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Les ménages ciblés par le PROJET MERANKABANDI-CASH FOR JOBS vivent dans des conditions précaires.

Les bénéficiaires qui ont été ciblés par le Projet MERANKABANDI dans les provinces de Ruyigi et de Gitega vivent dans des conditions précaires. Ils habitent dans des maisonnettes dont l’état laisse à désirer. Ils ont du mal à se nourrir, à se vêtir et à se faire soigner. Ils se réjouissent du fait qu’ils ont été sélectionnés parmi tant de nécessiteux et s’engagent à bien fructifier les acquis du Projet pour améliorer leurs conditions de vie.

La familles de Mme Jeanine Kwizeriman habite dans une petite maisonnette de 3 sur 4 m couverte de paille suite au manque de moyens financiers pour se construire une autre maisonnette un peu plus confortable.

Les ménages ciblés par le Projet MERANKABANDI II dans l’optique de leur permettre de sortir de la pauvreté tirent la sonnette d’alarme du fait qu’ils vivent dans des conditions déplorables. Cela ressort de la visite effectuée par les professionnels des médias du 19 au 21 juin 2023 dans les provinces de Ruyigi et Gitega.

Parmi tant de familles indigentes, Mme Jeanine Kwizerimana âgée de 25 ans, habite la colline Kigamba de la commune et province Ruyigi. Cette famille est composée de 6 personnes dont 4 enfants et les parents. Pourtant, elle habite dans une petite maisonnette de 3 sur 4 m couverte de paille suite au manque de moyens financiers pour se construire une autre maisonnette un peu plus confortable.

Selon Kwizerimana, cette famille partage le même toit et couche sur de vieilles nattes. Le pire se fait sentir quand il pleut. Elle est exposée au changement climatique, car les eaux de pluie pénètrent à l’intérieur de la maisonnette. De surcroît, trouver de quoi manger est un casse-tête, explique Kwizerimana. « Je me réveille toujours très tôt le matin pour aller chercher quelqu’un qui peut me donner un emploi. Tantôt, je le trouve, tantôt, je ne le trouve pas », relate- t- elle.

 Certains enfants souffrent de la malnutrition

Suite à cette situation, cette famille dort souvent ventre creux. Certains des enfants souffrent déjà de maladies liées à la malnutrition. Et d’ajouter qu’ils s’absentent souvent à l’école.

Mme Consolatte Bagendane âgée de 32 ans n’y va pas par quatre chemins. Elle habite sur la colline Ngarama de la commune et province Ruyigi.  Le jour de notre visite, cette femme de la communauté Batwa était en train de préparer un produit utilisé dans la poterie. Elle fait savoir qu’elle a sept enfants.

Malgré cet effectif, cette famille composée de 9 personnes habite dans une cabane construite en paille. Elle est toujours confrontée au manque de nourriture, car elle ne dispose pas de terres cultivables pour pratiquer l’agriculture. « Nous vivons difficilement grâce à la poterie, une activité qui ne nous permet pas de satisfaire nos besoins, car les pots que nous produisons s’achètent à moindre coût.   A titre d’exemple, un seul pot  s’achetr à 200 FBu», fait  remarquer Bagendane.

Mme Jacqueline Cimpaye, âgée de 31 ans lance un cri d’alarme du fait que les conditions de vie de sa famille laissent à désirer. Le jour de notre passage chez elle à la colline Ngarama de la commune et province Ruyigi, ses enfants présentaient des maladies des yeux. Suite aux mauvaises conditions de vie auxquelles ce ménage est confronté, Cimpaye fait savoir qu’elle n’a pas de moyens pour amener ses enfants au centre de santé.

De plus, suite à une pauvreté criante à laquelle elle fait face, cette famille mange souvent une fois par jour.  Elle porte des haillons et n’a qu’un lopin à exploiter.  L’état de sa maison est critique et nécessite une réhabilitation.

Une des facettes de la maison de Nitunga effondrée

La famille de Mme Eliane Nitunga âgée de 20 ans habitant sur la colline Ngarama de la commune et province Ruyigi n’a pas été épargnée. Une des facettes de sa maison s’est effondrée. Néanmoins, elle n’a pas pu la réhabiliter faute de moyens financiers. Elle confie qu’elle vit grâce à l’argent que ses voisins lui paient chaque fois qu’elle vient de cultiver leurs terres en tant qu’ouvrière agricole.

