Malgré les avancées significatives enregistrées dans la lutte contre la tuberculose, le Burundi n’est pas à l’abri de cette maladie infectieuse. Selon les statistiques émanant du ministère de la Santé Publique et de la lutte contre le Sida, 6874 cas de tuberculose sensibles ont été enregistrés au cours de l’année 2022. La lutte contre cette maladie doit être continuelle.

Le Burundi a fait d’énormes progrès en matière de lutte contre la tuberculose.
« La tuberculose constitue un problème de santé publique dans le monde en général et au Burundi en particulier » lit-on dans un communiqué rendu public par le ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida. C’était à l’occasion de la journée internationale de lutte contre la tuberculose célébrée en date du 24 mars 2023. Le thème de cette année était : « Oui nous pouvons mettre fin à la tuberculose ! » Un thème qui s’aligne sur l’objectif de la stratégie mondiale » Mettre fin à la tuberculose d’ici 2030″.
Pour atteindre cet objectif, le Burundi a encore un long chemin à parcourir. Les cas de tuberculose sensibles enregistrés au cours de l’année 2022 s’élèvent à 6874. Quant à la tuberculose multi résistante, 46 cas ont été diagnostiqués et traités. D’où la nécessité de sensibiliser la population à l’importance de lutter efficacement contre cette maladie.
Le Burundi enregistre des progrès dans la lutte contre la TB
Le Burundi a quand même fait d’énormes progrès en matière de lutte contre la tuberculose. Selon la revue externe du programme tuberculose, le Burundi a enregistré des succès thérapeutiques de 95% contre 90% qui est la cible de l’OMS. La réduction des décès liés à la tuberculose s’évalue à 16% alors que la cible mondiale est de 20%. La réduction de l’incidence de la tuberculose s’élève à 45% contre 35% qui est la cible de l’OMS. Ces résultats classent le Burundi parmi les premiers pays ayant fait d’énorme progrès dans l’éradication de la tuberculose.
Le Burundi doit ces avancées à une série de stratégies mises en place pour éradiquer ce fléau. Il s’agit entre autres de l’intégration de la lutte contre la tuberculose dans le système de santé, de la disponibilité des médicaments à tous les niveaux de la pyramide sanitaire, du suivi rigoureux des patients sous traitement antituberculeux, du fonctionnement du réseau flotte de communication permettant d’évaluer les cas transférés et de réduire les perdus de vue.
Un fléau à éradiquer
La tuberculose est une maladie mortelle si le malade n’est pas traité à temps. D’ailleurs, avec 1,8 million de décès qu’elle entraîne chaque année dans le monde, la tuberculose est l’une des 10 premières causes de mortalité dans le monde selon l’OMS. Et la grande majorité de ces décès sont observés dans les pays pauvres. 36 % des décès par tuberculose surviennent en Afrique.
Le ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida appelle tout un chacun à contribuer à la surveillance de la tuberculose en conseillant à toute personne ayant la toux de consulter le centre de santé ou l’hôpital le plus proche. Et de préciser que la tuberculose est une maladie qui guérit et que sons traitement est gratuit dans toutes les formations sanitaires du pays.
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