A quand l’occupation effective des marchés réhabilités ?

Après l’inauguration officielle des six marchés réhabilités et d’un autre nouvellement construit, c’était le 10 août 2017, à l’heure où nous mettons sous presse, aucune activité commerciale ne s’exerce dans ces marchés.

Beaucoup sont ceux qui se demandent ce qui croche pour que ces marchés puissent être fonctionnels comme avant. L’espoir fait vivre, dit-on. Les commerçants n’ont pas cessé de croire à l’ouverture de ces marchés d’un moment à l’autre suite à certaines étapes rassurantes.

Bella Sonia Ndamiye, Rédactrice en chef a.i

En effet, la mairie avait annoncé que les commerçants pourraient occuper ces marchés avant fin décembre 2017. Promesse non tenue, car jusqu’aujourd’hui ces marches restent vides. Et pourtant la mairie via la commission chargée du recasement des commerçants a commencé à afficher les listes provisoires des commerçants qui occuperont les stands dans les marchés réhabilités depuis janvier 2018.

Bien plus, un délai d’un mois avait été donné aux commerçants pour qu’ils puissent occuper leurs places et cela à partir de la date d’affichage des listes provisoires. Les bénéficiaires devraient payer 690 mille FBu pour occuper leurs stands. Le constat est que jusqu’aujourd’hui ces marchés restent vides. Quel est le problème ? Est-ce les commerçants qui n’ont pas pu payer pour occuper les stands ? Est-ce la construction des stands qui n’est pas encore achevée ? Partant de toutes ces questions, il est très difficile de trouver le nœud du problème.

Nul n’ignore que pendant plus de deux ans, les commerçants qui œuvraient dans ces marchés ont travaillé dans des conditions qui ne cadrent pas avec leur métier. Malheureusement ce n’est pas tous les commerçants qui se retrouvent sur les listes provisoires des occupants des stands. Certains ne savent pas à quel saint se vouer surtout que les stands dans les nouvelles galeries ou le marché privé «chez Sion» sont chers. Tout leur espoir porte sur la réouverture de ces marchés réhabilités. Mais une question se pose toujours. A quand l’occupation effective de ces marchés réhabilités?