Développement

API : 1.180 entreprises immatriculées avec une projection de 5.005 emplois

1.180 immatriculées avec une projection de 5.005 emplois; tel est le bilan des réalisations de l’API au 1er trimestre 2020 tel qu’a annoncé par Désiré Musharitse, Directeur de l’API lors d’un café de presse qu’il a animé vendredi le 10 avril 2020.  L’agence a connu une régression de 21,3% au niveau des enregistrements au 1er trimestre de 2020 par rapport au 4ème trimestre de 2019.

Dans un café de presse organisé le 10 avril 2020 dans le but de porter à la connaissance de l’opinion publique les réalisations de l’API pendant le premier trimestre de 2020, Désiré Musharitse, le directeur de l’API a fait savoir que l’agence  a réalisé des activités regroupées dans six catégories, à savoir: «l’immatriculation des sociétés, l’octroi aux entreprises de certificats d’éligibilité aux avantages du code des investissements, le  suivi -évaluation par l’octroi des certificats temporaires, les visites d’aftercare effectuées par le Directeur de l’API aux entreprises. Il y a également les activités en rapport avec la promotion des investissements et les exportations,  l’appui à la jeunesse par la formation en technique d’élaboration des plans d’affaires et la campagne de sensibilisation à l’entrepreneuriat dans les universités. »

Il a ajouté que l’API a connu une  régression du nombre  de sociétés créées jusqu’à 21,3%. Il a précisé que  cette régression est due au  ralentissement de l’enregistrement des coopératives. Il a profité de l’occasion pour rappeler que pendant l’année 2019, l’API a enregistré beaucoup de coopératives qui ont été créées. D’après Désiré Musharitse, l’API a eu ce grand succès   suite à l’appel solennel du Président de la République qui a invité la population du Burundi à créer des coopératives afin d’amorcer un développement durable.

Désiré Musharitse, brosse le Bilan des réalisations de l’API du 1er trimestre 2020 dans un café de presse.

Désiré Musharitse a également précisé que d’ores et déjà, les sociétés coopératives se font enregistrer à l’Agence Nationale de Promotion et de Régulation des Sociétés Coopératives « ANACOOP » en sigle hormis les entreprises.

Le directeur de l’API a rappelé  que l’immatriculation des sociétés et des personnes physiques au Registre de Commerce et des sociétés se fait dans un nouveau registre de commerce. En effet, conformément à l’ordonnance ministérielle conjointe du ministre des Finances et du ministre du Commerce N ° 750/540/811 du 26 avril 2019 fixant les mentions figurant sur le registre de commerce et des sociétés,  l’enregistrement des personnes physiques et morales au registre de commerce est effectué par l’API.

Le suivi – évaluation et la délivrance des certificats temporaires aux entreprises

Parmi  les réalisations de l’API, Désiré Musharitse a précisé qu’il y a le programme  de suivi-évaluation. La cellule Suivi -Evaluation de l’API a effectué des visites de terrain dans l’optique de s’enquérir  de l’avancement des études  supplémentaires visant à vérifier si les entreprises ont respecté leurs engagements pour faciliter le travail de traitement des demandes de certificat temporaire de conformité.

Le directeur  de l’API a profité  de ce moment pour annoncer qu’au cours de ce trimestre, l’API a délivré 29 certificats temporaires de conformité aux engagements  pris dans le cadre du Code des Investissements et que 8 certificats d’éligibilité aux avantages du Code des Investissements ont été octroyés correspondant à un capital prévisionnel plus de 63 milliards BIF avec une projection de 579 emplois. Ils ont déjà investi  plus  de 168 milliards BIF par rapport au montant prévisionnel  plus de 170 milliards BIF. Sur 1 884 emplois prévus, 1 312 emplois été déjà créés.     

L’API a également effectué une visite auprès des sociétés et entreprises bénéficiaires des avantages du Code des Investissements.  D’après le directeur de l’API, ces sociétés sont entre autres AFRITEXTILE, MUSUMBA STEEL, NGAGARA GRAIN MILLING, BUCECO, TANGANYIKA MINING et BURUNDI BREWERY ; la liste n’est pas exhaustive. Désiré Musharitse a rassuré que cette visite a été effectuée dans le but de se rendre compte de l’état des lieux des investissements déjà réalisés et de la destination des biens exonérées. Il a ajouté que la commission de suivi-évaluation  de l’API a  pu échanger sur les difficultés éventuelles rencontrées afin de trouver ensemble une issue sans oublier qu’elle était porteuse d’un message d’incitation des investisseurs à un réinvestissement systématique et de s’informer pour un meilleur plaidoyer.

Désiré Musharitse a encore précisé que les constatations faites par la commission de suivi-évaluation de l’API prouvent que les sociétés visitées ont atteint un niveau d’exploitation satisfaisant.  Quant à eux, les investisseurs visités, ont remercié  l’API  pour  ses services et appuis multiformes.

