Journée Mondiale de la femme

La femme à l’honneur du FESTICAB, édition 2017

Pour mettre en avant la femme, le Festival International du Cinéma et de l’Audiovisuel du Burundi (FESTICAB) a choisi pour sa 9ème édition le thème suivant : « Cinéma et Droits de la femme ». Pour Francine Munyana, directrice de la 9ème édition du FESTICAB et réalisatrice de films, c’est pour attirer l’attention sur les droits et les défis que rencontre la femme.

cinéma

Francine Munyana, réalisatrice et directrice du FESTICAB

 A travers les productions locales ou d’ailleurs qui parlent de la femme, les gens vont se rendre compte de ce que vit la femme, ce qu’elle est capable de faire et cela peut éveiller la conscience de pas mal de gens qui ignorent la situation de la femme dans la société. Dans les différentes productions, le réalisateur a toujours un message à transmettre. Donc c’est une sensibilisation très poussée à la vie de la femme.

Les femmes et le métier de cinéma

 Mme Munyana, indique que les femmes réalisatrices ou productrices restent peu nombreuses dans le paysage audiovisuel burundais. Elles sont moins de 30. Mais avec la nouvelle génération qui est à l’université, surtout dans la communication audiovisuelle et d’autres jeunes qui manifestent la volonté d’apprendre ce qui est en rapport avec le cinéma , on peut dire qu’on a des cinéastes en devenir.

Mme Munyana affirme que la femme peut bien assurer son métier de cinéaste sans aucune contrainte. Il suffit d’être créatrice, d’avoir de l’imagination et personne ne peut te déranger. Pas même les enfants parce qu’on s’organise pour trouver n’importe quelle heure qui te facilite la tâche. Ceci pour dire que les femmes ne connaissent pas de frein pour s’intégrer dans le métier de cinéma par rapport à d’autres métiers.

Mme Munyana fait remarquer que le cinéma est un art et invite les jeunes filles lorsqu’elles sentent l’envie de faire le cinéma, qu’elles ne gardent pas cela pour elles-mêmes, mais qu’elles s’ouvrent aux ainés, notamment ceux du FESTICAB pour bénéficier d’un encadrement ou des réponses à leurs interrogations. Les gens ont tendance à dire que l’art n’est pas un métier, mais l’expérience a déjà montré que le cinéma peut faire vivre des familles entières et contribuer au développement du pays.

A propos de l'auteur

Bella-Sonia Ndamiye.

Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur.
La rédaction se réserve le droit de ne pas publier les commentaires enfreignant ces règles et les règles de bonne conduite.

éditorial

Un environnement des affaires peu attractif

Un environnement des affaires peu attractif

A l’instar des autres pays, le Burundi se lance dans le redressement de son économie pour améliorer les conditions de vie des populations et réduire les inégalités sociales. Ainsi, « le pays s’est engagé sur la voie de la transformation économique de manière à augmenter et diversifier la production sans entraver l’équilibre écologique », a déclaré le président de la République Evariste Ndayishimiye lors du sommet des chefs des Etats tenu à Nairobi le mois précédents. La campagne de lutte contre la pauvreté pour aspirer à la prospérité partagée et un développement durable se heurte à des défis de taille. Même si le gouvernement s’est donné un pari de l’émergence endéans 16 ans, à travers sa nouvelle « Vision d’un Burundi Emergent en 2040 et Développé en 2060 », l’économie nationale est plus que jamais exposée aux chocs extérieures.

    Abonnez-vous à notre bulletin

    Journal n° 607

    Dossiers Pédagogiques

    Facebook

  • éditorial

    Un environnement des affaires peu attractif

    Un environnement des affaires peu attractif

    A l’instar des autres pays, le Burundi se lance dans le redressement de son économie pour améliorer les conditions de vie des populations et réduire les inégalités sociales. Ainsi, « le pays s’est engagé sur la voie de la transformation économique de manière à augmenter et diversifier la production sans entraver l’équilibre écologique », a déclaré le président de la République Evariste Ndayishimiye lors du sommet des chefs des Etats tenu à Nairobi le mois précédents. La campagne de lutte contre la pauvreté pour aspirer à la prospérité partagée et un développement durable se heurte à des défis de taille. Même si le gouvernement s’est donné un pari de l’émergence endéans 16 ans, à travers sa nouvelle « Vision d’un Burundi Emergent en 2040 et Développé en 2060 », l’économie nationale est plus que jamais exposée aux chocs extérieures.
  • Journal n° 607

  • Dossiers Pédagogiques