Développement

A la découverte du Cercle Hippique du Burundi

Beaucoup de personnes croient que le cercle hippique est un endroit réservé à une certaine catégorie de personnes mais, en réalité, il est ouvert à tout le monde. Jocelyne Jocquet, responsable de la section équestre donne quelques détails là-dessus et souligne que tout tourne autour du cheval

Le cercle hippique du Burundi (CHB) est avant tout une association sans but lucrative (asbl) qui vit grâce aux cotisations de ses membres (ils cotisent régulièrement) et qui a un comité de gestion. Mais cela n’empêche pas que des personnes tierces fréquentent cet endroit. Il y a par exemple un bar et un restaurant qui accueillent tout le monde. « C’est une zone verte au milieu de la ville de Bujumbura, calme et ouvert à tout un chacun qui souhaite bénéficier des services dont il dispose et particulièrement les hippophiles. C’est pour cette raison que ce cercle essaie de promouvoir le sport équestre au Burundi. Mais les amoureux de la pétanque et du badminton sont également les bienvenus », fait savoir Jocelyne Jocquet, responsable de la section équestre au sein du cercle hippique du Burundi.

Beaucoup de personnes croient que le cercle hippique est un endroit réservé à une certaine catégorie de personnes mais, en réalité, il est ouvert à tout le monde.

Le cercle hippique promeut l’équitation

Mme Jocquet ajoute que même si ce cercle ne dispose que de quatre chevaux, les services équestres occupent la première place, car tout tourne autour de l’équitation. Ensuite il y a le badminton, la pétanque et dans un proche avenir, on compte intégrer le minigolf. « Quand on a envie de faire par exemple la pétanque ou tout autre sport disponible, même si on n’est pas membre du cercle hippique, on paie quelques sous pour ce jeu et puis on se régale », indique Mme Jocquet. Pour l’équitation, c’est un tout petit peu compliqué, car ce n’est que les week-ends dans les après-midis qu’on peut faire un petit tour à cheval. Tout cela c’est pour essayer de promouvoir l’équitation en tant que sport beaucoup plus particulier et peu développé au Burundi.

« Même si nous disposons de peu de chevaux, nous parvenons à satisfaire les bénéficiaires. Mais nous espérons un jour pouvoir nous procurer d’autres chevaux si les moyens le permettent sans oublier de demander une autorisation préalable au gouvernement », confie Mme Jocquet. Elle ajoute que les chevaux sont généralement importés, mais qu’avec la pandémie de Covid-19 qui a causé la fermeture des frontières, on ne pouvait pas aller chercher les chevaux dans les pays voisins du Burundi, notamment en Tanzanie et au Kenya.

Comment vivent les chevaux ?

« Même si nous avons des chevaux, nous ne pratiquons pas l’élevage. Nous n’avons que des juments, mais pas des étalons. Sinon, ils seraient castrés pour éviter une éventuelle reproduction. On apporte des chevaux dressés déjà âgés de 4 ou 5 ans juste pour les entretenir le reste de leur vie », souligne Mme Jocquet.

Elle ajoute qu’on doit avoir obligatoirement un vétérinaire qui s’occupe des chevaux car, chaque année, on les vaccine notamment contre le tétanos, la grippe équestre, etc. ainsi que d’autres traitements éventuels. Au niveau de la nourriture, on leur donne du maïs, du son de blé contrairement à l’époque où il y avait beaucoup plus de variétés. Les matins, on les lâche depuis les écuries vers la prairie où ils broutent les herbes toute la journée comme une vache et le soir les cavaliers montent dessus (surtout les week-ends). Le cheval est un herbivore difficile à nourrir étant en captivité.

L’environnement burundais est favorable pour les chevaux, mais il faut avant tout des vétérinaires équins, car un cheval est un animal très fragile. Il n’est pas solide comme une vache. Un citoyen lambda peut avoir une vache chez lui et lui donner du fourrage (les herbes qu’il coupe n’importe où), mais quand on fait la même chose pour un cheval, il meurt au bout de trois mois. Il faut que les chevaux aillent dans la nature pour bouger et brouter en même temps. C’est pourquoi nous les mettons souvent dans le terrain de golf pour qu’ils se sentent à l’aise. Mme Jocquet conclut que même si le cercle hippique est accessible à tout le monde, il reste un endroit privé. Il ne faut pas qu’il devienne un parc public qui accueille beaucoup de monde, car un cheval est un animal peureux.

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A propos de l'auteur

Gilbert Nkurunziza.

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