Au cours du 1er  trimestre de 2020, l’API n’a pas arrêté ses activités relatives à la promotion des investissements. Plutôt, il les a réalisées en plusieurs étapes. A cet effet, on peut noter l’identification, l’étude et la communication sur des secteurs prioritaires afin que les investisseurs potentiels soient au courant des opportunités existantes.  Pour mener à bien ce travail, l’API utilise  divers canaux de communication dont  les missions de prospection et de démarchage ainsi que l’organisation et/ou la participation dans des forums d’investissements et expositions. »C’est dans cette optique que l’Agence de Promotion des Investissements en collaboration avec l’Autorité Maritime, Ferroviaire et Portuaire a organisé un atelier de sensibilisation de parties prenantes et potentielles investisseurs sur les opportunités d’investissement qu’offre le lac Tanganyika.

L’organisation de cet atelier visait la connexion des potentiels investisseurs et  des parties prenantes pour leur expliquer d’une part les différentes opportunités d’investissement sur le lac Tanganyika et d’autre part les efforts déjà consentis par le Gouvernement pour le développement de ce secteur. Au cours de cet atelier, les échanges étaient centrés sur la sécurité des marchandises dans le lac et les lourds capitaux à y investir. Dixit Désiré Musharitse.  Il a ajouté que l’API a participé à la conférence sur le développement du commerce entre la République Islamique du Pakistan et l’Afrique tenue du 30 au 31 janvier à Nairobi au Kenya.

Le secteur horticole est à développer

Etant donné que le secteur horticole n’est pas développé au Burundi, l’API a réuni les intervenants dans ce secteur. Selon Désiré Musharitse, cette réunion des intervenants  dans le secteur horticole a été tenue dans l’intention  d’échanger sur l’idée de  création d’une plate-forme de professionnels chargés d’appuyer les agriculteurs afin de promouvoir les exportations des produits horticoles. Les professionnels en question ont convenu  que le secteur horticole est confronté aux défis liés surtout à la non-conformité aux exigences du marché d’exportation. Ils se sont promis le déploiement  des efforts pour relever ces défis.

Rappelons que l’API a commencé les publications sur son site www.investburundi.bi dans le but de promouvoir les exportations.  Et c’est grâce à ce site que cette organisation facilite les exportateurs en mettant à leur disposition des informations pouvant les aider à atteindre leur succès à l’international.

Création de l’esprit entrepreneurial chez les étudiants

L’API conseille aux jeunes qui terminent leurs études de ne pas compter uniquement sur l’Etat en termes d’emplois, mais plutôt d’entreprendre des activités génératrices de revenus pour se créer de l’emploi et en donner aux autres.  C’est dans cette optique que l’API a organisé des descentes de sensibilisation à l’entrepreneuriat dans les universités afin de créer l’esprit entrepreneurial chez les étudiants. Ceci a été effectué pour emboîter le pas à la politique du Gouvernement d’encourager  les jeunes à se créer l’emploi afin de contribuer aux efforts du Gouvernement pour réduire le chômage. Cette descente a été organisée auprès des universités comme: l’université des Grands Lacs, l’Université Polytechnique de Gitega, l’Université de Ngozi pour ne citer que celles- là.

Désiré Musharitse a terminé son propos  en invitant les médias   à être conscient de leur rôle dans le développement d’une nation.  Et il les a appelés à accroître  leurs contributions en multipliant les émissions et  les articles en rapport avec les opportunités d’investissement dans notre pays afin de stimuler le flux d’investissements directs étrangers.

A propos de l'auteur

Ferdinand Mbonihankuye.

Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur.
La rédaction se réserve le droit de ne pas publier les commentaires enfreignant ces règles et les règles de bonne conduite.



éditorial

Sans transparence, pas de confiance

Sans transparence, pas de confiance

Dans une interview accordée au journal Burundi Eco, Albert G. Zeufack, directeur des opérations de la Banque Mondiale pour quatre pays africains, à savoir : la République Démocratique du Congo (RDC), l’Angola, le Burundi et São Tomé-et-Príncipe, en visite au Burundi à la mi-avril 2025, est revenu à plusieurs reprises sur un mot-clé : transparence. « Sans transparence, il ne peut pas y avoir de confiance », a-t-il affirmé. Selon lui, la transparence est essentielle à la mise en œuvre des visions claires formulées par le gouvernement pour conduire le pays vers un développement durable. Il rappelle d’ailleurs :« La transparence des données est fondamentale. »

    Abonnez-vous à notre bulletin

    Journal n° 657

    Dossiers Pédagogiques

    Facebook


  • éditorial

    Sans transparence, pas de confiance

    Sans transparence, pas de confiance

    Dans une interview accordée au journal Burundi Eco, Albert G. Zeufack, directeur des opérations de la Banque Mondiale pour quatre pays africains, à savoir : la République Démocratique du Congo (RDC), l’Angola, le Burundi et São Tomé-et-Príncipe, en visite au Burundi à la mi-avril 2025, est revenu à plusieurs reprises sur un mot-clé : transparence. « Sans transparence, il ne peut pas y avoir de confiance », a-t-il affirmé. Selon lui, la transparence est essentielle à la mise en œuvre des visions claires formulées par le gouvernement pour conduire le pays vers un développement durable. Il rappelle d’ailleurs :« La transparence des données est fondamentale. »
  • Journal n° 657

  • Dossiers Pédagogiques