanzanie Samia Suluhu Hassan a annulé les célébrations de la fête de l’indépendance de cette année.
La présidente de la Tanzanie Samia Suluhu Hassan a annulé les célébrations de la fête de l’indépendance de cette année. Elle a ordonné que les 960 millions de shillings budgétisés pour l’événement soient utilisés pour construire des dortoirs pour huit écoles primaires du pays.
Le ministre d’État tanzanien, George Simbachawene, a déclaré que la fête de l’indépendance sera célébrée à travers la tenue dialogues publics et des conférences débats sur le développement du pays en lieu et place des cérémonies en grande pompe au rythme des parades militaires et des banquets d’Etat offert aux invités de marque. Ce n’est toutefois pas la première fois que la Tanzanie annule les célébrations. En 2015, le prédécesseur de Samia Suluhu Hassan, feu John Magufuli a annulé les célébrations de la fête de l’indépendance de la Tanzanie. Il a ordonné que les fonds budgétisés pour l’événement soient canalisés pour construire la route (Mwenge-Maroc) à Dar-es-Salam. Pour l’an 2020, les fonds ont été affectés à l’achat des équipements pour les hôpitaux.
Actuellement, seules la Tanzanie et l’Ethiopie ont des femmes chefs d’État, bien que son rôle en Ethiopie soit cérémoniel, commentent nos confrères d’Africa News.
La RDC face à une pire crise humanitaire
La faim et le choléra sévissent dans les camps de déplacés internes près de la ville de Goma à l’Est de la RD Congo. «Des milliers d’abris de fortune bordent la route menant au nord de Goma, symptôme de la vaste crise humanitaire qui sévit dans l’Est turbulent de la RD Congo», rapporte The Eastafrican.
Malgré les efforts d’aide, la faim gagne du terrain dans les camps de déplacés. Les organisations humanitaires ont du mal à répondre au mouvement massif de personnes. Le nombre croissant de personnes déplacées est un problème qui prend des « dimensions exponentielles. Comme il n’y avait pas assez de nourriture pour tout le monde, les plus forts se battent pour être servis en premier.
Le choléra qui est une conséquence directe des mauvaises conditions hygiéniques fait rage avec des dizaines de cas confirmés. Les chiffres de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) de fin novembre montrent que plus de 140 000 personnes campent dans la région de Nyiragongo au Nord de la ville de deux millions d’habitants ou dorment dans des églises et des écoles, conclut The Eastafrican.
L’Église catholique de Kitengela interdit les robes étriquées
Au Kenya, le curé responsable, le Père Félix Ongaka de l’église catholique Kitengela St Monica recadre ses fidèles. Les images des tenues interdites pour les hommes et les femmes sont affichées pour tout le monde. Une banderole épinglée sur le mur de l’église indique des dizaines de vêtements interdits pendant les offices du dimanche.
D’après une enquête menée par Daily Nation, une équipe de « flics » moraux composé des hommes et des femmes surveille la porte principale dès 6h du matin avant le premier service dominical. Tout contrevenant au code vestimentaire n’est pas la bienvenue. Les adorateurs adolescents luttent pour s’adapter à la dure réalité.
Dans cette église, les dames ne sont pas autorisées à entrer en minijupes, jupes ou robes fendues, tenues transparentes, décolletés montrant des vêtements ou des vêtements serrés. Les chaussures à talon ne sont pas aussi permises. La banderole renseigne que les robes et les jupes des dames doivent être en dessous des genoux et ne doivent pas avoir de longues fentes. Les maillots de football et les tenues de sport ne sont pas autorisés. La bannière mentionne également quelques versets de la Bible que l’église est un centre de culte, sacré qui n’a rien avoir avec les marchés et d’autres lieux de rassemblement
Les hommes ne sont pas non plus épargnés. Ils ne sont pas autorisés à entrer dans l’église avec des jeans robustes, des shorts, des pantalons de survêtement, des t-shirts sans manches montrant des biceps bombés. Ils sont également tenus de porter des chaussures « modestes ».
Personne n’est autorisé à l’église avec des colliers et de gros bundles. Les coiffures « non ordinaires » sont déconseillées.
Les enfants ne sont pas du tout autorisés dans l’enceinte de l’église avec des jouets. Leur code vestimentaire doit être modeste sans coiffures « drôles » avant qu’ils ne soient autorisés à entrer dans l’école du dimanche qui se déroule en même temps que le service principal.
Le père Felix Ongaka a déclaré à Daily Nation que le code vestimentaire à l’église n’est pas nouveau, car les fidèles ignorent généralement ce qu’on attend d’eux. La foi et la morale sont étroitement liées. La fondation chrétienne permanente stipule que les fidèles doivent être moralement droits », a-t-il déclaré en insistant sur le fait que l’église ne cédera pas dans cette nouvelle direction que sera également cordée dans les stations catholiques environnantes.
Revue de presse réalisée par Benjamin Kuriyo
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