Commerce

Bujumbura : Quand le commerce des tomates fait vivre une famille

Sandrine Ndikumana est une vendeuse de tomates. Malgré la faiblesse de son capital, ce travail lui permet de vivre et de prendre soin de sa famille. Toutefois, la conservation des tomates non vendues constitue un défi, car elles risquent de pourrir.

Cette brave dame invite les autres femmes à penser à leur autonomisation financière en vue de contribuer au développement du pays.

L’entrepreneuriat paie. Marie Sandrine Ndikumana est une commerçante de tomates au marché Ngagara II dit Cotebu.Cette mère de trois enfants habite dans la zone de Kinama de la commune Ntahangwa. Elle quitte la maison à 6h du matin pour aller s’approvisionner. Elle se déplace à vélo jusqu’à Ngagara où s’arrêtent les vélos, puis elle marche à pied pour rejoindre le marché NgagaraII.

Mme Ndikumana se ravitaille en tomates au marché Cotebu et les vend au détail dans le même marché. Un tas de tomates est vendu entre 500 FBu et 2000 FBu.

Elle a commencé en 2020 avec un capital de 30.000 FBu et elle gagnait 8 000 FBu de bénéfice par jour. Aujourd’hui, elle a un capital de 70 000 FBu et elle engrange un avec le bénéfice de 15.000 FBu par jour.

Un travail pénible, mais vital

Comme la vie devient de plus en plus cher, Mme Ndikumana doit se sacrifier pour le bien-être de sa famille. Elle rentre toujours tard.

« Aujourd’hui, il n’y a pas de place pour l’oisiveté. Il ne faut pas rester les bras croisés. Je rentre tous les jours à 18h. Mon mari exerce le métier de cordonnerie tout près de la maison. C’est lui qui prépare la nourriture pour nos deux enfants avant de les accompagner à l’école fondamentale de Kinama. Moi je reste avec le troisième. »

Ils comptent réaliser d’autres projets, mais les moyens financiers leur font défaut. « L’essentiel est de satisfaire les besoins de la famille. Aujourd’hui, nous essayons de mettre ensemble ce que nous avons gagné pour nourrir les enfants et payer le loyer à la fin du mois. » ajoute-t-elle.

Les défis ne manquent pas

Même si Mme Ndikumana est satisfaite de ce qu’elle gagne, elle éprouve des difficultés liées à là de conservation des tomates non vendues pendant la journée. Dans la plupart des cas, elles pourrissent le lendemain.

Cette brave dame invite les autres femmes à penser à leur autonomisation financière en vue de contribuer au développement du pays.

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A propos de l'auteur

Aline Niyibigira.

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