On assiste à une multiplicité d’unités de transformation agroalimentaires, surtout des jus de fruits et des unités de mouture qui s’accroissent du jour au jour. Mais la qualité de leurs produits est mise en doute. Evariste Ndayishimiye, le Président de la République du Burundi met en garde les producteurs des boissons qui ne remplissent pas les normes de qualité.

On assiste à une multiplicité d’unités de transformation de jus, Mais la qualité de leurs produits est mise en doute.
Les boissons alcoolisées et non alcoolisées prolifèrent dans les marchés de la capitale économique Bujumbura comme à l’intérieur du pays. Les unités de transformation agroalimentaires qui produisent ces boissons poussent comme des champions dans tout le pays. Si la prolifération de ces unités de transformation est importante, elle devrait être accompagnée par une supervision pour s’assurer de la qualité des biens qu’ils produisent, car en consommant ces produits qui ne remplissent pas les normes de qualité, on met santé en danger.
Cependant, ce n’est pas le cas sur le marché burundais. Il s’observe des boissons dont les étiquettes montrent qu’ils sont sans sucre ajouté alors qu’en réalité elles contiennent du sucre. Il s’observe aussi une fraude basée sur le piratage des marques, mais aussi l’excès d’alcool dans certaines boissons alcoolisées. Toutes ces imperfections rendent ces boissons nocives à la santé humaine.
Dans son allocution en province de Kirundo , Evariste Ndayishimiye ,Président de la République du Burundi a mis en garde les producteurs des boissons qui ne remplissent pas les normes de qualité et par conséquent qui sont nocives à la santé humaine
«Une personne qui produit des boissons toxiques est un climineur. Il doit être condamné », a declaré le président Ndayishimiye samedi le 10 février 2023 devant une foule des habitants de la province Kirundo
Et de renchérir : «Il y a des producteurs de jus qui empoisonnent la population. Ces commerçants trompent les gens comme quoi il produisent des jus de qualité,mais en vain. Ils vendent du poison, car ces produits sont nocifs à la santé humaine»
Il a indiqué que le combat contre Kanyanga (boisson produite localement) a été de grande importance. «Si ce n’était pas cas, tout le pays serait un désert des hommes car les hommes étaient devenus incapables même de secourir un malade pour l’amener à l’hôpital».
Le BBN, un organe défaillant
Le chef de l’Etat fustige le fonctionnement du Bureau Burundais de Normalisation et de contrôle de la qualité (BBN), qui donne des autorisations de production illégitimes. Cet organe est chargé du contrôle de la qualité, mais il est accusé de couvrir des producteurs des boissons qui ne remplissent pas les normes de qualité.
Le BBN est un organe défaillant du fait que beaucoup d’ unités de transformation ne comprennent pas l’importance de la certification et qu’il n’est pas à mesure de contrôler tous les produits qui sont sur le marché faute d’équipements et de personnel suffisant et qualifié. La certification n’est pas la seule mission de cette institution. Il doit également assurer le contrôle et l’inspection des produits.
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