Mme Naodie Nshimirimana habitant la colline Kirangara de la commune Butaganzwa II dans la province de Ruyigi abonde dans le même sens. Sa famille croupit dans une extrême pauvreté et est confrontée au manque de nourriture. Selon elle, ce ménage a du mal à s’acheter des habits et des médicaments.

La famille de Sindaruhuka habite dans une vieille cabane couverte de paille

C’est le même calvaire pour Léonidas Sindaruhuka habitant la même colline.  Sa famille habite dans une vieille cabane couverte de paille. Sindaruhuka indique que la pauvreté fait qu’il ne parvient pas à prendre en charge sa famille.

Léonidas Sindaruhuka :  » La pauvrété fait que je ne parviens pas à prendre en charge ma famille. »

Sindaruhuka explique que le manque de quoi se nourrir est devenu une habitude. En matière d’habillement, les membres de sa famille portent toujours des haillons. Le pire arrive quand il s’agit de se faire soigner. Si un de ses enfants tombe malade, il s’adresse à ses voisins qui lui donnent quelques médicaments. Sinon, sa famille ne vit que grâce à la bienveillance du messie.

Mme Pascaline Nshimirimana, mère d’un enfant, habitant la colline Batye de la commune Butaganzwa II dans la province de Ruyigi alerte que sa famille est menacée par la pauvreté. Selon elle, sa famille a du mal à trouver de quoi se nourrir et à se faire soigner.

C’est la même situation qui prévaut dans la famille de Mme Marie Chantal Niyonzima habitant ladite colline de la commune Butaganzwa II dans la province de Ruyigi. Suite à la pauvreté, cette veuve s’inquiète du fait qu’un de ses enfants a abandonné l’école. Elle était en 4ème année.  Actuellement, cette fille ainée a été engrossée. Mme Niyonzima indique qu’elle est obligée de labourer les champs de ses voisins pour nourrir sa famille. Elle précise qu’il est rare de parvenir à manger deux fois par jour suite au manque de moyens financiers.

Certains ménages de la province de Gitega menacés par la pauvreté

La pauvreté guette aussi les ménages de la province de Gitega. Selon Mme Chantal Nduwimana habitant la colline Rusagara de la commune Makebuko en province de Gitega, elle passe des jours et des jours en cultivant dans les champs de ses voisins pour gagner le pain quotidien de ses enfants. Elle explique qu’elle manque de fertilisants pour booster la production agricole, car elle n’a aucun animal domestique qui pourrait l’aider à pratiquer l’agriculture.

Suite à la pauvreté, la veuve Marie Chantal Nduwimana s’inquiète du fait qu’un de ses enfants a abandonné l’école.

Mme Domitille Nshimirimana, une veuve de 2 enfants, habitant la même colline, fait savoir que sa famille est aussi menacée par la pauvreté. Trouver de quoi se nourrir est devenu casse-tête. Sa maison est tellement vieille que les eaux de pluie pénètrent à l’intérieur du toit quand il pleut.

Mme Viola Nshimirimana affirme qu’elle est également confrontée à la pauvreté. Elle habite sur la colline Gisuru de la commune Makebuko et a trois enfants dont deux jumeaux.  Selon Nshimirimana, sa famille a du mal à trouver des moyens financiers pour s’acheter de la nourriture, des vêtements et des médicaments.

Ces vulnérables se réjouissent du fait qu’ils ont été ciblés par le Projet MERANKABANDI.  Ils s’attendent à ce que leur niveau de vie soit amélioré. Pour gagner le pari, ils font savoir qu’ils vont pratiquer l’agriculture et l’élevage. Et d’ajouter le petit commerce.

Notons que le Projet MERANKABANDI est un projet du gouvernement du Burundi financé par l’Association Internationale pour le Développement/Groupe de la Banque Mondiale à hauteur de 150 millions USD. 145 000 ménages bénéficieront des interventions du Projet.

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Journal Burundi Eco.

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