Le remplacement de toutes les lignes souterraines vétustes va débuter avec le mois d’avril 2024. Le coût de cette activité s’élève à 200 millions USD. Pourtant, des poteaux défectueux supportant les câbles électriques s’observent encore.
Ibrahim Uwizeye le ministre de l’Hydraulique, de l’Energie et des Mines : « Le remplacement de toutes les lignes souterraines vétustes va débuter avec le mois d’avril 2024 en commençant par le réseau de Bujumbura même si le budget n’est pas disponible. »
Après avoir analysé le projet de loi portant modification de la loi no 1/12 du 23 avril 2015 portant réorganisation du secteur de l’électricité, les sénateurs Burundais ont adopté à l’unanimité le projet de loi visant à promouvoir la libéralisation du secteur de l’électricité en permettant au secteur privé d’investir dans le réseau de distribution et de commercialisation de l’électricité.
Ce projet a été présenté mercredi le 07 février 2024 par Ibrahim Uwizeye le ministre de l’Hydraulique, de l’Energie et des Mines. Ainsi. Uwizeye a indiqué que jusqu’aujourd’hui ,le taux d’électrification du pays est de 15,3% et qu’avec l’adoption ce projet de loi ,il sera au moins de 70% en 2030.
Interrogé sur la réhabilitation des lignes électriques vétustes, le ministre Uwizeye a précisé que le ministère a besoin de 200 millions USD pour les réhabiliter. Dans le budget général de l’Etat, exercice 2023-2024, le montant alloué à ce ministère s’élève à plus de quarante huit milliards de francs Burundais (48 615 385 723 FBu ). Pourtant, le montant destiné à la réhabilitation des lignes électriques vétustes n’y est pas inclus.
Les réseaux électriques vétustes causent des dégâts et des pertes pour les entreprises, les usines, les salons de coiffure, les soudeurs, les cafetariats, … La production devient insuffisante et certaines familles en souffrent beaucoup à cause des coupures intempestives du courant électrique.
Néanmoins, le ministre Uwizeye a précisé que le remplacement de toutes les lignes souterraines vétustes va débuter avec le mois d’avril 2024 en commençant par le réseau de Bujumbura même si le budget n’est pas disponible.
Les poteaux électriques classiques en bois s’observent
En mars 2021, la Regideso avait entamé une campagne de remplacement de tous les poteaux électriques défectueux. Dans certaines localités, il y a des poteaux neufs. Mais dans d’autres endroits, les poteaux en bois supportant les câbles électriques s’observent encore et peuvent causer des dangers à la population. Jean Albert Manigomba, directeur général de la Regideso avait annoncé que tous les poteaux de basse et moyenne tension seront remplacés par des poteaux métalliques et en béton armé.
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