Sécurité routière

Prendre la RN3, un voyage de combattant

Plusieurs nids de poule s’observent tout au long de la route nationale numéro 3. Elle relie la capitale économique Bujumbura et les provinces de Rumonge, Bururi et Makamba au Sud-Ouest du pays. Les usagers de cette route demandent aux services habilités de la réparer

Nous sommes samedi le 22 août 202 sur le parking des bus qui mènent vers Rumonge. Sur une des agences de voyage dénommé Buragane, les clients se pressent pour retirer leurs tickets. Mais les passagers de Rumonge ne sont pas admis parce que les bus doivent emprunter la RN 7 passant par Jenda-Matana. «Nous ne prenons plus la RN3 suite à l’état de cette route, car nous mettons trop de temps, mais aussi nos véhicules en paient un lourd tribut», confie un des chauffeurs des bus de l’agence Buragane. Ces agents nous indiquent que ceux qui veulent arriver à Rumonge doivent aller chercher les bus sur la station Mogas de Kanyosha.

Pendant les travaux communautaires, les habitants de la localité de Magara s’activent pour boucher les nids de poule.

Sur la RN3 depuis Kabezi, le trajet devient périlleux. La route est jalonnée de nids de poule. Des montagnes se sont glissées dans la route, laissant des poussières et de grosses pierres sur le côté. En bas de la route, celle-ci est menacée par le lac Tanganyika. Un danger pour les conducteurs, mais aussi pour les passagers.

Des soucis pour les usagers de la RN3

Des chauffeurs disent que leurs véhicules ne cessent d’être endommagés par des nids de poule qui se trouvent sur cette route. La RN3 a presque totalement été détruite sur une longueur de près de 85km. « Quand on y conduit, on a du mal à arriver à temps », se désole des chauffeurs qui font souvent le trajet Bujumbura-Rumonge.

Pour se rendre à Makamba ou à Bururi, certains conducteurs choisissent de faire le contour en passant par la RN7 malgré de grosses dépenses dues à la consommation de carburant. Toutefois, ceux qui effectuent le transport en commun n’ont pas de choix. Ils doivent passer par la même route bien qu’elle soit moins praticable. Ils affirment néanmoins qu’ils travaillent à perte. « Nous dépensons beaucoup pour la réparation de nos véhicules », témoignent-ils.

En plus des dépenses engagées pour la réparation des véhicules, les transporteurs indiquent qu’ils font beaucoup de temps pour arriver à destination. « Environ trois heures pour faire le trajet Bujumbura-Rumonge et autour de six heures pour arriver à Makamba. Le temps du trajet a doublé », explique un chauffeur de bus qui estime que cette perte de temps entraine un manque à gagner sur les recettes. Les conducteurs de bus de transport précisent qu’ils ne font qu’un seul tour alors qu’ils pouvaient en faire trois dans le passé.

Le ministère ayant en charge de la réfection des routes tranquillisent

Dans un entretien accordé à nos confrères de la radio Isanganiro, Emile Ndayisaba, Directeur Général à l’Agence Routière du Burundi promis que les travaux de la réfection de la RN3 vont démarrer avant la fin de cette année et demande aux usagers d’être patients. « Le problème de cette route est bien connu au niveau du ministère. Le marché a été attribué à ceux qui vont commencer les travaux. Il ne reste que le démarrage des travaux », souligne-t-il.

En attendant, les passagers et les transporteurs demandent au gouvernement de réparer cette route très importante pour l’économie de la région et du pays.

A propos de l'auteur

Bonaparte Sengabo.

Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur.
La rédaction se réserve le droit de ne pas publier les commentaires enfreignant ces règles et les règles de bonne conduite.

éditorial

« Amstel Bright » inonde le marché

« Amstel Bright » inonde le marché

Après l’Amstel Beer disponible en formats 65 cl et 50 cl, voici le nouveau venu : l’Amstel Bright, présenté dans une même bouteille d’emballage, qui désaltère les gorges sèches des amateurs de la sainte mousse. Du Nord au Sud, de l’Ouest à l’Est du pays, dans une carence ennuyeuse de la première saveur (Amstel Beer), la deuxième saveur (Amstel Bright) n’arrive pas toujours à consoler les âmes assoiffées, selon certains consommateurs conservateurs.

    Abonnez-vous à notre bulletin

    Journal n° 654

    Dossiers Pédagogiques

    Facebook

  • éditorial

    « Amstel Bright » inonde le marché

    « Amstel Bright » inonde le marché

    Après l’Amstel Beer disponible en formats 65 cl et 50 cl, voici le nouveau venu : l’Amstel Bright, présenté dans une même bouteille d’emballage, qui désaltère les gorges sèches des amateurs de la sainte mousse. Du Nord au Sud, de l’Ouest à l’Est du pays, dans une carence ennuyeuse de la première saveur (Amstel Beer), la deuxième saveur (Amstel Bright) n’arrive pas toujours à consoler les âmes assoiffées, selon certains consommateurs conservateurs.
  • Journal n° 654

  • Dossiers Pédagogiques