Les minerais du type wolframite, cassitérite, colombo-tantalite ne contribuent pas de manière significative au développement économique du pays. Afin d’appliquer le principe gagnant-gagnant sur la production artisanale des minerais ci-haut cités différents scénarios y compris celui de céder 30% de la valeur de la production vendues à l’Etat sans paiement de la redevance minière requise, des droits et taxes sont proposés avec certaines mesures incitatives.

Les coopératives d’exploitation minière doivent désormais signer un acte d’engagement avec l’Office Burundais des Mines et Carières (OBM) avant de poursuivre leurs activités.
Le Gouvernement du Burundi a constaté que l’exploitation minière artisanale de wolframite, cassitérite, colombo-tantalite ne contribue pas de manière significative au développement économique du pays, selon le communiqué sorti à l’issue du conseil des ministres du mercredi 05 Juillet 2023.
Lors de la présentation de la note relative au principe gagnant-gagnant sur la production artisanale des minerais déjà cité par le ministre de l’hydraulique, de l’Energie et des Mines Ibrahim Uwizeye, ce dernier a indiqué que la proposition des scénarios afin d’adopter le principe ci-haut cité était prévue.
Pour cela, deux propositions de scénarios ont été présentées afin de renflouer les caisses de l’Etat. Le premier scénario est que la part de l’Etat soit fixée à sept pour cent (7%) de la valeur du minerai vendu aux comptoirs tout en maintenant le paiement des taxes, des redevances minières requises et des impôts.
Le deuxième scénario est que chaque coopérative minière peut céder, lors de la vente aux comptoirs, trente pour cent (30%) de la valeur de la production vendue à l’Etat sans paiement de redevance minière, droits et taxes.
Encore des mesures pour booster l’exploitation minière
En vue d’augmenter les devises qui entrent dans le trésor public, la note a proposé des mesures incitatives. Il s’agit entre autres d’encourager les investisseurs tant nationaux qu’internationaux à implanter des unités de transformation dans le pays pour que les minerais soient exportés après enrichissement et raffinage, de lutter contre la fraude et la contrebande des minerais en harmonisant les prix pour tout type de minerais avec les pays de la sous-région.
De plus, les coopératives d’exploitation de l’or doivent désormais signer un acte d’engagement avec l’Office burundais des mines et carrières (OBM) avant de poursuivre leurs activités comme l’a annoncé Gervais Ndirakobuca, premier ministre du Burundi à l’issue d’une réunion qu’il a tenue jeudi le 6 juillet 2023 à Kayanza avec différents cadres du pays et les intervenants dans l’exploitation de l’or au Burundi. Aucune coopérative n’est autorisée à exploiter plus d’un site sur tour le territoire national, selon toujours le premier ministre.
Pendant cette réunion, l’OBM a été appelé à préparer un acte d’engagement qui sera signé par la coopérative qui s’engagera à travailler suivant les orientations du gouvernement et doit créer un groupe WhatsApp des coopératives signataires de ces contrats afin de faciliter la communication et la diffusion de l’information.
Les coopératives qui auront pu signer l’acte d’engagement avec l’OBM reprendront leurs activités le 17 juillet 2023, signale le Premier ministre.
Après avoir analysé la note relative au principe gagnant-gagnant sur la production artisanale des minerais de wolframite, cassitérite, colombo-tantalite, le conseil des ministres a opté d’attendre la mise en application des dispositions du nouveau code minier qui sera bientôt promulgué.
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