Transport

Etat des routes : beaucoup d’obstacles

L’état de certaines routes de la mairie de Bujumbura inquiète les usagers. Les pertes y afférant perturbent l’organisation journalière de ces usagers. Ils demandent que leur réhabilitation soit régulière. Les travaux qui s’y réalisent ne doivent pas aussi dépasser le délai d’exécution

Quelques routes de la mairie de Bujumbura sont dans un état critique. Il s’agit par exemple de l’avenue du 18 septembre et une partie de la RN9. Les nids de poule gênent la circulation et handicapent le travail de chaque jour. A part ces nids de poule, les travaux qui s’effectuent au niveau des différentes routes ne facilitent pas la tâche aux usagers.

L’état des routes influence le travail quotidien des usagers

« Je suis stressée chaque fois que je traverse la jonction du boulevard de l’Uprona et de l’avenue de la Mission. Souvent bousculée par les autres lors de la traversée, j’ai peur d’être cognée par les véhicules », se désole I.G., étudiante à l’Université des Grands Lacs, située non loin de la jonction du boulevard de l’Uprona et de l’avenue de la Mission. 

Dégradation des rendements au sein du service

Charles Ntirampeba, secrétaire général de l’Association des Transporteurs du Burundi (ATRABU) indique que les transporteurs ont toujours dénoncé l’état critique de certaines routes et avenues de la mairie de Bujumbura.

Pour lui, si les routes deviennent impraticables, les transporteurs rendent un mauvais service à leurs clients. « Ils ne peuvent pas rouler à grande vitesse et sont parfois obligés de contourner les obstacles », signale-t-il. Ce qui peut provoquer des accidents et des retards au service.

Par ailleurs, les rotations diminuent également. Ce qui occasionne la diminution du montant de la location journalière du véhicule.

Notre source confirme que le mauvais état des routes abime les véhicules. Il précise que celui-ci use les suspensions des véhicules. Ce qui constitue une grande perte au moment où les pièces de rechange sont chères. « Pour un bus type « Coaster », le coût de la suspension est estimé entre 1 million de FBu et 1 million 500 mille FBu. Pour les bus types « Hiace », il est estimé à 700 mille de FBu. Or, on est obligé d’acheter la suspension une fois les trois mois. Cela, car la législation nous oblige à faire le contrôle technique tous les trois mois », martèle-t-il.

Le secrétaire général de l’ATRABU explique aussi que les travaux qui s’effectuent sur les routes ont été à l’origine des embouteillages. Ce qui perturbe le travail des transporteurs. Il déplore par ailleurs le dysfonctionnement des feux tricolores à moins de deux ans de leur installation. Pourtant, les transporteurs commençaient à s’y habituer.

« Comme nous payons les impôts et taxes à la Mairie, la réhabilitation des routes devrait être régulière. Les travaux effectués au niveau des routes ne devraient pas dépasser les délais prévus pour leur exécution », rappelle-t-il.

Des efforts administratifs

Le 27 octobre 2016, les autorités municipales ont pris la décision no 531.018/024 portant réglementation du stationnement en mairie de Bujumbura. Ainsi, les recettes collectées devraient être utilisées pour réhabiliter les voies publiques. Le paiement des frais de stationnement pour les véhicules assurant le transport rémunéré ou non rémunéré est entré en vigueur le 1er novembre 2016.

Le droit de stationnement est applicable à ces véhicules mensuellement et selon les catégories.

Pour le camion remorque transport local, le prix est fixé à 100 000 FBu, pour le camion simple d’une capacité de 10 tonnes à 40 000 FBu, pour le camion simple d’une capacité inférieure à 10 tonnes et pour le camion benne à 30 000FBu. Le stationnement pour le bus type « Coaster » est fixé à 30 000 FBu, pour le bus type « Hiace » à 21 000 FBu, pour le Tuk-tuk à 10 000 FBu, pour le taxi-moto à 5 000 FBu, pour le taxi-vélo à 2 000 FBu et pour une camionnette de transport en ville et un taxi voiture à 15 000 FBu.

Les nids de poule observables au boulevard du Peuple Murundi sont en train d’être bouchés.

Burundi Eco continue à chercher les autorités pour décrocher leur point de vue.

A propos de l'auteur

Mélance Maniragaba.

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