Santé

Epidémie de Mpox : Une situation préoccupante

Les cas de Mpox continuent d’augmenter dans différents districts sanitaires à travers le Burundi. La région nord de la ville de Bujumbura est la plus touchée avec 245 cas sur un total de 564 déjà rapportés. La population est donc invitée à appliquer les mesures préventives afin de lutter contre la contamination et la propagation de ce fléau

Depuis la confirmation des cas de Mpox au mois de juillet 2024, 34 districts sanitaires sur les 49 que compte le pays ont déjà signalé des cas de ce fléau. Parmi un total de 564 cas déjà rapportés, la région Nord de la ville de Bujumbura est la plus touchée avec 245 cas.

Depuis le 25 juillet 2024, le Burundi est confronté à une épidémie de Mpox anciennement désigné sous le nom de « variole du singe ». Cette maladie est disséminée partout dans le pays. Actuellement, 34 des 49 districts sanitairesdu pays ont déjà signalé des cas de cette épidémie. Parmi un total de 564 cas déjà rapportés, la région Nord de la ville de Bujumbura est la plus touchée avec 245 cas, d’après le compte rendu du conseil des ministres du 18 septembre 2024.

Les cas confirmés positifs sont pris en charge dans les centres médicaux rattachés aux hôpitaux. En date du 15 septembre 2024, 269 patients avaient déjà été guéris et sortis des hôpitaux, tandis que 295 autres étaient encore hospitalisés. La maladie se manifeste généralement sous forme d’une éruption cutanée ou de lésions des muqueuses pouvant durer entre deux et quatre semaines accompagnées de symptômes tels que la fièvre, les céphalées, les douleurs musculaires, douleurs au dos, la fatigue ainsi que le gonflement des ganglions lymphatiques.

La prévention de la Mpox repose sur une hygiène rigoureuse, notamment le lavage fréquent et correct des mains avec de l’eau propre et du savon ou l’utilisation des solutions hydro alcooliques. Il est également recommandé d’éviter tout contact avec les liquides corporels d’une personne infectée, y compris le sperme, la salive et le sang.

Délai d’incubation du virus Mpox

Pour les personnes contaminées, le délai d’incubation du virus Mpox peut varier de 7 à 21 jours. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), il est crucial d’utiliser des préservatifs lors des rapports sexuels afin de réduire le risque d’infection. Cependant, cette pratique ne prévient pas la transmission par contact direct, que ce soit peau à peau ou bouche à peau. Au cours des rapports sexuels, il est recommandé d’utiliser des préservatifs pendant une période de 12 semaines, soit environ trois mois, après la guérison.

En outre, il serait sage de s’abstenir d’avoir des relations sexuelles avec de nouveaux partenaires pendant les périodes de transmission accrue afin de diminuer le risque de contracter la Mpox. Les personnes ayant été en contact avec un individu atteint de Mpox doivent surveiller l’apparition des signes et des symptômes pendant 21 jours (trois semaines) et prendre des précautions, notamment en évitant d’avoir des rapports sexuels durant cette période.

 Les jeunes de moins de 19 ans de plus en plus vulnérables à cette maladie

Le nombre de cas de Mpox ne cesse d’augmenter. Depuis la confirmation des premiers cas en juillet de cette année, plus de 560 cas de variole du singe ont été recensés, dont 62,9 % concernent des personnes âgées de moins de 19 ans. Par ailleurs, plus de 1 576 cas suspects ont été signalés. Au total, 1 774 alertes ont été émises dans 34 des 49 districts sanitaires du pays, avec les trois districts sanitaires de Bujumbura comme épicentre de l’épidémie.

Les enfants scolarisés âgés de 5 à 19 ans représentent désormais 33 % des cas de Mpox déjà signalés, lit-on sur le site de l’UNICEF. Cela constitue un défi majeur alors que l’année scolaire est à ses débuts. Il est donc impératif de s’assurer que tous les enfants puissent retourner à l’école en toute sécurité durant cette crise sanitaire.

Bien qu’aucun décès lié à la Mpox n’ait été enregistré jusqu’à présent, il est essentiel d’appliquer les mesures préventives afin de lutter contre la propagation de cette maladie

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A propos de l'auteur

Jonathan Nzoyibonera.

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