Culture

Festicab, prêt pour une nouvelle aventure

La 10ème édition du Festival International du Cinéma et de l’Audiovisuel du Burundi (Festicab) débute bientôt. Une occasion en or pour promouvoir le cinéma Burundais

Arthur Ban, acteur-réalisateur : « On finance le strict nécessaire sur fonds propres. Pour le reste, on s’associe et on travaille bénévolement pour réaliser un film »

Le festival débutera ce 04 mai pour se clôturer le 11 mai 2018. 69 films dont 8 films Burundais sont au programme.  A Bujumbura, les projections auront lieu à l’Institut Français du Burundi (IFB) et au Centre Jeunes Kamenge (CJK). A l’intérieur du pays, c’est l’Alliance Française de Gitega qui aura l’honneur d’accueillir les activités du Festicab. Le thème de cette année est « Jeunesse, Entrepreneuriat et Leadership ».

Les catégories en compétition

Francine Munyana, directrice du Festicab (à gauche) : « D’abord économiquement c’est au moins 88 métiers qui interviennent dans la production d’un film. Ensuite quand un film Burundais est projeté à l’extérieur, du pays c’est l’image du Burundi qu’on exporte et cela a des retombées positives sur le pays »

Trois catégories de compétition ont été prévues pour cette édition. Il s’agit de la compétition nationale qui concernera les courts-métrages et les documentaires Burundais. 8 films sont attendus dans cette catégorie et le meilleur sera récompensé. Il y aura aussi la compétition internationale qui comprendra 29 films longs-métrages, courts-métrages et documentaires. Enfin, on aura la compétition est-africaine qui incluera les longs-métrages et les courts-métrages. Au total, 10 films sont prévus dans cette catégorie. On projettera aussi 22 films primés au Fespaco de 1972 à 2015.

A côté de la projection des films, d’autres activités sont prévues

D’autres activités seront menées en conformité avec le thème de cette édition. Des conférences en relation avec l’entrepreneuriat des jeunes seront animées. Beaucoup de jeunes terminent leurs études mais ne trouvent pas de travail. Nous aimerions leur rappeler qu’ils sont capables de créer leurs propres emplois, a indiqué Mme Francine Munyana, directrice de Festicab.  Nous voulons que le réalisateur puisse vivre de son œuvre, a-t-elle ajouté

Le film contribue au développement du pays

Le film contribue significativement au développement du pays sur plusieurs aspects. D’abord économiquement c’est au moins 88 métiers qui interviennent dans la production d’un film. Ensuite quand un film Burundais est projeté à l’extérieur, du pays c’est l’image du Burundi qu’on exporte et cela a des retombées positives sur le pays, a fait savoir Mme Munyana.

Le Festicab apporte sa pierre à la promotion du cinéma

Au Burundi, le cinéma ne paie pas. On finance le strict nécessaire sur fonds propres. Pour le reste, on s’associe et on travaille bénévolement pour réaliser un film, a indiqué Arthur Ban, un acteur-réalisateur Burundais. Dans ce contexte difficile, le Festicab apporte sa petite pierre à la promotion du cinéma. La plus belle fille ne peut donner que ce qu’elle a, se désole M.Ban

Une invitée de marque

Cette année, le Festicab a choisi comme marraine la célèbre Nastou Traoré, ivoirienne vedette de la série ‘’Ma famille’’. La 10ème  édition du Festicab rendra également hommage à l’illustre cinéaste Burkinabè qui vient de disparaître récemment, en l’occurrence M. Idrissa Ouédraogo

A propos de l'auteur

Parfait Nzeyimana.

Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur.
La rédaction se réserve le droit de ne pas publier les commentaires enfreignant ces règles et les règles de bonne conduite.

éditorial

Menace évidente ?

Menace évidente ?

Selon les récentes statistiques du Recensement Général de la Population, de l’Habitat, de l’Agriculture et de l’Elevage de 2024, Bujumbura est la ville la plus peuplée avec 3 353 555 habitants, suivie de Gitega avec 2 118 551 habitants, respectivement capitales économique et politique du pays. Cette croissance démographique, observée d’année en année, est inégalement répartie : une grande partie de la population vit désormais dans les quartiers périphériques. Certains y voient une aubaine, notamment en ce qui concerne la disponibilité de la main-d’œuvre. D’autres, en revanche, perçoivent cette situation comme une menace évidente. Une ville surpeuplée, si elle n’est pas bien urbanisée, peut en effet devenir victime de graves problèmes environnementaux.

    Abonnez-vous à notre bulletin

    Journal n° 656

    Dossiers Pédagogiques

    Facebook

éditorial

Menace évidente ?

Menace évidente ?

Selon les récentes statistiques du Recensement Général de la Population, de l’Habitat, de l’Agriculture et de l’Elevage de 2024, Bujumbura est la ville la plus peuplée avec 3 353 555 habitants, suivie de Gitega avec 2 118 551 habitants, respectivement capitales économique et politique du pays. Cette croissance démographique, observée d’année en année, est inégalement répartie : une grande partie de la population vit désormais dans les quartiers périphériques. Certains y voient une aubaine, notamment en ce qui concerne la disponibilité de la main-d’œuvre. D’autres, en revanche, perçoivent cette situation comme une menace évidente. Une ville surpeuplée, si elle n’est pas bien urbanisée, peut en effet devenir victime de graves problèmes environnementaux.
  • Journal n° 656

  • Dossiers Pédagogiques