Actualité Régionale

Tanzanie : La filière tabac plus dynamique que jamais

La revue de la  presse régionale de ce vendredi le 17 mai 2024 vous parle de la baisse du prix de diamant au Congo dans la ville de Mbuji-Mayi, tandis que l’Ouganda a entamé le processus d’évaluation de son potentiel en uranium. Quant à la Tanzanie, elle souhaite affecter un budget de 13 milliards de shillings dans la culture du tabac en 2024/2025

En Tanzanie ;le tabac est l’une des principales cultures de rentes avec la noix de cajou et le coton.

Le gouvernement Tanzanien souhaite affecter un budget de 13 milliards de shillings (5 millions $) à la subvention de l’achat à coût réduit des intrants pour la culture du tabac en 2024/2025.Dans ce pays,le tabac est l’une des principales cultures de rentes avec la noix de cajou et le coton. Pour expliquer cette décision, le ministre de l’Agriculture Hussein Bashe  met en avant les épisodes d’inondations survenus en avril dernier, qui ont dévasté les champs et obligé les agriculteurs à appliquer une deuxième fois les engrais à leur culture. « Nous travaillons actuellement sur la base de données des producteurs de tabac afin d’identifier ceux qui ont droit à la subvention », a-t-il précisé.

Selon Agence Ecofin,la Tanzanie enregistre  une récolte de 200 000 tonnes de tabac lors de la campagne de 2024/2025, soit une hausse de 63 % par rapport à la campagne de 2023 /2024. C’est dans ce sens que  la Tanzanie est devenu le 2ème producteur africain de tabac après le Zimbabwe en 2023 en supplantant le Malawi et le Mozambique avec une production record de près de 123 000 tonnes.

Congo: Baisse du prix d’un carat de diamant à Mbuji-Mayi

Le prix d’un carat de diamant est passé de 2 à moins d’un dollar américain, sur les marchés de la ville de Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental). Le président du Conseil provincial des diamants (CPD) au Kasaï-Oriental, Dieudonné Kalala attribue cette baisse du prix à la loi de l’offre et de la demande : « Sur le marché mondial, on observe une certaine baisse du prix de diamant. Les prix augmentent en fonction de la demande et de la qualité de la marchandise.Cette situation a paralysé l’exploitation artisanale de cette pierre précieuse », a –t-il indiqué.

A Mbuji-Mayi ,une ville  reconnue comme  capitale diamantifère de la RDC,les activités d’achat et de vente des diamants tournent au ralenti depuis le début de l’année comme le montre le site de la radio Okapi. « Le diamant est en baisse. Nous cherchons comment couler nos colis de diamant, Il n’y a pas d’acheteurs, pas d’argent. Nous ne faisons rien ici. Avant, ce sont des Libanais qui achetaient beaucoup de diaments,mais ils ne sont plus là »,a ajouté D.Kalala.

Ouganda : évaluation de son potentiel en uranium

Le processus d’évaluation du potentiel uranifère de l’ouganda en prévision du projet de développement de l’énergie nucléaire d’ici 2031 a commencé. Il consistera à évaluer l’état de préparation du pays à la production de l’énergie nucléaire en termes de lois, de capacité, de réserves, de sécurité et de protection de l’environnement. M.Emmanuel Wamala, commissaire par intérim chargé du combustible nucléaire et des déchets radioactifs au ministère de l’Energie a déclaré que l’Ouganda était encore au stade de l’exploration du cycle de production qui mènera à un gisement d’uranium. lit- on sur le journal ougandais The Monitor.

A propos de l'auteur

Aline Niyibigira.

Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur.
La rédaction se réserve le droit de ne pas publier les commentaires enfreignant ces règles et les règles de bonne conduite.

éditorial

Faire respecter les prix : Une mission impossible

Faire respecter les prix : Une mission impossible

Au mois de décembre dernier, un ultimatum de 15 jours a été donné au ministère en charge du commerce par le Président de la République du Burundi pour faire face aux défis liés à la spéculation sur les prix. Cependant, les prix n’ont pas été fixés dans le délai imparti. Ce n’est que le 27 mars 2025, trois mois après, que la ministre en charge du commerce a signé une ordonnance fixant les prix minimums et maximums d’une trentaine de produits de première nécessité tels que le riz, les haricots, la viande, la farine de maïs, les pommes de terre, etc.

    Abonnez-vous à notre bulletin

    Journal n° 655

    Dossiers Pédagogiques

    Facebook

  • éditorial

    Faire respecter les prix : Une mission impossible

    Faire respecter les prix : Une mission impossible

    Au mois de décembre dernier, un ultimatum de 15 jours a été donné au ministère en charge du commerce par le Président de la République du Burundi pour faire face aux défis liés à la spéculation sur les prix. Cependant, les prix n’ont pas été fixés dans le délai imparti. Ce n’est que le 27 mars 2025, trois mois après, que la ministre en charge du commerce a signé une ordonnance fixant les prix minimums et maximums d’une trentaine de produits de première nécessité tels que le riz, les haricots, la viande, la farine de maïs, les pommes de terre, etc.
  • Journal n° 655

  • Dossiers Pédagogiques