Dans l’optique de permettre aux jeunes finalistes des universités tant publiques que privées de trouver facilement de l’emploi, L’Agence Universitaire de la Francophonie compte ouvrir un centre d’employabilité pour les étudiants, indique Mme Aissatu SY-Wonyu, directrice régionale de l’AUF en Afrique Centrale et des Grands Lacs dans une conférence de presse organisée mercredi le 10 mars 2022
Selon Aissatu Sy-Wonyu, directrice régionale de l’AUF en Afrique Centrale et des Grands Lacs, l’AUF collabore avec les institutions universitaires publiques et privées. Et le constat est que les étudiants perdent indirectement, confie-t-elle. Selon toujours elle, c’est pour cette raison qu’un centre d’employabilité pour les jeunes étudiants sera ouvert à l’AUF. Dans ce nouveau projet, l’AUF va concentrer beaucoup d’efforts sur les étudiants.
Ce centre sera équipé d’outils technologiques et de confort. Il sera aussi connecté à l’ensemble de l’AUF pour aider les étudiants à construire mieux leurs projets professionnels et à préparer leur insertion dans le monde du travail à la fin de leurs études. Aissatu Sy-Wonyu fait remarquer que cela est très important, car si un étudiant s’adresse à ce centre, il va trouver des réponses à la plupart de ses préoccupations.

Mme Aissatu SY-Wonyu, directrice régionale de l’AUF en Afrique Centrale et des Grands Lacs : « L’AUF compte ouvrir un centre d’employabilité pour aider les étudiants à construire mieux leurs projets professionnels et à préparer leur insertion dans le monde du travail à la fin de leurs études».
Un centre pour aider les étudiants à chercher de l’emploi
«L’AUF est prêt pour aider l’étudiant dans l’objectif d’améliorer son curriculum vitae (CV) afin qu’il soit plus percutant pour l’employeur. A travers ce centre, on pourra aider l’étudiant à mieux rédiger sa lettre de motivation, car on sait que quand on cherche de l’emploi, il y a des gens qui ne mettent pas du sérieux dans la rédaction de la lettre de motivation», précise- t-elle. Et de renchérir que cette attitude est à bannir. Quand on rédige une lettre de motivation, Aissatu Sy-Wonyu souhaite qu’il faut essayer d’expliquer à l’employeur pourquoi vous voulez travailler dans son entreprise.
Pour gagner le pari, on va former les étudiants sur la rédaction des lettres de motivation et des CV. Assiatu Sy-Wonyu déplore le fait que la plupart des jeunes se permettent de dire qu’ils n’ont pas d’emploi alors qu’ils ne le cherchent pas. Et s’ils tentent de le faire, leurs lettres de motivation et leurs CV ne motivent souvent pas l’employeur. C’est pour cela que ce centre compte doter les étudiants de compétences complémentaires.
Les étudiants éprouvent des difficultés à fructifier leurs savoirs
Selon Aissatu SY-Wonyu, tout le monde sait que les étudiants reçoivent des formations. On leur transmet des savoirs. Néanmoins, elle déplore que la plupart des étudiants éprouvent des difficultés à transformer ces savoirs en savoir-faire. A titre illustratif, un étudiant peut être détenteur d’un diplôme de licence en droit. Et de s’inquiéter que cet étudiant souhaite être un avocat alors qu’il n’a pas les compétences requises. Il croit seulement qu’avoir un diplôme de licence suffit pour devenir avocat. Aissatu Sy- Wonyu précise qu’être avocat nécessite des talents supplémentaires dans l’expression orale qu’il faut d’abord développer. Par exemple, si tu as peur de parler, la directrice régionale de l’AUF laisse entendre que tu ne peux pas prétendre être avocat.
Ce centre d’employabilité va alors aider les jeunes étudiants à développer l’expression orale dans le public à travers de petits ateliers, promet Aissatu Sy-Wonyu. De plus, les jeunes formés par ce centre dans différentes thématiques vont recevoir des certificats. Selon elle, ces certificats feront partie du CV pour essayer de motiver les employeurs pendant la recherche de l’emploi. Selon toujours elle, la raison de cette implication de l’AUF est que les entreprises ont besoin de gens compétents. Et ce qui est sûr est que ces compétences sont mesurables à travers les certificats. L’AUF compte négocier ces certificats au niveau international, car on compte ouvrir 60 centres en même temps.
De surcroît, on va promouvoir l’entrepreneuriat dans ce centre. On va identifier les étudiants qui veulent se lancer dans ce secteur pour les aider à créer leurs propres entreprises. «Nous savons déjà qu’il y a des étudiants qui font le commerce ou qui rendent des services pour se payer les études», annonce- t- elle. Et de les encourager en leur disant qu’il n’y a pas de sot métier. L’important est que cela rapporte. L’AUF va les connecter avec d’autres partenaires incontournables dans l’entrepreneuriat pour leur permettre de voler de leurs propres ailes.
Aissatu Sy-Wonyu rappelle que l’Etat ne peut pas embaucher tous les jeunes qui terminent leurs études. Elle invite alors les jeunes à développer l’entrepreneuriat.
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