Economie

 Burundi : le financement de la Banque mondiale va crescendo

Une délégation d’administrateurs du groupe de la Banque mondiale a effectué une visite au Burundi depuis le 04 jusqu’au 07 juillet 2024. C’était dans le but de se rendre compte des réalisations et impact des projets appuyés par cette banque. Récemment, elle accorde un don aux trois projets dont un financement de 190 millions USD pour augmenter   l’accès à l’électricité.

La délégation d’administrateurs du groupe de la Banque mondiale a rencontré Audace Niyonzima , ministre ayant les finances dans ses attributions au cours de leur visite au Burundi.

Du 04 au 07 juillet 2024, une grande délégation d’administrateurs du groupe de la Banque mondiale a effectué une visite au Burundi  afin de se rendre  compte des réalisations et impact  des projets appuyés par cette banque. Ces administrateurs  ont  échangé avec les autorités  administratives  du Burundi sur  la situation socio- économique du pays, sur les priorités du pays et les stratégies du développement  durable

Le Banque mondiale  soutient de plus en plus le Burundi

Actuellement . il y a tant de projets financés par la Banque mondiale  qui sont en cours. D’ ailleur, le 1 juillet 2024 , la Banque mondiale a accordé un don de 113 millions USD à la République du Burundi . Ce montant est destiné à répondre à l’urgence liée aux inondations , augmenter la résilience  face  aux inondations  et améliorer   la gestion urbaine  résiliente  au changement climatique . En effet, ces dernières jours, le Burundi a subi une calamité naturelle causée par de forte  précipitation qui a occasionné  des inondations dans la partie située sur les littorales du Lac Tanganyika.  Ce montant accordé servira à appuyer  les victimes de ces inondations.

Le 8 juillet 2024, la Banque mondiale a aussi accordé un don de 20 millions USD à la République du Burundi, au titre d’inclusion du Burundi comme bénéficiaire du don initial pour le Programme Régional de statistiques pour l’Afrique de l’Est.

« L’objectif du projet est de renforcer l’harmonisation régionale, la diffusion et l’utilisation des statistiques économiques et sociales pour le Kenya, le Rwanda, la Tanzanie », lit -on sur  le compte twitter du ministère ayant les finances dans ses attributions. Ce projet vise également la modernisation et le renforcement des   infrastructures institutionnelles. Il va aussi renforcer les capacités  grâce à des mises à niveau informatiques ,le formation du personnel  et le développement institutionnel .

Ce don va aussi assurer la construction du bâtiment du siège et le développement de la formation professionnelle pour les statisticiens.

Un financement de 190 millions USD pour accélérer l’accès à l’ électricité au Burundi

La Banque mondiale annonce aussi un financement de 190 millions USD  dont 100 millions USD en provenance de l’IDA et 90 millions USD en provenance des  autres donateurs . Ce montant est un appui pour le projet ASCENT  du Burundi qui vise l’augmentation  de l’accès à l’électricité et l’amélioration de la performance du secteur énergétique du pays . Les données de la banque mondiale indiquent qu’environ 2, 4 millions de personnes, 1200 institutions publiques  et 6000 petites et moyennes entreprises vont profiter de ce projet . La réalisation de ce projet pourrait résoudre le problème de la mauvaise qualité des services d’électricité  qui bloque les opportunités  de croissance économique  du pays.

«Ce projet appuiera des réformes clés grâce à des conditions basées sur la performance concernant la structure tarifaire, la politique de raccordement électrique et les normes du réseau afin d’éliminer les obstacles à l’électrification et d’assurer la viabilité à long terme des investissements» , fait savoir Hawa Cissé Wague représentante de la Banque mondiale au Burundi

La bonne gestion de financement extérieure, une nécessité crée la confiance

Faustin Ndikumana président de l’ONG locale PARCEM indique que la visite des administrateurs du groupe de la Banque mondiale a été d’une importance capitale. Il fait savoir que cette visite coïncide avec la préparation d’un nouveau programme de partenariat-pays qui va durer 5 ans (2025-2029). Pourtant , il indique que l’Etat devrait apprendre une leçon sur le programme de partenariat-pays précédent . Cet expert en économie regrette d’attendre qu’il y a un financement de la Banque mondiale qui n’a pas été consommé raison de l’incapacité d’exécution des projets.

Selon Ndikumana, pour gagner la confiance des partenaires vis-à-vis des financements extérieures, L’état doit mettre un système de gouvernance efficace, lutter contre la corruption et les malversations économiques. Il appelle à la mise application des recommandations de   la déclaration de Paris sur l’efficacité de l’aide  et le plan d’action d’Accra signé par le Burundi et la Banque mondiale  afin que la population burundaise puisse bénéficier de l’aide extérieure.

A propos de l'auteur

Méchaël Tuyubahe.

Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur.
La rédaction se réserve le droit de ne pas publier les commentaires enfreignant ces règles et les règles de bonne conduite.

éditorial

Rien que la rigueur

Rien que la rigueur

Des mesures barrières ont récemment été édictées pour éviter la propagation du virus contagieux, la variole du singe, Monkeypox (Mpox). Malheureusement, un malheur ne vient jamais seul. A la mairie de Bujumbura, dans la capitale économique, Mpox devient une menace au moment où les citadins, qui peinent à subvenir à leurs besoins quotidiens, ont également des difficultés à trouver de l’eau potable. Cela sans oublier qu’ils viennent de passer des jours et des nuits dans une pénurie répétitive de carburant.

    Abonnez-vous à notre bulletin

    Journal n° 625

    Dossiers Pédagogiques

    Facebook

éditorial

Rien que la rigueur

Rien que la rigueur

Des mesures barrières ont récemment été édictées pour éviter la propagation du virus contagieux, la variole du singe, Monkeypox (Mpox). Malheureusement, un malheur ne vient jamais seul. A la mairie de Bujumbura, dans la capitale économique, Mpox devient une menace au moment où les citadins, qui peinent à subvenir à leurs besoins quotidiens, ont également des difficultés à trouver de l’eau potable. Cela sans oublier qu’ils viennent de passer des jours et des nuits dans une pénurie répétitive de carburant.
  • Journal n° 625

  • Dossiers Pédagogiques