Au Burundi et partout ailleurs dans le monde, enfants et adultes ont célébré la Journée mondiale de l’enfance, le 31e anniversaire de la Convention relative aux droits de l’enfant. Selon l’Unicef Burundi, la commémoration de ces évenements cette année revêt un cachet particulier du fait de la pandémie de Covid-19 et de plusieurs crises qui ont affecté la vie de millions d’enfants dans le monde
Le principe de l’équité qui guide l’action de l’Unicef veut que chaque enfant jouisse des mêmes opportunités pour accéder à tous ses droits. La réalité montre qu’en raison de leur vulnérabilité, certains enfants sont plus exposés à la violation de leurs droits.
« La perturbation des services essentiels et le bond du taux de pauvreté sont les principales menaces qui pèsent sur les enfants. Plus la crise se prolonge, plus les conséquences sur l’éducation, la santé, la nutrition et le bien-être des enfants seront graves. C’est l’avenir de toute une génération qui est menacée », affirme Donaig Le Du, Chef du département de la communication de l’Unicef au Burundi en marge de la semaine mondiale pour la protection des droits de l’enfant. L’impact de la Covid-19 à l’orée d’une nouvelle décennie impose aux Etats de repenser certains systèmes et modes de fonctionnement afin de juguler les répercussions de la crise et de mieux surmonter d’éventuelles crises semblables.
Le Burundi, moins affectée par la pandémie de Covid-19, à l’instar de nombreux pays africains, a quand même été très efficace dans de nombreux secteurs tels que l’éducation et la santé. “On se félicite parce qu’il n’y a pas eu de fermeture d’établissements scolaires. Ce qui n’a pas affecté la suite des cours pour les enfants burundais”, indique-t-il. Au niveau de la santé, la pandémie s’est traduite par une baisse de l’utilisation des structures sanitaires perçues comme des foyers de transmission de la Covid-19, une méfiance par rapport aux services de vaccination des enfants et un recours plus fréquent à l’automédication.
Réinventer un monde plus sûr dans un contexte de la Covid-19
« Cette crise sanitaire a exacerbé certaines fragilités structurelles et fonctionnelles, démontrant ainsi l’urgence de repenser des systèmes plus résilients et mieux outillés pour répondre aux besoins des enfants. Comme le stipulait le thème de la Journée mondiale de l’enfance cette année, nous sommes appelés à réinventer un monde plus sûr pour les enfants », déclare M. Agbor.
Au-delà des activités de ladite journée, l’Unicef-Burundi accompagne le gouvernement grâce à des programmes à long terme dans l’amélioration de la qualité de vie des enfants (santé, vaccination, nutrition, éducation, prévention). Il participe dans les situations d’urgence pour répondre aux besoins vitaux des enfants et des mères, vérifie également dans la mise en application de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE).
L’Unicef s’efforce, par l’intermédiaire de ses programmes de pays, de faire en sorte que les femmes et les filles aient des droits égaux à ceux des hommes et d’appuyer leur pleine participation au développement politique, social et économique des collectivités dans lesquelles elles vivent.
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