Société

Les discours autoritaires comme source de tensions

Les discours autoritaires relèvent de l’imposition sans tenir compte de l’avis de l’autre. Les socio- anthropologues expliquent que les manipulateurs profitent de cette situation de frustrations pour véhiculer des messages de haine. La meilleure façon de prendre une décision est de prendre en compte l’avis de l’autre.    

Le discours devient autoritaire lorsqu’un responsable ou un leader impose sa décision. Par responsable, on sous-entend un père de famille, un administratif, un chef de groupe, etc. Blaise Izerimana, socio-anthropologue précise qu’un discours autoritaire est en général mal accueilli

Dans ce cas, le leader ou le responsable cherche la soumission ou l’obéissance sans tenir compte de l’avis des autres. Ce qui peut être source de violences ou de tensions. « Lorsqu’un  gouvernant prend une décision sans le consentement des gouvernés, ces derniers vont tout simplement obéir ».

Blaise Izerimana, socio-anthropologue : « Il faut laisser aux concernés la liberté s’exprimer et de donner des avis sur des décisions qui les concernent. Et d’ajouter, qu’ils peuvent donner des meilleures solutions à ce que le responsable veut entreprendre ».

« Ce que tu fais pour moi sans moi, tu le fais contre moi »

« Ce que tu fais pour moi sans moi, tu le fais contre moi », dit-on. Alors que la décision  concernait une personne qu’on a associée dans sa préparation alors qu’elle avait des alternatives, ladite décision crée un climat malsain et des mésententes entre des groupes sociaux par exemple entre les riches et les pauvres.

Les conditions qui créent les frustrations c’est quand on n’a pas le droit de dire ce qu’on pense sur une situation. Pour le socio-anthropologue, il faut laisser aux concernés la liberté de s’exprimer et de donner des avis sur des décisions qui les concernent. Et d’ajouter, qu’ils peuvent donner de meilleures solutions à ce que le responsable veut entreprendre.

Au cas contraire, les gens  à qui on a interdit de donner des avis ou n’ont pas été consultés avant de prendre des décisions cherchent une autre manière de s’exprimer. Et c’est par là que les instrumentalistes profitent du climat malsain pour semer la révolte dans telle ou telle autre catégorie sociale.

Et l’histoire nous dira que toutes les révolutions ont été déclenchées par des mécontentements résultant des décisions jugées injustes par les insurgés. Lesquelles révolutions ont ensuite été à l’origine des guerres qui ont handicapé les pays.

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A propos de l'auteur

Dona Fabiola Ruzagiriza.

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éditorial

Sans transparence, pas de confiance

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Dans une interview accordée au journal Burundi Eco, Albert G. Zeufack, directeur des opérations de la Banque Mondiale pour quatre pays africains, à savoir : la République Démocratique du Congo (RDC), l’Angola, le Burundi et São Tomé-et-Príncipe, en visite au Burundi à la mi-avril 2025, est revenu à plusieurs reprises sur un mot-clé : transparence. « Sans transparence, il ne peut pas y avoir de confiance », a-t-il affirmé. Selon lui, la transparence est essentielle à la mise en œuvre des visions claires formulées par le gouvernement pour conduire le pays vers un développement durable. Il rappelle d’ailleurs :« La transparence des données est fondamentale. »

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