La revue à la baisse du prix de la viande de bœuf n’est pas respectée au marché « Bujumbura City Market » communément appelé « Chez Sion ». Même chose au marché Ngagara II dit Cotebu. Le prix d’un kilo de viande de bœuf sans os (umusoso) est vendu entre 13 000 FBu et 14 000 FBu. En plus, un kilo de viande de bœuf avec os (cangacanga) coûte 11 000 FBu. Les bouchers expliquent que l’approvisionnement en bœufs leur coûte cher.

Les bouchers demandent au gouvernement de comprendre leurs doléances. Ils réclament une réunion avec les administratifs pour chercher une solution durable à ce problème.
Il est 10h 30 minutes du matin lorsque les reporters du journal Burundi Eco se dirigent vers le marché « Bujumbura City Market ». Les bouchers y rencontrés indiquent qu’actuellement le prix d’un kilo de viande de bœuf varie entre 13 000 FBu et 14 000 FBu pour la viande sans os (umusoso). En outre, la viande avec os (cangacanga) coûte 11 000 FBu. Cet écart de prix se manifeste aussi au marché Ngagara II dit « Cotebu ». Les bouchers expliquent que cela dépend de l’endroit où ils s’approvisionnent. Les bœufs sont chers. La situation se présente ainsi alors que les administratifs municipaux ont fixé le prix de la viande sans os (umusoso) à 11 000 FBu par kilo. Par ailleurs, un kilo de viande avec os (cangacanga) doit s’acheter à 10 000 FBu.
« Nous ne pouvons pas vendre la viande de bœuf sur le même prix avec d’autres bouchers qui ne se déplacent pas pour s’approvisionner. Le prix d’un kilo de viande est ravitaillé entre 9700 FBu et 10 000 FBu. Le bœuf est déplacé a 20 000 FBu. Nous devons aussi payer le loyer mensuel de la place dans laquelle nous travaillons sans oublier les taxes. Si nous vendons à 11 000 FBu pour la viande désossée, c’est une grande perte pour nous », indique un boucher rencontré au marché Cotebu.
Les bouchers se lamentent
Après l’adoption de la loi portant stabulation permanente et l’interdiction de la divagation des animaux domestiques par l’Assemblée Nationale le 4 octobre 2021, le nombre de vaches a diminué sur le marché et leur cout a explosé.
« Nous ne pouvons pas contredire une mesure prise par l’Etat, mais avant de prendre et de mettre en application la mesure concernant la vente de la viande au même prix dans tout le pays, l’Etat aurait dû fixer le prix de la vache sur le marché où nous nous approvisionnons », ajoute un boucher rencontré au marché « Bujumbura City Market » communément appelé « Chez Sion ».
Il ajoute que les bouchers ne travaillent pas comme il faut depuis que le prix de la viande a été revu à la baisse. Par ailleurs, un d’entre eux a été incarcéré après avoir vendu un kilo de viande désossée à 13 000 FBu. Les bouchers demandent au gouvernement de comprendre leurs doléances. Ils réclament une réunion avec les administratifs pour chercher une solution durable à ce problème.
Auparavant, le coût de la viande avec os (cangacanga) était à 12 000 FBu tandis que ce sens, le prix de la viande sans os (umusoso) variait entre 14 000 FBu et 15 000 FBu.
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