Sport

Ouverture des jeux paralympiques, édition 2019 : Pour une bonne cohésion et inclusion sociale

Des jeux de démonstration pluridisciplinaires ont été ouverts samedi le 9 février 2019 par le comité paralympique du Burundi. Eugène Nsabayezu, président dudit comité explique que ces jeux s’inscrivent dans l’objectif de sensibiliser la communauté, les bailleurs et les décideurs sur le sport des personnes vivant avec un handicap. Ils s’inscrivent dans le cadre des préparatifs des jeux paralympiques de Tokyo, édition 2020

Deux équipes de Sitting Volley Ball féminin se sont affrontées dans ces jeux de démonstration paralympiques

Ces jeux paralympiques, édition 2019 concerne le Sitting Volleyball pour hommes et femmes, le para Taekwondo, Goal Ball pour les malvoyants, le Tennis de table et le para Judo. « C’est pour montrer que nous ouvrons les activités sportives en handisport », a indiqué Eugène Nsabayezu, président du comité paralympique du Burundi. Un kit constitué de tenues de Judo et Taekwondo, de maillots pour le Goal Ball, de chaises roulantes, de ballons et de matériel de protection (coudières et genouillères) pour le Goal Ball a été donné à ce comité par l’ambassade des Etats-Unis au Burundi. Il informe que cela va aider beaucoup les clubs surtout de Sitting volleyball qui n’avaient pas de filets et de ballons. M.Nsabayezu se réjouit de ce don et appelle les autres bienfaiteurs à suivre cet exemple puisque, ajoute-t-il, il y a encore d’autres besoins à satisfaire pour le bon déroulement des activités paralympiques. Il a évoqué les ballons de Goal Ball et les chaises roulantes pour le basketball. « Le comité paralympique compte commencer dans l’avenir les jeux de badminton, de natation, de basketball sur les chaises roulantes et le cécifoot pour les malvoyants », a-t-il informé.

Insuffisance de terrains

Silas Nduwayezu, entraîneur de Judo pour les personnes vivant avec un handicap physique apprécie les performances de son équipe malgré sa jeunesse. Toutefois, il a rappelé que les terrains sont insuffisants pour faire les entraînements.  Selon Nduwayezu, le terrain du centre pour jeunes de Gitega est aussi sollicité par d’autres équipes. Il devient alors difficile d’établir un programme des entraînements. Des fois même, il est utilisé pour la célébration de certains évènements sociaux.

Faible participation féminine

L’entraîneur de Judo de Gitega a précisé également que le degré de participation dans ce type de sport par les personnes vivant avec un handicap est inférieur à la volonté affichée par les potentiels joueurs. Il a avancé les raisons ayant trait au manque de moyens de déplacement pour cette catégorie de personnes comme motif. « Actuellement, l’équipe est constituée de 5 filles et 7 garçons ». Ce nombre n’est pas exhaustif puisqu’il y en a encore de nouveaux inscrits. Néanmoins, il accuse les filles d’afficher encore une timidité à pratiquer le judo prétextant que c’est un jeu qui exige beaucoup d’énergies. Nduwayezu demande qu’il y ait des séances de renforcement des capacités pour les entraîneurs.

Pour Mathias Manirakiza, Directeur général au ministère des Sports et de la Culture, les équipes de jeux sportifs des personnes vivant avec un handicap sont soutenues au même titre que les autres équipes sportives. Il n’y a pas de particularités liées à la dimension handicap. Il a rassuré que le gouvernement continuera à appuyer les joueurs chaque fois que de besoin et selon les moyens disponibles.

Les cérémonies d’ouverture des jeux paralympiques, édition 2019 se sont déroulées sous le thème : « Ensemble valorisons le handisport pour une bonne cohésion et inclusion sociale ».

A propos de l'auteur

Bonith Bigirindavyi.

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