Le maïs est l’une des principales céréales cultivées au cours de la saison culturale A. dans la commune Rugombo, une coopérative dénommée « CODAPS » est en train de valoriser cette culture. Malheureusement, elle fait face à différents problèmes dont l’insuffisance des fertilisants et le manque d’unité de transformation de ses produits
La saison culturale A approche. Elle est prévue vers le quatrième trimestre de l’année comme d’habitude. La culture la plus prisée sur cette période est bel et bien le maïs. La commune Rugombo de la province de Cibitoke est de la partie. Sur la colline Mparambo I, la Coopérative de Développement Agro-pastoral et Sanitaire (CODAPS) s’est engagée dans des initiatives agropastorales, dont la culture du maïs. A 200 mètres de la rivière Rusizi se trouve un terrain de plusieurs hectares mis en jachère pour le préparer pour la nouvelle saison qui arrive à grands pas. Ce terrain est couvert de nature verdoyante constituée par de hautes herbes sauvages mélangée avec des tiges sèches de maïs. Ce qui justifie que c’est une terre qui a l’habitude de produire du maïs au moins une fois l’année.

Le maïs est cultivé sut toute l’étendue nationale, particulièrement pendant de la saison culturale A.
Les coopérateurs de CODAPS sont à peu près 120 familles qui se sont mises ensemble pour se développer à travers les activités agropastorales. Ils ont essayé de combiner leurs lopins de terre dans l’objectif d’avoir un terrain assez vaste. A l’instar d’autres cultures, ils ont réservé environ 20 hectares pour le maïs.
Selon Eddy Jean-Claude Ntatangwa, un des membres actifs de CODAPS, quand la production est bonne, un hectare peut donner 3 tonnes de maïs. Et, au cours de la dernière récolte, cette coopérative a pu enregistrer une production de 30 tonnes de maïs. Mais le problème auquel cette coopérative fait face est qu’elle ne peut pas transformer elle-même une quantité de maïs aussi importante, car elle ne dispose pas de moyens nécessaires pour le faire. Raison pour laquelle cette coopérative vend une grande partie de sa récolte aux unités de transformation des produits agroalimentaires, dont le maïs. Après la récolte, chaque coopérateur prend une quantité à consommer et le reste on le met sur le marché pour gagner quelques sous à épargner. C’est pour cette raison qu’ils se sont mis ensemble. Ils veulent éradiquer la pauvreté en effectuant des travaux de développement.
Malgré tout, les fertilisants font défaut
Selon M. Ntatangwa, pour avoir un bon rendement agricole, il est recommandé d’utiliser le fumier organique ou d’autres fertilisants comme les engrais chimiques. Dans ces derniers jours, il est difficile de trouver du fumier dans l’entourage, car les ménages qui en disposent préfèrent l’offrir à l’usine FOMI qui propose un bon prix. Pour remédier à cela, la CODAPS a pris l’initiative d’élever une vache de race améliorée. Jusqu’ici, la coopérative ne dispose que du fumier à utiliser sur une aire d’environ 5 hectares. Cette quantité est toujours insuffisante et est complétée par des engrais chimiques fournis par FOMI au cas où ils seraient disponibles à temps. Pour y remédier, « PAIDGL », une Ong locale les aide à avoir des fertilisants, des semences et des pesticides. Même si cela ne suffit pas, c’est quand même bénéfique. Les membres de CODAPS espèrent que les fertilisants seront disponibles à temps pour ne pas retarder les travaux champêtres.
Béatrice Nyabenda, directrice du Bureau Provincial de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage à Cibitoke fait savoir que les fertilisants sont désormais dans les stocks au niveau de la province. Bientôt, ils vont être acheminés dans les zones. On attend tout simplement l’aval du ministère qui a l’agriculture dans ses attributions et les bénéficiaires finaliseront de payer le solde. Dans la distribution des engrais chimiques, tout le monde est traité de la même manière. Mais pour ceux qui ont besoin de plus de 23 sacs telles que les coopératives agricoles, elles peuvent avoir une dérogation spéciale et bénéficier de plus que cela. Rappelons que les prix des engrais chimiques tels que Imbura, Totahaza, et Bagara sont respectivement 29 000 FBu, 26 000 FBu et 26 500 FBu par sac de 25 kg.
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