Education

Des formations de qualité pour une meilleure adéquation « Formation-Emploi »

Dans le cadre du renforcement des capacités des ressources humaines du secteur financier, l’université du Lac Tanganyika (ULT) a commandité une enquête d’évaluation des besoins de formation auprès des banques, assurances et institutions de microfinance sous la conduite de Jean Paul Roux, consultant international dans le domaine des assurances. La première phase restituée vendredi le 20 décembre 2019 conduira à la mise en place de modules de formation des certifiants et diplômants

« L’objectif de cette enquête est d’élaborer des programmes de formation continue en Banque, Assurance et Microfinance basés sur les besoins du marché de travail en vue d’une meilleure adéquation formation-emploi », a indiqué Pr Evariste Ngayimpenda, Recteur de l’ULT.  Cette formation continue permettra aux employeurs et employés des institutions concernées de mettre à jour leurs connaissances, d’apprendre de nouveaux outils et d’acquérir de nouvelles méthodes d’exploitation en vue de proposer de nouveaux produits financiers à même de soutenir le développement économique du pays.

Pr Evariste Ngayimpenda, Recteur de l’ULT : « L’objectif de cette enquête est d’élaborer des programmes de formation continue en Banque, Assurance et Microfinance basés sur les besoins du marché de travail en vue d’une meilleure adéquation formation-emploi »

L’enquête a été réalisée en deux temps. Six banques se sont prêtées à l’exercice, suivies de neuf compagnies d’assurances et de dix institutions de microfinance. « On a eu une contribution assez importante et une réponse très positive. L’idée est d’obtenir une meilleure professionnalisation de nos institutions parce que la performance et l’efficacité en dépend », a précisé M. Ngayimpenda. Le second objectif est d’offrir des opportunités aux différents agents et cadres des IMFs pour améliorer leur performance académique, leur compétence et leur professionnalisme de manière à ce qu’ils puissent postuler à des emplois aussi bien sur le marché local que sous régional.

«Vaut mieux investir dans les compétences que subir le coût de l’incompétence»

Selon Jean-Paul Roux, consultant international qui a conduit l’enquête, ces formations répondront à deux objectifs majeurs, à savoir: contribuer au développement des activités en s’adaptant aux évolutions technologiques et de consumérisme tout en étant plus performant sur le plan commercial, et maîtriser les activités de gestion et d’administration pour se mettre en conformité avec les réformes et la réglementation en vigueur dans les trois institutions. Au total, 26 institutions financières sur les 33 sollicités (79%) ont   contribué à cette évaluation avec une très bonne collaboration des Directeurs Généraux, un intérêt particulier sur le projet et une bonne implication des DAF pour la collecte des besoins en formation de leurs employés.

« Dans un premier temps, j’ai procédé à un entretien qualitatif et quantitatif auprès avec les A.D.G.  et D.G des institutions financières pour faire  une évaluation des besoins en formation de leur Personnel (cadres de direction et cadres). Ensuite, des entretiens qualitatifs pour prendre en compte les évolutions de leurs secteurs d’activité et les projets entrepreneurials qui pourraient  nécessiter une formation approfondie au profit de leurs  collaborateurs d’une part, un entretien quantitatif pour connaître la composition de leur effectif et le recensement des besoins en formation des cadres dirigeants et de leurs cadres à travers les  thématiques proposées tout en évaluant le nombre de collaborateurs susceptibles d’être intéressés par ces modules d’autre part », a précisé M. Roux.

Incontestablement, conclut-il, cette enquête sur le terrain a montré un intérêt très positif porté à ce projet universitaire au Burundi. Les responsables des institutions enquêtées attendent des résultats concrets et de qualité, à des coûts réduits permettant au plus grand nombre de leur personnel d’en bénéficier.

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Bonaparte Sengabo.

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