Santé

La CAMEBU se porte bien malgré quelques défis

Joseph Butore au micros

Mardi le 31 mai 2016, le Deuxième Vice-Président de la République Joseph Butore a effectué une visite à la Centrale d’Achat des Médicaments Essentiels, des Dispositifs Médicaux, des Produits et Matériels de Laboratoire du Burundi (CAMEBU). L’objectif était de rendre compte de l’état des lieux des activités de cette centrale et de son état de santé.

 

« La CAMEBU est considérée comme la principale pharmacie du pays. Ce qui revient à dire que son rôle est incontournable dans la mise en œuvre de la politique du gouvernement en matière de santé », déclare Joseph Butore, Deuxième Vice-Président de la République lors d’une visite qu’il a effectuée à cettecentrale. Ilprécise qu’il était venu voir si les travailleurs de la CAMEBU exercent convenablement la mission que le gouvernement leur a confiée. Il affirme que la CAMEBU se porte bien au regard des chiffres et de la variété des médicaments et de leurs accessoires qui se trouvent dans les stocks .M. Butore n’a pas manqué de relever certains défis auxquels fait face cette centrale d’achat et de distribution des médicaments. Lesquels défis sont liés au fait que les fournisseurs de médicaments n’honorent pas les engagements. Tantôt ils sont tardifs tantôt ils fournissent des médicaments qui ne répondent pas à la commande passée. L’autre défi est lié au code de marchés publics dont l’analyse s’effectue endéans 330 jours, environ une année. Et M. Butore de souligner que c’est une longue alors que la douleur est omniprésente

 

Josiane Nijimbere, la ministre de la Santé Publique et de Lutte contre le Sida a, quant à elle, indiqué que les partenaires qui importent les médicaments doivent les stocker dans les entrepôts de la CAMEBU. Mais, elle déplore le fait qu’il y ait certains qui ne respectent pas la loi et préfèrent les stocker ailleurs.

 

Pour Sefu Sabushimike, le Directeur général de la centrale, ce retard dans l’approvisionnement en médicaments peut avoir des répercussions sur le stock. Il souligne que dans ce cas la CAMEBU s’approvisionne en stocks de sécurité pour pallier à la carence des médicaments car, dit-il, l’industrie pharmaceutique qui épaulait la CAMEBU en ce qui est de la fabrication des médicaments n’est plus fonctionnelle. Ici il fait référence à l’Office National Pharmaceutique (ONAPHA). A celui-ci s’ajoute la Siphar qui fonctionne tant bien que mal. Et M. Butore d’inviter les partenaires privés à investir dans le domaine de l’industrie pharmaceutique. Il appelle ces derniers à redynamiser l’ONAPHA.

 

Butore félicite les travailleurs de la CAMEBU et les encourage à continuer sur la même lancée. Il exhorte les autorités de la CAMEBU à transmettre leurs doléances via le ministère de tutelle. Il met un accent particulier surles lacunes du code des marchés publics.: « Nous avons entendu que ce dernier pose problème dans pas mal de secteurs ».

 

Signalons que la CAMEBU dispose de cinq magasins de stockage de médicaments et d’entrepôts qu’elle loue aux privés. Certaines ONGs et organismes des Nations Unies comme l’Unicef entreposent des médicaments à la CAMEBU

 

A propos de l'auteur

Mathias Ntibarikure.

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