Econet Wireless Burundi à la rescousse des personnes vulnérables

Six malades guéris sont sortis de l’hôpital Prince Régent Charles grâce à l’initiative «Burundi mon pays, Econet mon réseau» d’Econet Wireless Burundi. Cette société a réglé les factures de leurs soins de santé. Les bénéficiaires et les responsables de cet hôpital s’en réjouissent 

Jeudi le 29 juillet 2021, la société de télécommunication Econet Wireless Burundi a réglé les factures pour 6 malades guéris à l’hôpital Prince Régent Charles. Ils n’ont pas pu sortir de cet hôpital du fait qu’ils n’ont pas eu les moyens financiers pour se payer les frais de soins de santé.

Selon Marcel Bruno Ondo Obiang, directeur marketing chez Econet Wireless Burundi,  cette bonne action a été faite dans le cadre de sa campagne dénommée «Burundi mon pays, Econet mon réseau». Il s’agit d’une succession d’actions effectuées par cette société de télécommunication depuis le début de l’année 2021.  Selon ce cadre d’Econet Wireless Burundi, l’objectif est d’approcher la population pour voir comment améliorer ses conditions de vie.  «C’est la raison pour laquelle nous sommes ici. Nous sommes venus à l’hôpital Prince Régent Charles pour assister de gens qui n’ont pas pu régler leurs factures des soins de santé suite au manque de moyens financiers. Cela fait partie de notre mission qui consiste à assister les personnes les plus vulnérables au Burundi», laisse entendre Marcel Bruno Ondo Obiang.  A cet effet, les 6 malades guéris détenus à cet hôpital ont été libérés.

Marcel Bruno Ondo Obiang, directeur marketing chez Econet Wireless Burundi: « Cette bonne action a été faite dans le cadre de sa campagne dénommée « Burundi mon pays, Econet mon réseau » ».

Les bénéficiaires  ravis

Aimé Clovis Kwizera est l’un des bénéficiaires de cette bonne action d’Econet Wireless Burundi.  «J’ai eu un accident. Je venais de passer deux mois à l’hôpital Prince Régent Charles du fait que je n’ai pas pu payer mes soins de santé», indique-t-il. N’eût été Econet Wireless Burundi,  Kwizera fait savoir qu’il allait rester  emprisonné à cet hôpital, car il n’a pas de moyens pour se payer les soins de santé. Il remercie alors la société Econet wireless Burundi, car c’est  grâce à elle qu’il est relaxé pour rentrer chez lui. Il lui demande de continuer à offrir ce type d’assistance,  car ceux qui ont des difficultés pour se payer les soins de santé dans les structures de santé sont nombreux.

Même son de cloche pour Alice Niyoyankuze, originaire de la province de Kayanza. Elle a mis au monde  et n’a pas pu sortir de l’hôpital. Elle venait d’y séjourner  deux mois.  Selon elle, elle n’a pas été libérée car, elle ne disposait pas de l’extrait d’acte de mariage pour jouir de la gratuité des soins pour les femmes qui accouchent. Elle remercie donc Econet wireless Burundi du fait  que c’est grâce à elle qu’elle est désormais libre.

4 mois sans liberté

Evariste Nyandwi, originaire de la province de Ngozi abonde dans le même sens. Il souffrait de la tuberculose. Depuis qu’il est guéri,  il fait savoir qu’il venait de passer 4 mois à cet hôpital suite au manque de moyens financiers pour pouvoir régler sa facture.

Ernestine Ndayisenga, n’y va pas par quatre chemins. Suite à une crise aiguë de diabète, elle a été atteinte par la vue. Depuis qu’elle a retrouvé la guérison il y a presque deux mois, elle a été empêchée de rentrer chez elle du fait qu’elle n’a pas pu régler la facture des soins de santé.  Tous ces bénéficiaires remercient la société Econet Wireless Burundi du fait que c’est grâce à elle qu’ils recouvrent la liberté pour aller vaquer à leurs activités quotidiennes.

Marie Viola Bitangimana, vice-directrice de l’hôpital Prince Régent Charles remercie aussi la société Econet wireless Burundi du geste louable qu’elle a posé à l’endroit de ces malades guéris.  Elle lui demande de soutenir les autres malades guéris qui sont dans cette situation, car ceux qui ont des difficultés de se payer les frais de soins de santé sont nombreux. Et d’ailleurs, elle a affirmé qu’il y a d’autres malades guéris qui restent emprisonnés à ce même  hôpital.  Selon elle, c’est à partir des frais de soins de santé payés par les patients que l’hôpital parvient à s’approvisionner en médicaments pour continuer à accomplir sa mission qui consiste à promouvoir la santé des communautés.