Les membres et les associations membres du collectif Centre Burundais pour un Meilleur Avenir (CBMA) dénoncent des détournements des cotisations des membres. Le représentant légal promet une enquête pour restituer les fonds détournés. C’était au cours d’une assemblée générale tenue à Rumonge.
Le Centre Burundais pour un Meilleur Avenir (CBMA) est un collectif des associations a vu le jour en 1998 et il est représenté dans toutes les provinces du Burundi a indiqué Rémy Habonayo, président et représentant légale de ce collectif au cours de l’ouverture de l’assemblée générale tenue à Rumonge.
Il a indiqué que l’assemblée générale se tient dans un contexte délicat où des problèmes de gestion minent cette organisation. « Des mesures urgentes vont être prises pour sauver l’organisation. Ainsi, le collectif va décoller afin de s’atteler aux objectifs préétablis » précise M. Habonayo.
Il a annoncé que les responsables de certains organes de ce collectif seront remplacés pour une bonne gestion des cotisations. En conséquence que les représentants de ce collectif au niveau régional et provincial ont été remplacés.
Un faux départ du collectif

Un pays ne peut mieux se développer sans une société civile dynamique et engagé avec un bon leadership.
Mélanie Nimenya, un des représentants regrette que l’association a connu un faux départ. Les cotisations des membres qu’elle avait perçues ont été détournées.
Dans son intervention au cours de cette assemblée générale, elle a demandé que des présumés auteurs de détournements soient traduits devant la justice afin qu’ils puissent restituer les montants détournés sans complaisance. Sinon le collectif va disparaître.
Elle suggère d’animer des séances d’évaluation régulières pour rectifier le tir avant qu’il ne soit tard.
Un autre intervenant a insisté sur l’indépendance de ce collectif afin d’assurer sa pérennité. Il précise que ce collectif doit œuvrer pour l’intérêt général de ses membres.
Pour lui, l’une des caractéristiques d’une organisation de la société civile est l’indépendance, la transparence, le principe de rendre compte à ses membres à travers des réunions.
D’autres intervenants estiment que les membres du collectif doivent prêcher par un bon exemple pour combattre la corruption et autres malversations qui minent la société burundaise.
Des bureaux des parlementaires dans les provinces
Le représentant de cette organisation a indiqué que ce collectif va demander aux députés élus dans cette leur circonscription d’ouvrir un bureau pour recueillir les doléances des populations.
Il a souligné que le projet phare de ce collectif est de mettre les gens dans des coopératives pour la transformation et la conservation des produits agricoles. D’ailleurs ce genre d’activités a déjà commencé en province de Muramvya. Les membres du collectif veulent investir dans la transformation des fruits et la conservation du poisson du lac Tanganyika.
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