Développement

Le Burundi pourrait- il redynamiser le secteur minier avant la fin de  cette année ?

Le secteur minier peut être une source de revenus et d’emplois au Burundi. Pourtant, plusieurs défis hantent ce secteur aujourd’hui. Il s’agit notamment de l’absence d’un laboratoire moderne, du prix par teneur qui est assez inférieur aux prix des pays des régions, mais aussi à l’instabilité des lois qui régissent ce secteur. Une feuille de route a  été élaborée pour redynamiser le secteur minier avant  la fin de cette année.

L’absence d’un laboratoire moderne et le prix d’achat des minerais qui est inférieur à celui des autres pays de la région sont les uns des défis qui hantent le secteur d’exploitation des minerais au Burundi.

L’absence d’un laboratoire moderne et  le prix d’achat des minerais qui est inférieur à celui des autres pays de la région sont les uns des défis qui hantent le secteur d’exploitation des minerais au Burundi. Dans une réunion d’échange  pour booster la production dans le secteur minier jeudi le 15 février 2024, Les intervenants ont affirmé le rôle important que joue le secteur minier  dans la croissance de l’économie nationale. Toutefois, ils fustigent le prix des minerais par teneur qui est très bas par rapport au prix des pays de la communauté Est-Africaine. Ainsi, un teneure  de minerais coûte 0,9 USD au Burundi alors qu’il vaut 1,4 USD dans la sous-région.

D’autres défis sont liés aux expulsions illégales  dans les sites d’extraction, aux conflits résultant des désaccords entre les autorités et les propriétaires des sites et à l’instabilité des lois régissant le secteur des minerais au Burundi.

Grégoire Nibimpa, chargé du secteur de minerais  au ministère en charge de l’énergie et mines  fait savoir que même  si  le secteur regorge des défis, c’est un secteur générateur qui pourrait être mobilisé pour créer des revenus et des emplois car  le pays  dispose d’un potentiel minier considérable non encore exploité .Ce cadre du ministère en charge des mines  rappelle que  le nouveau code minier va apporter des avantages en ce qui est de la production ,car il  prévoit l’usage des techniques modernes dans l’extraction des minerais. Ce qui va booster la production

Toutefois, la quantité des minerais exportés cette dernière année affiche une courbe descendante   au Burundi. Elle a chuté d’environ 400 kg   en 2019 jusqu’en dessous  de 250 kg en 2021 comme l’indiquela figure ci-dessous (source portail des données

 

Cette chute  a provoqué la rupture des contrats qui liaient le Gouvernement du Burundi à certains exploitants des  miniers  afin de tenter de redynamiser ce  secteur avec une nouvelle feuille de route  élaborée à base du nouveau code minier. Cette feuille de route prévoit la redynamisation de ce secteur avant la fin de cette année 2024. Pour rappel, voici le calendrier de cette feuille de route sur un axe de temps.

Mots-clés :
A propos de l'auteur

Méchaël Tuyubahe.

Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur.
La rédaction se réserve le droit de ne pas publier les commentaires enfreignant ces règles et les règles de bonne conduite.

éditorial

Faire respecter les prix : Une mission impossible

Faire respecter les prix : Une mission impossible

Au mois de décembre dernier, un ultimatum de 15 jours a été donné au ministère en charge du commerce par le Président de la République du Burundi pour faire face aux défis liés à la spéculation sur les prix. Cependant, les prix n’ont pas été fixés dans le délai imparti. Ce n’est que le 27 mars 2025, trois mois après, que la ministre en charge du commerce a signé une ordonnance fixant les prix minimums et maximums d’une trentaine de produits de première nécessité tels que le riz, les haricots, la viande, la farine de maïs, les pommes de terre, etc.

    Abonnez-vous à notre bulletin

    Journal n° 655

    Dossiers Pédagogiques

    Facebook

  • éditorial

    Faire respecter les prix : Une mission impossible

    Faire respecter les prix : Une mission impossible

    Au mois de décembre dernier, un ultimatum de 15 jours a été donné au ministère en charge du commerce par le Président de la République du Burundi pour faire face aux défis liés à la spéculation sur les prix. Cependant, les prix n’ont pas été fixés dans le délai imparti. Ce n’est que le 27 mars 2025, trois mois après, que la ministre en charge du commerce a signé une ordonnance fixant les prix minimums et maximums d’une trentaine de produits de première nécessité tels que le riz, les haricots, la viande, la farine de maïs, les pommes de terre, etc.
  • Journal n° 655

  • Dossiers Pédagogiques