Transport

Covid-19 : les membres d’équipage risquent de séjourner longtemps dans le lac !

Les membres d’équipages faisant la navigation dans le lac Tanganyika sont contraints de passer 7 jours de confinement. Néanmoins, ils peuvent retourner dans leur voyage endéans les 7 jours. Une situation pouvant être récurrente. L’Association des Transporteurs Internationaux du Burundi (ATIB) salue la mesure et propose également la prise en compte du social

C’est en janvier dernier que la mesure de confiner les membres d’équipage a été prise. Dans cette mesure, il est stipulé que tous membres d’équipage doivent rester confiner dans les bateaux d’attache. Ceux-ci ne sont autorisés à sortir des bateaux que pour la prise de la température.

De plus, tout armateur désirant envoyer un membre d’équipage à l’extérieur du port pour tout motif que ce soit devra d’abord saisir officiellement l’autorité compétente. Celle-ci donnera son accord de principe si l’argument de l’armateur est jugé fondé. Ce membre d’équipage devra alors observer tous les protocoles sanitaires en vigueur en vue d’avoir accès à la communauté, soit 7 jours de confinement.

Mireine Havyarimana, coordinatrice des projets à l’ATIB : « A l’ATIB, nous voudrions qu’il soit accordé aux membres d’équipage un temps de côtoyer leur famille. Evidemment sans passer outre les mesures de prévention et de lutte contre la propagation de la Covid-19 ».

Le retour à son bateau passe par le même canal en présentant un certificat de test négatif à la Covid-19.

Plaidoirie pour le bien-être et le développement

«L’ATIB s’est engagée à protéger le pays de la Covid-19 et à promouvoir son développement», déclare Mireine Havyarimana, coordinatrice des projets au sein de l’Association des Transporteurs Internationaux du Burundi (ATIB).

Pour elle, le fait de prendre la mesure de protéger le pays contre la propagation de la Covid-19 est d’une importance capitale. Cependant, Mme Havyarimana indique que les membres d’équipage peuvent retourner dans le voyage endéans les 7 jours. « Une fois arrivés au port d’approvisionnement comme Mpulungu en Zambie, ils sont tenus de rester dans le bateau pendant le temps de chargement et de déchargement. Après, ils retournent dans le pays d’origine », fait remarquer Mme Havyarimana avant de se demander ce qui se passera dans les ménages si le circuit reste le même.

« Dans l’ATIB, nous voudrions qu’il soit accordé aux membres d’équipage un temps de côtoyer leur famille. Evidemment sans passer outre les mesures de prévention et de lutte contre la propagation de la Covid-19 », explique-t-elle.

A part ces mesures de confinement, Mme Havyarimana informe que d’autres mesures de lutte contre la propagation de la Covid-19 ont été prises.

Elle dit par exemple que le ravitaillement des membres d’équipage est effectué par l’armateur. C’est celui-ci même qui envoie les techniciens chargés des différentes réparations, la personne chargée d’assurer la liaison entre le bureau et le bateau, de mettre du carburant dans le bateau… Cela en collaboration avec l’autorité habilitée.

« Le mouvement de personnes venant récupérer les fournitures vivrières dans les bateaux est désormais suspendu. Ces vivres seront étiquetés et chargés dans un véhiculé désigné par l’armateur concerné et transportés au bureau de l’armateur. Les bénéficiaires se dirigeront alors au bureau de l’armateur pour les récupérer », annonce Mme Havyarimana.

Elle conclut en signalant qu’à chaque fois que le bateau débarque ou embarque une personne étrangère aux membres d’équipage, il est directement désinfecté.

A propos de l'auteur

Mélance Maniragaba.

Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur.
La rédaction se réserve le droit de ne pas publier les commentaires enfreignant ces règles et les règles de bonne conduite.



éditorial

Sans transparence, pas de confiance

Sans transparence, pas de confiance

Dans une interview accordée au journal Burundi Eco, Albert G. Zeufack, directeur des opérations de la Banque Mondiale pour quatre pays africains, à savoir : la République Démocratique du Congo (RDC), l’Angola, le Burundi et São Tomé-et-Príncipe, en visite au Burundi à la mi-avril 2025, est revenu à plusieurs reprises sur un mot-clé : transparence. « Sans transparence, il ne peut pas y avoir de confiance », a-t-il affirmé. Selon lui, la transparence est essentielle à la mise en œuvre des visions claires formulées par le gouvernement pour conduire le pays vers un développement durable. Il rappelle d’ailleurs :« La transparence des données est fondamentale. »

    Abonnez-vous à notre bulletin

    Journal n° 657

    Dossiers Pédagogiques

    Facebook


  • éditorial

    Sans transparence, pas de confiance

    Sans transparence, pas de confiance

    Dans une interview accordée au journal Burundi Eco, Albert G. Zeufack, directeur des opérations de la Banque Mondiale pour quatre pays africains, à savoir : la République Démocratique du Congo (RDC), l’Angola, le Burundi et São Tomé-et-Príncipe, en visite au Burundi à la mi-avril 2025, est revenu à plusieurs reprises sur un mot-clé : transparence. « Sans transparence, il ne peut pas y avoir de confiance », a-t-il affirmé. Selon lui, la transparence est essentielle à la mise en œuvre des visions claires formulées par le gouvernement pour conduire le pays vers un développement durable. Il rappelle d’ailleurs :« La transparence des données est fondamentale. »
  • Journal n° 657

  • Dossiers Pédagogiques