Sécurité routière

Transporteurs, il ne faut pas mettre en danger la vie des passagers

En pleine crise de la pandémie de Covid-19, les conducteurs de taxis probox interprovinces continuent à transporter plus de passagers qu’exigé par le code de la route. Réduire le nombre de passagers à bord de ces taxis probox serait une solution pour éviter la propagation de la Covid-19 et diminuer les accidents roulage

Le déplacement des personnes dans les bus interprovinces impressionne plus d’un. Il suffit de prendre RN 15 (Gitega-Ngozi), pour s’en convaincre.  À l’arrivée à la gare des bus et taxis transitant à Gitega vers Ngozi et/ou les autres provinces, vous êtes accueilli par des sourires aux lèvres. Là, il faut comprendre le bon langage des rabatteurs de gros bus ainsi que des chauffeurs des taxis communément appelés probox.

Christophe Nzeyimana qui voulait se rendre à Mutaho a vu beaucoup de rabatteurs lui demandant s’il allait à Karusi ou à Ngozi. Il nous a expliqué qu’il a manqué à qui répondre ou à laisser. Toutefois, il précise qu’il a vu venir de l’autre côté un chauffeur de taxi probox faisant le transport Gitega- Mutaho qui a réussi à le convaincre.

Quatre passagers embarqués dans le capot d’un taxi probox sur la route Gitega-Ngozi.

« Pour arriver à Mutaho, tu vas me payer 3000 FBu, Nestor Kaburungu, le chauffeur de taxi probox. Nzeyimana qui voulait arriver très tôt n’a pas résisté à ses explications et il a monté à bord de ce taxi qui avait deux autres passagers étaient à bord. Ensemble, ils étaient à trois plus le chauffeur.

Quid du respect du code de la route ?

Le chauffeur du taxi probox dont la plaque reste  inconnue   transporte les passagers se rendant vers Mutaho.  Christophe Nzeyimana explique qu’au départ ils étaient 5 comme le code de la route l’indique, mais qu’à deux kilomètres de la rivière Ruvyironzo, deux personnes attendant une voiture pour Kirimbi demandent d’être covoituré dans ce taxi. Le chauffeur n’hésite pas à les mettre dans le capot. Qu’en est-il du respect du code de la route ? Christophe Nzeyimana confie que le chauffeur est là pour ses propres intérêts et non pour le bien- être de ceux qu’il transporte. La scène a continué jusqu’à Bugendana où le taxi probox avait 9 personnes à bord. Dixit Christophe Nzeyimana.

L’ignorance de la loi

Eric Bizimana qui a l’habitude de se déplacer à bord des taxis voitures dénommés probox nous a révélé que le transport de plusieurs passagers est aujourd’hui possible sur cette route. Il précise que cela date de longtemps. Il nous a expliqué qu’ils n’ont pas d’autres choix. Ils doivent accepter d’être entassé dans le capot de la voiture.  Selon lui, c’est moins couteux. Pour ce qui est du respect du code de la route, Eric Bizimana indique que ce qui l’intéresse c’est d’être à l’heure tout simplement. Les conséquences et les punitions d’accepter d’être transportés comme de la volaille, il s’enfiche.

Même son de cloche pour Anitha Nduwimana qui était dans le capot du taxi probox également. Elle raconte que ce qui compte c’est d’arriver à destination. Elle a précisé qu’elle ne savait pas qu’il y a des punitions pour les personnes qui acceptent d’être transportées dans le capot.  Anitha Nduwimana explique également qu’elle ne sait pas si les taxis probox doivent transporter pas plus de 5 personnes, y compris le chauffeur.

Les transporteurs en commun devraient réduire les risques contre la Covid-19

Les usagers des transports en commun constatent que le coût de déplacement a été réduit aujourd’hui. Mais ils s’insurgent contre la non application des mesures semblables à celles qui sont utilisées tous les jours pour prévenir les maladies afin de réduire le risque d’être infecté par la COVID-19. Selon Madeleine Nindorera, les voyageurs devraient se distancer en s’assurant notamment de prendre des taxis ou des autobus moins achalandés.

Nindorera demande que les transports s’adaptent à la baisse de fréquentation et assurent le service. Dans cette période de la pandémie de la Covid-19, les chauffeurs devront savoir qu’il doit y avoir une distance de séparation des clients comme on le voit dans plusieurs commerces et banques.

A propos de l'auteur

Ferdinand Mbonihankuye.

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